Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

20 décembre 2006

Le quart de siècle

25 ans, aujourd'hui. Un quart de siècle. Si vieillir ne me fait pas peur, en tout cas pas pour l'instant, la mise en abimes historique est assez étonnante. Un quart de siècle, oui, c'est ridicule à l'échelle géologique. Mais à l'échelle de l'histoire humaine, c'est qu'il s'en passe des trucs de dingues en 25 piges. Pour moi, j'aurai traversé les deux dernières décennies d'un siècle qui a vu la chute d'une idéologie, le communisme, qui a enflammé les masses pendant presque un siècle : j'avais presque 8 ans et j'ai vu la chute du mur de Berlin, l'exécution du couple Caeusescu, l'éclatement et la guerre de Yougoslavie, les manifestations de Tian An Men... Si chaque siècle a son lot de catastrophe, j'ai alors quelques bons millésimes : l'explosion du SIDA, Tchernobyl, une guerre du Golfe, une épuration ethnique au Rwanda, une guerre Iran-Irak, la guerre civile du Liban...
Il est vrai que ces 25 dernières années ne sont globalement pas très réjouissantes historiquement parlant. Je ne parle pas d'une récession économique bien présente depuis la fin des années 70, ni d'une construction européenne qui promettait tellement dans les années 80 (je me souviens que j'avais un album Panini sur l'Europe) et qui désormais ne fait plus bander grand monde.
Mais pour moi, ça veut dire quoi, ces 25 années ? Cela veut dire que rien ne s'est vraiment passé comme j'aurai pu le concevoir il y a quelques années, mais que ce n'est finalement pas si mal que ça. C'est juste passé très vite, à quelques moments un peu trop (en ce moment), à d'autre pas assez (le collège), et que, si je n'ai pas hâte de voir comment tout ça finira (cela viendra bien assez tôt), je me demande bien comment tout cela va se goupiller dans les quelques décennies qui me reste, j'espère, à vivre.
Apparemment, on est en train de me préparer un bon petit repas, avec des gaufres en dessert. Miam !


Allez comme c'est bientôt Noël, l'exclu de cette fin d'année, la dernière affiche signé Slu pour notre dernier concert 2006, le vendredi 22 décembre à l'Escapade, place de la liberté, 63000 Clermont-Ferrand, avec en première partie Turbotiger & The Nightriders of Love. Ca va ronronner dur dans les culottes ! Roaaaar !

18 décembre 2006

Désolé...

... mais je n'ai juste pas le temps d'écrire quoi que ce soit en ce moment. Les journées sont (trop ?) chargées.

Je ne manque pas de sujets, je manque de temps.


Votre interlocuteur étant déjà surchargé, merci de bien vouloir prendre votre mal en patience ou de lui donner une recette pour fabriquer des journées de 24h qui durent 48h.

13 décembre 2006

La pause s'impose

Pas de nouvelles aujourd'hui des travaux d'Hercule et sa femme contre le parquet pourri de Mireflurus. Ma dulcinée a été plus courageuse que moi ce soir, elle a nettoyé entre les sollives. Moi j'ai trop mal au crâne et je suis H.S.

En revanche, j'ai des nouvelles du méga jeu concours avec (vrai) cadeau surprise à la clé. J'ai un heureux gagnant ! C'était aussi le seul joueur. Il se trouve que c'est mon cousin de La Rochelle, Arthur, qui a trouvé tous les noms sauf une qui était, à moins d'être fan de Millenium (la seconde série de Chris Carter, manitou d'X-Files), absolument quasi introuvable. Voici donc les réponses.

Chez les hommes il fallait trouver, dans l'ordre : Vincent Gallo, Giovanni Ribisi, Steve Buscemi, Brad Dourif, Jack Black, Anthony Hopkins, Benicio Del Toro, Clive Owen, Terry O'Quinn, Vincent Cassel.
Chez les femmes : Meg Ryan (avant<-- -->l'operation), Christina Ricci, Sigourney Weaver, l'introuvable Kristen Cloke, Jodie Foster et Asia Argento.

Bravo cher cousin !

12 décembre 2006

Goodbye, rotten parquet floor

Peu à peu, nos yeux, sous l'impulsion de nos petits bras musclés et de notre volonté, disent adieu au parquet pourri qui recouvrait le sol de la future chambre de Damien/Damienne.

