Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !
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30 décembre 2009

2009, annus comme d'habitus

Que peut-on espérer d'une année dans laquelle on place autant d'espoir ? Rien.

Banques, finances, environnement, guerres, conflits, élections. Au mieux rien n'a bougé, au pire c'est un fiasco. On ne peut changer quoi que ce soit en souhaitant garder les choses tel quelles : les près carrés, les petits et grands pouvoirs, les divisions qui nous arrangent plus que les unions.

Je me demande si la dernière année où j'ai vraiment senti que le vent tournait est l'année de la chute du Mur. Je ne suis pas dupe, car cela a été un véritable appel d'air pour le capitalisme, comme une maladie opportuniste sur un patient atteint du SIDA, mais il y a eu quelque chose, ne serait-ce qu'un instant.

Il n'y a pas eu de messie en 2009, et Obama, et c'était plus que prévisible, n'a rien changé. Il n'a jamais été le vecteur d'un changement quelconque, il est juste l'alternance démocrate après une décennie républicaine, comme d'autres avant lui. Point à la ligne.

Copenhague est un échec, là encore prévisible. Il y a encore 20 ans, l'écologie était un projet politique, au même titre que l'anarchie, le capitalisme ou le communisme. Et comme le communisme, l'écologie s'est fait peu à peu marketée, assimilée, à force de concessions et de guéguerre de pulls en alpaga. L'écologie est devenue part du capitalisme, objet de consommation, boite à idée, thème de campagne. Elle n'est plus un idéal politique, elle est le nouveau politiquement correct, la nouvelle bonne conscience capitaliste. Alors pourquoi cette grande réunion a échoué, pourtant mené par nos leaders éclairés tous convaincus que le capitalisme est la seule voie possible ? Parce que l'écologie en tant que système n'est pas compatible avec une logique de marché, car à la fin, s'acheter un droit de polluer n'est qu'un nouveau marché avec un emballage vert du plus bel effet, mais ce n'est qu'un emballage.

Alors que reste-t-il ? Le seul espace de résistance, de révolte est peut-être l'amour. Non pas un idéal hippie, tous frères, all you need is love. Non. Mais l'amour en tant qu'espace de construction, espace de relations uniques et incontrôlables. Il ne changera pas le monde, il se vend aussi (là encore, un emballage, une étiquette), mais il est un ilot de résistance, un Vercors intime, lieu de partage et de secrets, d'improbabilité et de danger, de liberté enfin, jamais acquis totalement, toujours à consolider. Quand toutes les utopies seront mortes, j'ai joie à penser qu'il restera celle-là, quoiqu'il arrive.

26 novembre 2009

Pauv' chtite victime !



Il a une bonne bouille, hein ? C'est qu'on lui donnerait presque le Bon Dieu sans confession à ce brigand au visage poupin et au sourire confondant.
Revenu d'outre-tombe en 2009 avec son bouquin où il se dédouane allégrement et donne des leçons d'éthique à la finance internationale. Ca vous fait sourire ? Moi aussi. Il se pose presque comme victime du système, comme pauvre petit pion éatnt persuadé du bien-fondé et de l'éthique (il dirait morale) de ses actions à l'époque où il était le maitre du monde, alors qu'il n'a jamais travaillé que pour ses actions, ses titres boursiers.
Ce mec là n'a vendu que du marketing, du vent (ah, Vizzavi...), sciemment, et a été un des acteurs clé de la bulle spéculative du début des années 2000, dont les mécanismes, et surtout les motivations (faire un max de frics sur le dos d'andouilles ou de pauvres gens), sont sensiblement les mêmes qu'il y a un an. Mais ces gens-là n'ont jamais l'intelligence de se remettre en question, sauf s'il faut le dire parce que l'esprit pense en terme de marketing pas en terme de reflexion intérieure, mais toujours l'outrecuidance de dire l'inverse et son contraire, et de se croire fin et important.
Lui, dans les cinq minutes suivant le Grand Soir, il aura le droit à un sort que même Edwige Antier n'ose imaginer. Mais avant cela, qu'on arrête de lui donner de la parole dans les médias. Ce type-là n'a rien à dire, et encore moins quand il ose dire qu'il ne comprend pas de quoi on l'accuse et qu'il est une victime de tout ça et qu'en plus il a tellement changé maintenant. Il n'est juste qu'un VRP un peu plus malin que les autres. Juste ça.

