Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

26 septembre 2007

De la possibilité d'accorder le marxisme avec le post-modenisme désenchanté

Attention, ce qui suit ne refondra la gauche. Ce qui suit ne donnera pas un nouvel élan libertaire aux classes populaires délaissés par un gauchisme qui a voulu mélanger le caviar et le marteau, la faucille et les partouzes au Fouquet's. En plus, si tout le monde s'accordera à dire qu'une partie fine au Fouquet's, on dit pas non (tant que David Guetta n'est pas là), mais qu'en revanche la caviar, c'est surfait, dégueulasse et russe. Reprenons. Ceci est donc une élucucurbitacée. Euh non. Ceci est donc une élucu(le mois à sec)bration.

Je crois avoir enfin trouvé ma place dans cette gauche perdue, dépassée ou embourbée dans cette volonté de moderniser son discours, ce qui veut en clair que finalement on est de gauche mais à droite y'a aussi des trucs sympa, et puis je me ferais bien fouetter par MAM et traiter de pourriture crypto-communiste par une Françoise de Panafieu en Miss Domina (et non pas Miss Dominique, y'a des limites à la perversité... Ah, au fait, c'est une montgolfière ? C'est un dirigeable ? Non, c'est Miss Dominique...).

Oui j'ai trouvé ma place et mon idéologie, en accord avec ma façon de pensée l'histoire et les rapports humains. Comme me l'avait fait très justement remarqué mon formateur de philo quand j'apprenais à être garde pour zoo à pimpins, je suis marxiste. Même si Marx c'est planté sur plein de choses (la fin de l'histoire, ce terrible optimiste qui nous ferait croire qu'à terme l'autogestion des biens et des rapports humais est possible...), il est vrai que ma grille de lecture de tout un tas de choses est marxiste. Pourtant, le marxiste, d'habitude, est plutôt déterminé à voit le Grand Soir arriver et souvent on hésite pas à lui accoler le terme de léniniste. Et je ne veux pas qu'on m'accole le terme de léniniste si on me traite de marxiste. Non mais.

En plus, je pense que je verrais les premiers pas de l'homme sur Mars et la modification de la Constitution avec un petit Nicolas, Grandissime Président à Vie et Guide à Talonnettes Eclairées de la Nation, avant de voir le Grand Soir, ou ne serait-ce que son avant-veille, arriver en bas de chez moi, ou même au rond-point à 5 minutes de la maison.

Alors que faire ? Toi, oui toi, petit lecteur ou lectrice, je sais que quelque part, au fond de toi, le marxisme ne te dégoute pas, t'attire, créé au fond de toi un petit frisson frivole et délicieux, et que tu ne sais pas comment faire. J'ai la solution. Oui, oui, et mille fois oui. Moi, Faerwenn, aka Dr. Strangelove, aka The Darry Cowl of Chtullu, aka DJ Raoul Fuego 3000 (banquet, anniversaire, bar-mitsva, suicides collectifs, maison de retraite...), j'ai enfin trouvé la solution, l'accord parfait entre le marxisme et la détresse post-moderne. Je suis désormais, et c'est avec une grande fierté que je vous l'annonce :


MARXISTE-PESSIMISTE
(ou marxiste-dépressif les jours où vraiment ça va pas)
J'avais pensé à marxiste-réaliste, mais ça fait ancien coco qui assume pas d'avoir pris sa carte au PS, de se sentir plutôt strausskahnien, et d'avoir failli voter pour Bayrou.
Sur ce, bonjour chez vous.

18 septembre 2007

Summertime...

... and the living is easy...
(Summertime - Porgy & Bess/George Gershwin)


Ah, si Dieu, comme nous l'explique la Genèse dans l'Ancien Testament, n'avait pas inventé le travail. Ce même travail qu'il a offert en punition à l'homme, à Adam, pour avoir trouver Ève plutôt bandante, cette même Ève qui a eu en punition les ragnouffes pour avoir oser mettre en pratique la pensée fugace que ce qu'Adam a entre les jambes pourrait très bien aller dans ce que j'ai entre les jambes, et ça juste pour rigoler 5 minutes. Si, si, je vous jure parce que ce n'est pas parce que je n'ai jamais été au catéchisme de ma vie (soyons honnête, les athées curieux en savent souvent plus que les baptisés-catéchisés-communiés, l'enseignement de la doctrine religieuse n'est pas un espace de savoir mais de croyance) que je vous raconte des conneries. C'est écrit noir sur blanc dans la Genèse, je l'ai certes résumé, mais c'est ça grosso modo. Parenthèse, la Genèse est surement la partie la plus fun à lire de toute la Bible : le jour où mon prof de philo nous avait annoncé ça j'étais sceptique, mais curieux, j'ai testé et il avait raison.
Après cette parenthèse finalement sérieuse, je disais donc que le travail est donc par essence une punition, LA punition pour s'être dit il y a longtemps que s'il on vivait d'amour, d'eau fraiche mais aussi de bon pinard, de rock'n roll, de plaisirs en tous genres et en premier lieu et de préférence à forte connotation sexuelle, eh ben on vivrait pas si malheureux et que ça pourrait déjà emplir pas mal nos vies (et soulager nos vits...).
Les patrons, ou Dieu (finalement c'est pareil), dans leur grande mansuétude et leur infinie bonté de droite ont tout d'abord accordé un jour par ci par là, d'abord le jour de la messe pour bien rappeler que l'orgasme et la glandouille c'est sale et c'est pêché, puis peu à peu, à cause de quelques gauchistes sodomites et cosmopolites, nous sommes arrivés à 5 semaines d'autorisation de glander (mettez dans glande ce que vous voulez).