Souvenez-vous, nous avons commencé ici, c'était dimanche...
Chabada...









Et voici, aujourd'hui, où nous en sommes...
Shazaaam !







Bien évidement, y'en a toujours une qui fait plus la con qu'ot'chose...










Enfin avez-vous déjà vu le dernier souffle, le dernier soupir avant l'expiration finale d'une late de parquet. Nous l'avons rien que pour vous. C'est une exclu, un moment d'une rare émotion...

Et pour tous ceux qui doutent de la véracité de mon travail et de mes courbatures, de mes felures et de mes doulures, non ce ne sont pas des doublures qui travaillent et je fais mes cascades moi-même comme Bebel, Bruce Lee, Pouf et Tom Cruise avant moi. La preuve sous vos mirettes z'ébahies dès demain, ou ce soir tard si vous êtes mignons.


11 décembre 2006

Spécial cassedédi

Juste 3 lignes pour remercier Ludo de m'avoir fait partager 30 secondes de Knights of Cydonia en live à Lyon. Chanceux, va. Ne fais pas de folie sur la route du retour. A mercredi, où au pire à jeudi.

Bon voilà ça c'est fait. Bonne nuit à tous !

Poursuivre sa lancée pour aller droit dans le mur

La routine de la loose continue. Ce matin, à 2 minutes de partir retrouver mes chers collègues et mes chers pimpins, je descend dans la cave pour lancer une machine et là, sur qui qu' euj' tombe, Mme D'eau, prénom Fuite (il s'averera dans la journée que l'évacuation est bouchée, du coup ça reflut et ça déborde). Dépité je referme presque aussitôt la porte de ma cave pour m'en aller quérir une journée de salaire méritée

Du coup une journée mi-figue mi-raisin, où mon chef tire la gueule dès que je lui parle de mon futur temps de travail à 80% pendant 6 mois pour cause de future paternité à 100% jusqu'à la fin, où mon repas s'est composé d'une bouteille d'eau, de 2 sandwiches sodebo (on se souvient surtout que c'est au moins ausssi pas bon que les sandwiches SNCF) et d'un cheesburger (j'avais que 2€ dans le porte-monnaie) et où on a quand même réussi à bien avancer sur l'explosion virile mais correct du parquet. Aujourd'hui pas de mort à déclarer.

Dans la série j'étais une crevure et je le suis toujours, Margaret Thatcher a regretté la mort de Pinochet. Il faut savoir qu'ils étaient bien copains ces deux joyeux lurons, et que l'autre auguste connard avait filé de bons tuyau à la vierge de fer lors de la guerre des Malouines. Du coup elle a versé une larme et se dit attristée. Ma biche, tu m'émeus à un point tel que je t'enverrais bien la paume de ma main droite dans ta sale petite face de british bourgeoise protestante. Salope.

Pour finir, question du bac philo du jour.
Ouvrez vos cahiers, prenez vos stylos, l'effaceur est interdit et l'utilisation du blanco entrainera le bannissement pour 10 ans du contrevenant dans une prison pour femme avec pour seul compagnon un démon autiste de l'enfer et la filmographie complète de Christophe Lambert (exception faite de Greystoke). Je rappelle aussi que l'utilisaton des calculettes ne servira à rien sauf si vous préférez faire vos comptes au lieu de répondre à ce sujet.
Le voici donc :

Si j'étais mon propre patron, pourrais-je me supporter comme ouvrier ?


Vous avez 1 semaine. Je publierai le meilleur commentaire.
MAJ : le je ne me concerne pas, il concerne bien sûr la personne qui se met dans la position psychologique d'être son propre patron, et donc son propre ouvrier. A vos claviers.

10 décembre 2006

Monde de merde (récit proche du roman-photo)

Hier, nous sommes allés voir Casino Royale. Du coup, j'avais prévu de faire ma petite critique aujourd'hui. Mais le sort en a décidé autrement, et du fait que j'ai loupé de peu un petit aller simple aux urgences section testicules écrasées ou bassin déplacé, voire tassement de verterbre, fracture d'os et autres points de suture, j'ai donc nos me(rde)veilleuses aventures du jour à vous conter.

