Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

30 septembre 2006

Dans le même temps, à Vera Cruz...

Finies les vacances ! Et merde... Reprise du travail par un internat, au Mont-Dore, sympathique (au premier abord, mais d'un attrait digne de Vierzon ou de Bondouffle quand on y vient aussi souvent et pour travailler) station de sports d'hiver et de loisirs natures du Puy de Dôme. Un internat, le week-end, c'est départ 17h30 vendredi et retour dimanche à 17h30, avec 4h de pause en tout sans moyen de s'échapper. Il manque qu'une énorme boule blanche qui te poursuit et bienvenue dans une ambiance digne du Prisonnier. J'exagère, mais à peine.
Du coup me voilà en pause, il est 17h45 et je suis à Sancyber, le cyber café du Mont-Dore, que j'ai déjà évoqué et dont les proprios ont été, sans vraiment le savoir, d'un soutien appréciable cet été durant mes semaines d'internat.
Je travaille avec une faux-cul psychorigide plutôt désagréable à vivre au delà de 48h. Oui, je sais, j'ai un seuil de tolérance plutôt élevé envers les ménagères psychorigides de moins de 50 ans.
J'ai hâte de rentrer chez moi. Si seulement je ne faisais pas ces internats (1 week-end par mois ou presque ainsi que la moitié des vacances scolaires), le reste de ce travail me conviendrait, même si mon salaire est un peu en-deça de ce que je suis en droit d'attendre.

Bon, j'arrête de parler des choses qui gonflent. Bon je pourrais parler du fugu, un poisson qui gonfle lui aussi. Ah. Ah. Ah.
Des nouvelles des Jeudi12, mon meilleur groupe du monde. Plein de concerts : le 7 octobre à Mauzun (63) à la Licorne, le 17 octobre aux Bar des Beaux-Arts (l'affiche dès que je rentre!) à Clermont-Ferrand (63) et le 28 octobre vers Lyon, mais j'en sais pas plus.
Je constate ainsi, sans vouloir me lancer trop de louanges, que, depuis que je suis à la tête de cette association de coquins selon les statuts déposés à la préfecture, ma conduite éclairée vers de glorieux horizons communistes est en train de nous ammener aux portes soit du paradis, soit de la gloire, soit des deux si je décide de devenir le Jim Jones auvergnat.

Sur ce, bisous dans le cul.

