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19 août 2007

Wish You Were Beer

J'ai vu ça dans un épisode des Simpsons, et ça me plait bien. Mais ce titre n'aura surement rien à voir avec la choucroute de ce post qui, alors que j'écris ces mots, n'a actuellement aucun sujet, aucune ligne directrice, si ce n'est que d'aligner des locutions verbales un tant soit peu intelligibles pour que le tout ressemble a du français écrit et non à du volapuk version SMS.
Au départ, j'avais envie de présenter un catalogue exhaustif de tout ce que je conchie, déteste, vomis, hais actuellement. Et puis je me suis dit que ça serait chiant, surtout pour moi, parce que je détesterais toutes ces choses et ces gens 100 fois plus encore après. J'ai écrit 3 mots que j'ai effacé.
Ensuite j'ai eu 30 secondes l'angoisse, toute relative, de la page vide.
Et puis je me suis rappelé que j'avais dit que ça allait être ici le mois X-Files. Mais je n'arrive pas à tourner les phrases de manière suffisamment intéressante pour que je puisse ressentir dans mon for intérieur la prétention que je vais vous intéresser à cette série, une des 7 merveilles télévisuelles de tous les temps. C'est chiant d'être fan de chefs d'oeuvres eclipsés par le clinquant des choses nouvelles, mais c'est la dure loi de la société d'überconsommation. Salope de société.
Ensuite, je me suis retrouvé là encore face à une page blanche. Et puis j'ai commencé à écrire ce que vous avez lu jusqu'ici.
En fait je crois que j'aime bien faire ce genre de post. De montrer le cheminement neuronal qui va de mes hémisphères au bout de mes doigts. De montrer que quand on a rien à dire, on a arrive toujours à écrire pourquoi on a rien à dire. Je sais qu'il y a des romans, voire des best-sellers, qui ont été écrit sur ce postulat.
Loin de moi la prétention de croire que tout ça a un but littéraire, bien que je l'ai cette prétention d'écrire un jour 400 pages sur je ne sais quoi et je ne sais qui. Mais je crois surtout que j'aime bien me lire, alors des fois après un long silence, j'écris ce genre de truc, et je me relis, et j'en suis satisfait. Les gars comme moi sont, sans aucune autoflagellation de ma part, de petits égocentriques masturbateurs avec parfois des étincelles de talent qui illuminent la vacuité de tout le reste. Le plus dur, c'est de ne pas tomber dans le mauvais goût, et la faute de goût est la première faute morale, selon Kant. Et je crois malheureusement que ma phrase sur "les gars comme moi" était du plus mauvais goût autofictionnel.

Je vais donc vous laisser, avec rien d'autre qu'un post mi-figue, mi raisin, vaguement pas drôle, parfois consternant, et en plus, comme je ne suis pas à la maison pendant 5 jours, vous n'aurez rien d'autre.

Ah si quand même, pour rassurer mon cousin...

Et faites gaffe, faisez pas de conneries sur mon blog, j'ai mis mon Chabal de garde.


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