Le week-end avait si bien débuté. La veille, nous avions eu notre premier cours théorique de préparation à l'accouchement (relativement soporifique et hygiéniste), puis nous avions été, pour nous venger des conseils d'hygiène alimentaire lors de la grossesse, nous sustenter comme des sagoins au McDonald's. Petit détour au cinéma, with Mr. Bond and surtout la plus belle JB Girl depuis Ursula Andress (et malgré Halle Berry) : Ms. Versper Lynd, aka Eva Green (aka la fille de Marlène Joubert, oui c'est moins classe mais c'est la stricte vérité). Roaaar. Enfin, après quelques emplettes compulsives pour notre futur progéniture maléfique, nous sommes revenu en notre demeure pour y parsemer le bel esprit de Noël (cf la photo). Nous nous couchîmes ainsi le coeur léger, l'esprit heureux et tourné vers Dieu, et attendant presque impatiement la journée de dimanche, ses croissants, son soleil du matin et notre cher ami Ricoré.

Tout commencit par un beau début d'après-midi en ce jour dédié au Seigneur, à Téléfoot, à Michel Drucker et au boulard very soft de M6 vers 23h50. Nous aviâmmes décidés, ma mie et moi la croûte, de nous atteler à l'exploration et à l'explosion (ci-joint les photos) du parquet du deuxième étage de notre humble chaumière, ce même deuxième étage que nous allons amménager pour notre future engence démoniaque (eh oui, quelque soit son sexe, et comme d'autres parents souhaitent que leur enfant devienne médecin, avocat, dictateur, patron, DRH, nous souhaitons qu'il ou qu'elle devienne antechrist professionnel). Le coeur vaillant, les muscles bandés de bonne volonté, nous abbatâmes en près d'une heure le travail de 2000 ouvriers qualifiés du bâtiment à l'heure de la pause syndicale. Juste à l'aide de quelques ciseaux à bois, de marteaux et d'une force mentale inimaginable, le parquet laissait apparaître la vérité de son âme corrompu. Pour résumer, il est bien pourri et ça s'enlève avec le petit doigt sans forcer.
Alors qu'il se voyait déjà à la fin de la journée, bien que fourbu et le dos en miettes, heureux d'avoir enlever les trois-quarts de ce bois vermoulu, une erreur malheureuse vint perturber cette si belle marche en avant vers de glorieux horizons fait de parquets en état, de sollivages solides et d'une chambre pour l'infant(e) démoniaque éblouissante de beauté et de simplicité (tout comme cet article). En 30 secondes, j'ai failli passer d'un état d'homme viril, bien couillu avec tout fonctionne à celui d'eunuque n'ayant plus que ses souvenirs pour... Enfin bon bref. Ma jambe gauche est passé entre deux sollivages. La preuve en image. Du coup plus de peur que de mal, et plus de putain ça fait chier que de youpi y'a un trou dans le plafond de la chambre. Enfin je me suis quand même bien niqué la jambe gauche, la preuve sur ma fesse (ça devien hot par ici, hein les filles roaaaaar). Du coup, plus de bordel à nettoyer que véritablement de bordel à réparer, ce qui est plutôt pas mal dans notre malheur
Voilà donc les aventures du week-end, c'est quand même plus palpitant qu'une critique de Casino Royale, mais toujours moins que le film en lui-même, et bien que James Bond n'a à aucun moment sa jambe gauche qui passe à travers le plafond d'une pièce quelconque.


Entre temps, j'apprends la mort de cette charogne de Pinochet. Je ne regrette en rien qu'il soit mort, je regrette en fait qu'il soit mort en ayant échapper à toute forme de procés, car la mort n'apporte aucune justice. J'espère juste que son cadavre n'aura le droit à aucune funéraille particulière qu'elle soit nationale ou militaire, bien que je craigne que les honneurs de ces pourris de médaillés lui soient rendus (pour service rendu à la nation ?). Bonne fin de week-end à tous.

05 décembre 2006

La copine du mois (décembre)


Lisa

Chose promise, chose dûe. Elle a répondu (d'ailleurs cela tient toujours si l'une ou l'un d'entre vous souhaite prendre la suite, les sex symbols de tous genres attendront), et tel le génie sortant de sa lampe magique, je m'exécute. Pan. Aaaah, keskon s'marre.
Je ne me défilerai pas, mais tu me connais, je trouverai toujours le moyen de raconter 10000000 milliards de conneries pour finalement tout préserver. Eh oui, il est difficile de parler d'une personne aussi proche, je crois que même mes parents ça serait plus facile à faire. Mon némésis amoureux, ma chieuse addictive, ma routine sans cesse surprenante, ma brutale délicatesse. Une fois que j'ai dis tout ça, je n'ai finalement pas dit grand chose, mais je me suis défilé le moins possible. Je m'améliore, non ?