12 septembre 2006

Mayotte, jour 7

Partis déjà depuis 1 semaine. Les premiers jours sont toujours étranges. Le voyage en avion, surtout quand il dure près de 14h00 tout cumulé, me donne l'impression d'une parenthèse hors du temps. Je n'ai pas l'impression de bouger, d'avancer, d'aller quelque part avec autant de temps dans un avion, c'est un peu la vision que je me fais de la téléportation. Du coup quand on arrive, on se demande un peu où on est, si c'est réel. Très bizarre, et des sensations difficiles à exprimer.
Une semaine à Mayotte. Il paraît que c'est la France ici... Oui et non, c'est l'Afrique aussi, mais pas vraiment, ce n'est pas créole et métissé comme peu l'être la Réunion. C'est... Mayotte, un point c'est tout. C'est beau et c'est le bordel. C'est tranquille, calme, dépaysant, étonnant, à part. Un monde ailleurs, français quand ça l'arrange, intrinséquement africain, mais mahorais avant tout. C'est un peu indéfinissable, la vie ici.
Les paysages sont vraiment magnifiques. Certains d'entre vous connaissent mon appêtit filmique et certains paysages me font penser à King Kong, les films sur le Vietnam (Apocalypse Now, Full Metal Jacket...), le Grand Bleu... Ce sont d'ailleurs mes seuls éléments de comparaison possible. Ce n'est pas l'image qu'on pourrait se faire de l'Afrique, et bizarrement plus de l'Asie du sud-est ou d'îles perdues du Pacifique. Vous voyez désormais le pourquoi des comparaisons...
On a vu Renaud Dutreil, Petite-Terre, Grande-Terre, le Jardin Maoré (petite décéption, d'ailleurs, sous une apparence très île de la tentation, pleins de petits défauts qui gâchent finalement tout le plaisir), le mont Choungui, la barge, les tortues, un îlot de sable blanc, les tombants, la grande marée, l'état des routes très variables, des bangas (garçonnières typiquement mahoraises), quelques moustiques, des roussettes, des makis, le récif coralien et notre futur acrobate en forme... On a aussi vomi et eu quelques bonnes diarrhées entre dimanche et lundi, jusqu'à 38°5 de fièvre pour moi, mais aujourd'hui plus rien !
J'aurais bien mis des photos mais primo j'ai pas mon cable de raccordement USB, deuzio la connection internet d'ici reste assez faiblarde comparée à la métropole (attention les geeks, fermez les yeux c'est des coups à choper des malaises : ici l'ADSL n'existe pas et l'internet fonctionne encore avec des modems qui bloquent la ligne téléphonique...).
Il paraît que là-bas, une certaine Nolwenn a déclenché les foudres de la mère supérieure du PS, que l'OM a battu le PSG au Parc des Princes, une première depuis 7 ans, que le Kärcher Hongrois est toujours bien parti pour être président et que la menace terroriste est bien présente... Ici, on se demande surtout si la départementalisation est une bonne chose et si les greffons de corail vont vraiment tenir. Et nous on se demande si on aura vraiment envie de rentrer dans 10 jours.

02 septembre 2006

Et pourtant il sera président...

Que vaut le rire d'une assistance quand il est motivé par le mépris ? Je suis pourtant un farouche partisan de la maxime de Desproges qui disait qu'on peut rire de tout tant que c'est drôle. J'ai n'ai donc aucun souci quand il s'agit de rire de la misère, de la mort, de la maladie. Desproges me fait rire, Franquin et ses Idées Noires me font rire.

Mais quand la blague vient du mépris, le mépris d'un froid calculateur envers des personnes qui n'ont pour toit que gymnases, squats délabrés, églises, et comme horizon le retour dans un pays où la misère n'est pas moins pénible, même sous le soleil, le rire fait vomir.

Certains patrons présents lors de ce colloque du MEDEF se sont-ils abstenus de rire ? Certains ont-ils été choqué ? Certains ont-ils quitté la salle outré par le spectacle méprisable de ce présidentiable offrant aux rire des hyènes la situation misérable de sans papiers dans un gymnase municipale, et d'un élu local, le maire de Cachan, ne pouvant faire plus ? Je ne pense malheureusement pas que cela soit arrivé, et je me souviens alors que les patrons pour la plupart resteront toujours plus proches des collabos, même silencieux, que des résistants, même silencieux.

Malheureusement, le traitement médiatique a été tel que tout cela est passé presque inaperçu, comme une ligne de plus à la rubrique des chiens écrasés. Le bikini de Mlle Royal et l'adhésion à l'UMP de l'idôle des jeunes étaient sûrement plus intéressants cet été...

01 septembre 2006

Le copain ou la copine du mois (septembre)

Ben voui, on y voit pas encore assez clair...

Message de Tramber - 20h38

Yo ! Neljospin.
C'est pas une bite qu'on voit dans la partie inférieure droite de la photo du foetus sis dans l'uterus de ta miss qu't'a mis sans dessus pour deux sous ? Yo mon frère, c'est pas une méta teub ? C'est chelou Loulou ! Gros bisous

Nous tenons à garder le mystère sur cette excroissance...


Merci Aigletons pour avoir engendrer Tramber, le plus fin limier de sa génération, un grand observateur, le Sherlock Holmes de l'obstétrique. Ah, Tramber, cet oeil gracile et facétieux, cet esprit vif et insaisissable, un homme que seule une contrée comme la Corrèze a pu produire. Merci !