Tout ça c'est bien joli et les lecteurs de Charlie Hebdo y verront peut être l'influence de l'excellent édito de la semaine dernière de Philippe Val, qui sait parfois aussi être très chiant. Et je vous entends déjà marmonner : mais où veux-tu bien en venir avec tes considérations d'un mec qui, on le sent bien, n'a voté Sarkozy ni au premier, ni au deuxième tour des présidentielles ?
Tout ça pour en venir, chers lecteurs, au fait que ma chère et tendre m'a très justement fait remarquer que je n'avais pas parlé de nos vacances à La Rochelle (je suis dégouté j'ai loupé la Grande Foire à Neuneu, euh l'université d'été du PS, à un jour près) il y a de cela presque et déjà trois semaines. Tout ça pour vous dire, et vous le savez tous aussi bien que moi, que c'est toujours trop court ces putains de vacances, qu'elles durent 1, 2 ou 3 semaines et que définitivement le travail est bien l'une des pires inventions de l'homme. Voilà donc, un peu partout entre les lignes de ce post, quelques photos, souvenirs fugaces de ces parenthèses de tranquillité.

Note de bas de note pour vous faire partager, et cela a un vague rapport avec ce que je viens d'écrire au dessus, mon enthousiasme concernant le dernier single de Zazie, que je trouve très bien composé, très bien arrangé mais surtout avec un texte intelligent et fin sur un sujet très casse-gueule (l'être humain est un con dans sa plus large majorité). En voilà un petit bout :

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

17 septembre 2007

Le copain du mois (septembre 2007)


Gerard Butler


THIS IS SPARTA !

Très (trop) mal critiqué à sa sortie à cause de ses soi-disant relents homophobes (ou trop gay-friendly, c'est selon), républicains, nazillons, c'est à dire à peu près les mêmes critiques balancées à Verhoeven pour Starship Troopers, la sortie en DVD de 300 ne ralliera surement pas les critiques bobos qui l'avaient déjà voué aux gémonies dès la vision de la bande-annonce.
Porté par un casting qui sert le film, exit grandes stars, welcome Dominic West, Rodrigo Santoro, David Wenham, Lena Headey (habitués de seconds rôles, du genre on connait leur tête mais on sait pas qui sait) et surtout un Gerard Butler transfiguré, habité par son rôle, un Leonidas gigantesque. Surtout qu'il nous avait plutôt habitué à des croutes, voire des navets du genre Dracula 2000, la dernière version, adapté d'une comédie musicale déjà bien ampoulée, par Joel Schumacher du Fantôme de l'Opera ou encore Tomb Raider Le Berceau de la Vie.
Mesdames, messieurs, vous ne craignez ni les péplum ni l'heroic fantasy à la Conan, vous n'avez jamais craché sur le 13ème Guerrier, vous aimez l'action bourrine mais (très) bien filmée, et pour vous un actioner n'a pas forcément à balancer un message pour être intelligent. Faites-donc fi des a priori. This is just a fucking damn' good movie.

16 septembre 2007

Comment draguer une femme, leçon n°1



Merci Tramber pour cette pièce jointe d'un courriel oublié mais néanmoins conservé...

La copine du mois (septembre 2007)

Heather Graham

Et dire que j'avais failli oublier. Je sais qu'en ce moment ma plume n'illumine pas vos passages sur la toile, mais je ne pouvais laisser mes lecteurs, à plus de la moitié du mois de septembre, dans le doute, l'expectative, voire le désemparement face à un mois de septembre désespérément vide de textes, mais avant tout de jolis minois.
Et Satan (le premier qui me fait un jeu de mot en rapport avec une érection et cette jolie demoiselle gagne toute mon estime qu'il a surement déjà)... Je disais donc. Et Satan qu'Heather Graham a un joli minois, et puis un joli cul, et puis tout est joli en fait, une beauté simple très girl next door. En plus c'est une bonne actrice, trop rare à l'écran à mon goût (et à celui de quelques autres personnes que je connais, Tramber en premier) : elle illumine Boogie Nights, From Hell, Austin Powers (le deuxième) et ma vie était soudain si belle dès qu'elle apparaissait dans Scrubs.

Et demain, qui sera le copain ?