04 décembre 2006

Entracte visuelle et légère






Après deux posts à la gloire de mon amoureux des chevaux préféré, petite pause pour vos yeux seulement, photos prises dans les alentours de la maison de belle-papa et beau-maman around the Great Coogoor. En attendant demain, et le retour de ma verve plus assassine qu'un cri de hyène chez Fogiel pour la copine du mois !

02 décembre 2006

Le copain du mois (décembre)


Loul

Intermittant du spectacle, mais assurant le spectacle en continu, volage et fidèle, poulpe et maquereau, historien, devin, magicien, moins que rien. Ses prises de position improbables mais pleines d'assurance resteront-elles encore dans 300 ans ? Rien n'est moins sûr. Il électrise les foules et fait virevolter les culottes les plus hermétiques aux graves sirènes du rock'n roll. Il scande des allez vous faire foutre tel des slogans d'une manif' LCR, le majeur, buriné par la pratique de son phallus (une Gibson SG) à 6 cordes, tendu bien haut, des invectives qui sonne comme un programme politique ou une chanson de Thiéfaine. Pourtant, c'est un romantique misogyne qui trouve les hommes lâches, qui aime la beauté des lignes d'une croupe sous la couette sans que forcément cela éveille en lui une envie folle de lui faire claquer les deux pattes arrières. Comme tous les artistes séducteurs, il cultive son mystère et sa singulière rhétorique entre deux plants d'une herbe qui pousse à Bombay, une andouillette, Zidane et Beethoven.

30 novembre 2006

Avertissements à titre sanitaire

Le football peut nuire à la production de spermatozoïdes et provoquer l'impuissance.

Le football tue.

L'abus de football est dangereux pour la santé. Consommer avec modération.

Bientôt, peut-être, sur les places de football, les ligues de football afficheront des messages à caractère informatif, préventif, dissuasifs.
Y'a-t-il d'autres sports qui connaissent régulièrement des drames du type du Heysel, ou des supporters coursés par d'autres supporters, gentiment alpagués sous les sobriquets de sale juif, d'enculés de negro ou juste de pédé de parisien ?
Il est vraiment difficile pour moi de comprendre pourquoi et comment la haine et la bêtise du nationalisme/populisme/fascisme/racisme a résussi à se concentrer à ce point dans ce sport, dans ses oripaux. Bien que le spectacle, le sport en lui-même ne me pose aucun souci, j'aime même plutôt regardé une coupe du monde, et je m'enthousiasme pour des gestes techniques de Johann Cruyff(un mec qui a boudé la coupe du monde 1978 pour protester contre la junte au pouvoir), Platini, Ronaldinho, Pelé, Maradona, je conchie profondément les cons qui peuplent certains stades, qui se permettent de cracher sur l'autre parce que sa couleur est bleue et jaune, plutôt que bleu et rouge, ou blanc et bleu, qui se croient supporter en agressant les joueurs, les staffs des équipes supportées ou qui font des cris de singes quand un joueur plus bronzé qu'eux touche le ballon.

Pour cela, le football est un formidable révélateur de la profondeur des abîmes que l'être humain arrive à creuser avec les pelles et les pioches de sa propre connerie. Vive le rugby.

29 novembre 2006

My Own Private Ultimate Casting

Résurrection d'un concours fait dans un blog précédent. Comme c'est bientôt Noël, la première ou le premier qui me trouve tous les noms gagnera un piti cadeau. Hé, hé, hé... Tous à votre googlipédia whatever it is !


D'abord, les mâles...





Puis, les belles...






27 novembre 2006

Les Ouvertures






Photos prises par moi-même dans le Puy de Dôme entre Juin et Octobre 2006 (Vic le Comte, Montgiraud, Lachaux-Montgros)

17 novembre 2006

Un de plus...