30 octobre 2009

Ca fait du bien

Oui, ça fait du bien de se dire que la justice fait son travail. 1 an de prison ferme (plus deux de sursis) pour Charles Pasqua. Il les a eu alors qu'il avait toujours échappé à une condamnation aussi lourde.

Alors Charles a sorti sa panoplie de parrain, du dur, d'ex big boss des flics, de grand méchant loup de la République. Il a sorti les dents en mouillant tout ses ex-copains et en exigeant la levée du secret défense. Et à première vue, on peut se dire : mazette, il a plus rien à perdre, il balance, ça va chauffer chez les ex-RPR, un peu de ménage dans les arcanes de la République !

Et puis en regardant dans le détail, on se rend compte qu'il gesticule beaucoup, montre les dents, grogne mais que ceux qu'il désigne doivent bien rigoler. Même le juge qui vient de le condamner doit bien se marrer, et se disant qu'à 82 ans, le vieil animal politique devrait peut-être penser aux lunettes.

Sur quoi est-il condamné ? Sur la vente d'arme au pays en guerre (civile) qu'était l'Angola à l'époque ? Mais depuis quand est-ce condamnable, autrement qu'éthiquement ?

Non, Charles Pasqua n'est pas condamné pour avoir participé à la vente d'armes, mais pour n'avoir pas refuser poliment de s'enrichir personnellement dans le cadre d'un contrat public et de faire jouer des réseaux de copains pour cela. Trafic d'influence, je crois que cela s'appelle, et ce n'était pas la première qu'il était accusé de ce genre d'infraction (même si cela a abouti à un non lieu dans l'affaire Pétrole contre Nourriture). Et d'autres affaires sont en cours à son sujet. La seule chose qui le sauve, tout de suite, est son immunité dûe à son mandat de sénateur.

Cette réaction grandiloquente ressemble plus à un homme plus menacé que jamais, poussé dans ses retranchements, sans véritable soutien. Il était temps. Et un ex-président de la République va peut-être y avoir le droit bientôt, et ce sera aussi normal qu'il s'explique devant la justice. Et l'âge ou l'ancienneté des faits n'est pas une excuse. Justice doit être faite, pour tous.

10 octobre 2009

C'est la saison, non ?


Vous aussi vous voulez bruler votre sorcière, mais les hautes sphères de la culture et de la politique vous sont trop éloignées pour vous trouver votre Denis Robert, votre Polanski ou votre Mitterrand à vous ?

Vous devez surement avoir dans votre voisinage un compatriote moralement douteux, avec une vague expérience limite confiée un soir de beuverie ? Dénoncez-le, trainez-le dans la boue ! Vous verrez, ça fait du bien, ça soulage, ça libère des endorphines.

Ca a l'air en tout cas vachement plus moralement acceptable, si l'on en juge par la grande majorité des réactions à l'égard des personnes sus-cités. Nous ne sommes qu'une bande de hyènes.

06 août 2009

Moi pas comprendre

Quelqu'(es) un(s) pourrai(en)t-il(s) m'expliquer :

- pourquoi Gossip c'est si génial ? Moi je trouve ça pas nul, mais juste ennuyeux ;

- pourquoi le scoutisme laïque se meurt ?

- pourquoi les gens regardent Les Experts Miami, Esprits Criminels ou D&Co ?

- pourquoi le cerveau à une fonction dépression ? C'est, d'un point de vue de l'évolution, un truc franchement anti-darwinien à mon humble avis.

Pourquoi une émission spécial Nougaro le dimanche à midi sur France Inter ? Même remarque que Gossip, sauf qu'en plus des fois c'est vraiment nul Nougaro ;

Voilà, je vous ai fait partager mes questions existentielles du moment. Je serai, bien évidement, redevable, genre dette d'honneur klingonne, à quiconque me fera avancer sur le chemin de la vérité du mec qui a le temps de penser au genre de question sus-cités.

27 juillet 2009

Britney, Lindsay, Miley et les autres...