Pas de post de main, du fait que je pars au travail tout à l'heure au Mont-Dore et que je reviens dimanche soir.
Ennui, routine, impatience, je supporte donc de moins en moins ces moments d'internat. Mais ce n'est qu'un week-end, et ce sera suivi de trois jours de récup'. Ouf. Du coup, je n'ai pas la pêche, je suis irritable et je hais l'aiguille de l'horloge qui va avancer inexorablement vers l'heure où je devrai partir.

Du coup, voici une jolie n'image pour s'évader un peu... Bon week-end à tous, si tant est que vous soyez nombreux à me lire...

16 novembre 2006

La paternité

Certes ce n'est pas moi qui suis enceint. Mais c'est terriblement concret pour moi. Il y a le ventre de ma chère et tendre qui se forme peu à peu. Il y a eu le bruit du coeur de la bestiole, lors de la première écho, et les tournicotis que l'on voit en direct. Il y a les sensations que je vis par procuration : "Oh ! il bouge" "Eh il fait du trampoline"... Et puis je l'ai senti, très légèrement, sous ma main, et il paraît réagir à ma voix, les fréquences graves étant les seules véritablement audibles à travers le placenta. Bref, ça m'éclate et je suis heureux de vivre cette aventure, quand bien même j'ai signé pour un moment.

D'aucuns se questionnaient sûrement, ou étaient peut-être dubitatifs, quant à mon intérêt et mon implication. J'ai cependant toujours pensé et dit que, si je ne portais que peu d'intérêt aux bébés des autres, je serais tout autre face au nôtre. Dont acte.

Et puis je voudrais signifier que les futurs pères, tout comme les futures mères, ont des envies folles et incontrollables. Bizarrement, j'ai une envie folle de regarder Rosemary's Baby, et je ne me lasse pas d'écouter la version de Fantômas du thème de ce film...

15 novembre 2006

Qui est-ce tu, public ?

Allez champion ! Quatrième post en 4 jours, tu vas bientôt battre ton propre record de régularité, mon Romano...

Il est vrai que, bien que l'exercice du blog me plaise particulièrement, la régularité n'est pas sa principale qualité. Ce n'est pas tant parler pour ne rien dire qui me dérange, mais plutôt le fait de ne pas savoir qui me lit (à part Ludo, unique (?) lecteur régulier officiel). Les réactions, coucou, bonjours ou même insultes sont plutôt rares, mon sondage n'a pas également eu un succés gigantesque. Je sais ainsi que 3 personnes plus moi ont voté.
Du coup, je me sens moins d'obligations d'apporter à un lectorat, aussi restreint soit-il, des articles quotidiens, aussi futiles soit-ils.
Peut-être est-ce aussi pour moi une excuse pour ne pas écrire et m'astreindre à cette gymnastique scribouillarde ? Peut-être que le lectorat vient avec la régularité ? Car, aussi futile soit un blog, son auteur cherche avant tout à être lu, et je ne me cacherai pas de cette envie.

Tiens, si je lançais un concours... sans prix ni récompense car j'ai pas les moyens. Sauf si vous voulez venir prendre l'apéro ou bouffer des crèpes à la maison. Je propose, en échange de ma régularité sur ce blog (sauf exceptions : vacances, week-end ou semaines travaillées, fêtes de famille qui s'éternise, mort), de mettre chacun de mes lecteurs qui se manifestera (cliquez sur le lien pour me mailer) en prochain copain ou copine du mois, sachant que le copain du mois de décembre est déjà prévu (je finis 2006 par un cycle copain du mois = Jeudi12, et il ne reste que Loul). Il est évident que le lecteur ou la lectrice intéressés auront la possibilité de me fournir une photo (de préférence) ou quelque chose les illustrant en format JPEG, mais que l'écriture restera ma chasse gardée. Ludo et Tramber vous n'êtes pas concerné sauf si vous avez des photos qui vaillent le coup qu'on les expose à la lumière des projecteurs de la vindicte populaire.

Cela vous permettra de connaître votre quart d'heure warholien et moi de m'amuser à vous dresser le portrait, tout en sachant enfin qui me lit. Qui sera la première ou le premier ?

14 novembre 2006

La copine du mois (novembre)


Amy Acker


Vue dans Angel (le personnage ingenu et attachant de Fred) et surtout dans la saison 5 d'Alias, où elle joue Kelly Peyton, une garce exceptionnelle de cruauté et de beauté vénéneuse. C'est donc la deuxième très bonne surprise côté casting de cette ultime saison d'Alias, après la copine du mois d'octobre.

12 novembre 2006

Le copain du mois (novembre)

Ludo, aka Slu

Le roi de la pochette, le king de l'affiche, l'inventeur de la descente de toms plus efficace qu'une descente de flics, l'icône-double page centrale sans aucun équivalent mondial de Raïde/Cymbals Magazine, le petit prince de la blague par mail, le Keith Moon de Clermont-Ferrand, le (deuxième) plus grand séducteur des Jeudi12 (après Loul, non je rigole, après Tramber, pffff mais qu'est-ce que je raconte, après moi bien sûr...), c'est lui. Le regard vif, la blondeur d'un champ de blé de la Limagne, le regard bleu comme le lac Pavin, l'esprit aiguisé, la gentillesse sans faille (même s'il a décliné récemment une invitation à la truffade sous le pretexte falacieux d'un obscur concert avec son autre groupe illégitime, les Wine & Spirits), la quarantaine peu marquée, ce brave compagnon est, malheureusement pour vous mesdames, déjà en ménage, et, malgré les rumeurs insistantes et une certain t-shirt qui aurait semé le doute dans les esprits, ce n'est pas avec Tramber.


14 octobre 2006

Knights of Cydonia

Pour moi et Ludo avant tout.



Sûrement une des meilleurs chansons de Muse, et à coup sûr leur clip le moins raisonnable, le moins mégalo et le plus drôle.

13 octobre 2006

La copine du mois (octobre)


Elodie Bouchez

La très bonne surprise de la saison 5 d'Alias, c'est elle.

10 octobre 2006

Le copain du mois (octobre)


Tramber

Ce beau jeune homme, à l'allure gracile, au teint svelte et au charme purpurin, est célibataire et n'attend que vous, mesdemoiselles, pour tirer son co... euh pour partager des moments de tendresse chastes, pour vous lire des poêmes et vous faire partager ses talents de troubadour. Il aime la nature, la fellati... euh les natures mortes avec des pommes granny dedans et les balades en calèche au son de la cornemuse vénitienne. Courez-vite vers lui, belles colombes frétillantes, il vous attend pour vous faire claquer les deux pattes arriè... euh pour vous aimer dans tout votre être, vous respecter et vous chérir selon la bonne tradition corrézienne dite de la sodomie briviste. A bonne(s) entendeuse(s)...

02 octobre 2006

La Jober

Comme promis dans le poste précédent, voici la dernière, et assurément la plus drôle, affiche promotionnelle, spécialement faite pour le concert des Jeudi12 au Café des Beaux-Arts à Clermont-Ferrand (63). Slu, you bodly go where no one has gone before.




30 septembre 2006

Dans le même temps, à Vera Cruz...

Finies les vacances ! Et merde... Reprise du travail par un internat, au Mont-Dore, sympathique (au premier abord, mais d'un attrait digne de Vierzon ou de Bondouffle quand on y vient aussi souvent et pour travailler) station de sports d'hiver et de loisirs natures du Puy de Dôme. Un internat, le week-end, c'est départ 17h30 vendredi et retour dimanche à 17h30, avec 4h de pause en tout sans moyen de s'échapper. Il manque qu'une énorme boule blanche qui te poursuit et bienvenue dans une ambiance digne du Prisonnier. J'exagère, mais à peine.
Du coup me voilà en pause, il est 17h45 et je suis à Sancyber, le cyber café du Mont-Dore, que j'ai déjà évoqué et dont les proprios ont été, sans vraiment le savoir, d'un soutien appréciable cet été durant mes semaines d'internat.
Je travaille avec une faux-cul psychorigide plutôt désagréable à vivre au delà de 48h. Oui, je sais, j'ai un seuil de tolérance plutôt élevé envers les ménagères psychorigides de moins de 50 ans.
J'ai hâte de rentrer chez moi. Si seulement je ne faisais pas ces internats (1 week-end par mois ou presque ainsi que la moitié des vacances scolaires), le reste de ce travail me conviendrait, même si mon salaire est un peu en-deça de ce que je suis en droit d'attendre.

Bon, j'arrête de parler des choses qui gonflent. Bon je pourrais parler du fugu, un poisson qui gonfle lui aussi. Ah. Ah. Ah.
Des nouvelles des Jeudi12, mon meilleur groupe du monde. Plein de concerts : le 7 octobre à Mauzun (63) à la Licorne, le 17 octobre aux Bar des Beaux-Arts (l'affiche dès que je rentre!) à Clermont-Ferrand (63) et le 28 octobre vers Lyon, mais j'en sais pas plus.
Je constate ainsi, sans vouloir me lancer trop de louanges, que, depuis que je suis à la tête de cette association de coquins selon les statuts déposés à la préfecture, ma conduite éclairée vers de glorieux horizons communistes est en train de nous ammener aux portes soit du paradis, soit de la gloire, soit des deux si je décide de devenir le Jim Jones auvergnat.

Sur ce, bisous dans le cul.

12 septembre 2006

Mayotte, jour 7

Partis déjà depuis 1 semaine. Les premiers jours sont toujours étranges. Le voyage en avion, surtout quand il dure près de 14h00 tout cumulé, me donne l'impression d'une parenthèse hors du temps. Je n'ai pas l'impression de bouger, d'avancer, d'aller quelque part avec autant de temps dans un avion, c'est un peu la vision que je me fais de la téléportation. Du coup quand on arrive, on se demande un peu où on est, si c'est réel. Très bizarre, et des sensations difficiles à exprimer.
Une semaine à Mayotte. Il paraît que c'est la France ici... Oui et non, c'est l'Afrique aussi, mais pas vraiment, ce n'est pas créole et métissé comme peu l'être la Réunion. C'est... Mayotte, un point c'est tout. C'est beau et c'est le bordel. C'est tranquille, calme, dépaysant, étonnant, à part. Un monde ailleurs, français quand ça l'arrange, intrinséquement africain, mais mahorais avant tout. C'est un peu indéfinissable, la vie ici.
Les paysages sont vraiment magnifiques. Certains d'entre vous connaissent mon appêtit filmique et certains paysages me font penser à King Kong, les films sur le Vietnam (Apocalypse Now, Full Metal Jacket...), le Grand Bleu... Ce sont d'ailleurs mes seuls éléments de comparaison possible. Ce n'est pas l'image qu'on pourrait se faire de l'Afrique, et bizarrement plus de l'Asie du sud-est ou d'îles perdues du Pacifique. Vous voyez désormais le pourquoi des comparaisons...
On a vu Renaud Dutreil, Petite-Terre, Grande-Terre, le Jardin Maoré (petite décéption, d'ailleurs, sous une apparence très île de la tentation, pleins de petits défauts qui gâchent finalement tout le plaisir), le mont Choungui, la barge, les tortues, un îlot de sable blanc, les tombants, la grande marée, l'état des routes très variables, des bangas (garçonnières typiquement mahoraises), quelques moustiques, des roussettes, des makis, le récif coralien et notre futur acrobate en forme... On a aussi vomi et eu quelques bonnes diarrhées entre dimanche et lundi, jusqu'à 38°5 de fièvre pour moi, mais aujourd'hui plus rien !
J'aurais bien mis des photos mais primo j'ai pas mon cable de raccordement USB, deuzio la connection internet d'ici reste assez faiblarde comparée à la métropole (attention les geeks, fermez les yeux c'est des coups à choper des malaises : ici l'ADSL n'existe pas et l'internet fonctionne encore avec des modems qui bloquent la ligne téléphonique...).
Il paraît que là-bas, une certaine Nolwenn a déclenché les foudres de la mère supérieure du PS, que l'OM a battu le PSG au Parc des Princes, une première depuis 7 ans, que le Kärcher Hongrois est toujours bien parti pour être président et que la menace terroriste est bien présente... Ici, on se demande surtout si la départementalisation est une bonne chose et si les greffons de corail vont vraiment tenir. Et nous on se demande si on aura vraiment envie de rentrer dans 10 jours.

02 septembre 2006

Et pourtant il sera président...

Que vaut le rire d'une assistance quand il est motivé par le mépris ? Je suis pourtant un farouche partisan de la maxime de Desproges qui disait qu'on peut rire de tout tant que c'est drôle. J'ai n'ai donc aucun souci quand il s'agit de rire de la misère, de la mort, de la maladie. Desproges me fait rire, Franquin et ses Idées Noires me font rire.

Mais quand la blague vient du mépris, le mépris d'un froid calculateur envers des personnes qui n'ont pour toit que gymnases, squats délabrés, églises, et comme horizon le retour dans un pays où la misère n'est pas moins pénible, même sous le soleil, le rire fait vomir.

Certains patrons présents lors de ce colloque du MEDEF se sont-ils abstenus de rire ? Certains ont-ils été choqué ? Certains ont-ils quitté la salle outré par le spectacle méprisable de ce présidentiable offrant aux rire des hyènes la situation misérable de sans papiers dans un gymnase municipale, et d'un élu local, le maire de Cachan, ne pouvant faire plus ? Je ne pense malheureusement pas que cela soit arrivé, et je me souviens alors que les patrons pour la plupart resteront toujours plus proches des collabos, même silencieux, que des résistants, même silencieux.

Malheureusement, le traitement médiatique a été tel que tout cela est passé presque inaperçu, comme une ligne de plus à la rubrique des chiens écrasés. Le bikini de Mlle Royal et l'adhésion à l'UMP de l'idôle des jeunes étaient sûrement plus intéressants cet été...

01 septembre 2006

Le copain ou la copine du mois (septembre)

Ben voui, on y voit pas encore assez clair...

Message de Tramber - 20h38

Yo ! Neljospin.
C'est pas une bite qu'on voit dans la partie inférieure droite de la photo du foetus sis dans l'uterus de ta miss qu't'a mis sans dessus pour deux sous ? Yo mon frère, c'est pas une méta teub ? C'est chelou Loulou ! Gros bisous

Nous tenons à garder le mystère sur cette excroissance...


Merci Aigletons pour avoir engendrer Tramber, le plus fin limier de sa génération, un grand observateur, le Sherlock Holmes de l'obstétrique. Ah, Tramber, cet oeil gracile et facétieux, cet esprit vif et insaisissable, un homme que seule une contrée comme la Corrèze a pu produire. Merci !

31 août 2006

Obscure nature morte...


J'ai à nouveau une période hardcore gamer, avec comme toujours des vieilleries, Still Life et Obscure (d'où le titre de ce post, still life se traduisant par nature morte pour les non-anglophones). Des vieilleries qui m'éclatent.
Le premier est une enquête double, entre 1929 à Prague et 2005 à Chicago, et l'enquêteur de 1929 étant le grand-père de l'enquêtrice de 2005. Si parfois le jeu manque un peu d'action, les cinématiques sont magnifiques, les énigmes ardues et le mystère prenant et passionnant, l'enquête de 29 étant plus que liée à l'enquête de 2005.
Le second est un joyeux mélange entre Silent Hill, Buffy et American Pie, avec une ambiance glauquissime, une difficulté croissante, et à la fin c'est addictif.

J'ai aussi une grosse envie de World Of Warcraft. J'hésite vraiment à rentrer dedans... Mais ça sert à rien d'acheter ce jeu maintenant, parce que demain c'est les vacances et dans 4 jours c'est départ à Mayotte jusqu'au 24 septembre. Mais ça me taraude...

La musique me manque un chouia quand même, et ça fait des plombes qu'on a pas répété avec les Jeudi12. Mais attention, le 7 octobre, nous sommes de retour pour le mega concert de rentrée que Madonna elle pâlirait devant... Du sexe, de la provocation, de l'engagement, des chapeaux de paille, des chemises à fleurs, de l'humour bien senti là où ça fait mal dans les couilles de la société, de la dénonciation (chez nous, pendant la guerre, on a ptête donné les juifs, mais on a jamais donné les bons coins à champignons), de l'amour, un chanteur torse nu, des mentons poilus, des textes finement ciselés sur des mélodies imparables... Ca sera tout ça, et plus encore, le concert du 7 octobre des Jeudi12...



LES JEUDI 12

UN GROUPE ENGAGE SUR LA SEULE ET UNIQUE BONNE VIEILLE VALEUR DU MUSIC-HALL :
LE CANOTIER !





Putain, les gars, z'avez vu la promo qu'euj'nous fait, merde ! Vot' président il nous aime hein, bordel de foutre divin ! Dommage que j'ai pas l'audience d'un site porno...