Les américains, en tout cas une certaine partie d'entre eux, ont besoin depuis quelques années, me semble-t-il, de petites fiancées modèles à adorer puis à haïr (ils ont l'air moins vaches quand ce sont les petits fiancés modèles). Je n'ai pas fait d'études poussées, mais tout cela a commencé pour moi avec Britney Spears. Je me souviens bien avoir pensé lors de la vision de son tout premier clip, et de ses premières interviews, que tout cela allait un jour se casser la gueule façon Macaulay Culkin.

Britney Spears, Lindsay Lohan et Miley Cyrus (c'est rigolo, leurs prénoms respectifs riment ensemble, coïncidence ?) viennent toutes du même moule : enfants biberonnés façon WASP à la pub et modelés disney-correctement par leurs parents avides de gloire par procuration, tout en veillant à ce que tout ça (d'une amoralité crasse) reste très moral, très gentil, très propre. Pourtant, au delà du public a priori visé (les prépubères WASP), ce sont les appêtits des quarantenaires frustrés qu'elles aiguisent, ceux-là même qui tiennent les agnce de pub et les boites de prod qui les emploient. Alors rendons-les sexy (remattez les premiers clips de Britney), mais surtout pas de sexe avant le mariage parce que c'est mal, et l'alcool et la drogue c'est pas cool.

Et un jour, tout cela se casse la gueule, et sonnez l'hallali ! Au bûcher les nouvelles sorcières, parce qu'elles ont osé faire leurs choix et croquer la pomme. Parce qu'elles ont défié, en explosant la pression par le sexe et les excés, la sacro-sainte moralité produit d'exportation made in USA qu'elles étaient sensées représenter à travers le monde.

Pour Britney et Lindsay, c'est déjà fichu pour elle, et tant mieux, elles pourront malgré tout s'en sortir : Britney fait de la pop parfois bien troussé et Lindsay est une bonne actrice, vraiment. Pour la mimi Miley (bien que son petit retroussement de la lèvre supérieure soit irritant au possible), la fin est proche et elle n'a pas grand chose pour elle : c'est une mauvaise actrice (avez-vous déjà jeté un oeil à la série Hannah Montana ?) et une piètre chanteuse. Elle a déjà dû faire des excuses public car une photo d'Annie Leibovitz l'a montrée near nude, comme il était titré à la couverture de certains journaux, presque nue (en fait juste le dos, tu parles d'un scandale...), et le moindre de ses mouvements est épié. Elle a 17 ans, et je ne lui laisse pas trois ans pour envoyer tout cela bouler d'une manière plus ou moins violente.

Ce système aime ce circuit, pinnacle-déchéance/pilori-désintérêt (sauf si suicide), car ces nénettes ne sont vendu et ne sont là que comme des produits de consommation à la pérennité dépassant rarement la majorité légale, finalement interchangeables. Celle qui semble, actuellement, s'en sortir le mieux est finalement la miss Spears, qui malgré les boulets qu'elle s'est trainé et se traîne, semble avoir suffisament de flair, ou d'aura, pour rebondir.

Malheureusement, tout cela est à suivre, car le rouleau compresseur WASPecatulaire n'est pas encore repu de martyres oubliées des grands discours féministes.

18 mars 2009

Conseil à mes amis catholiques


Avec un enculé irresponsable et assassin pareil, pourriez-vous, chers amis catholiques (que je respectent même si je ne comprends pas vraiment le besoin que vous avez de croire en dieu), pourriez-vous donc vous débrouiller pour vous faire excommunier ?
Cela ne vous empêchera pas de continuer à avoir la foi, et cela vous évitera ainsi d'avoir besoin de se justifier pour un connard tel que ce pape-là. Devenez cathares, orthodoxes, protestants ou juste croyant en Dieu, sans chapelle, mais bordel abjurez son église à lui. Si vous vous sentez vraiment proche du Christ, ça ne devrait pas être si difficile, non ?

16 mars 2009

Question sérieuse

A la manière du félin blogueur, voici ma question du jour :


quel valeur a vraiment le délit d'outrage, si utilisé à tout va depuis quelques temps, quand notre chef d'Etat manie si facilement du casse-toi, pauv'con ?

06 février 2009

Devedjian, mon amour


Le voilà donc, celui qui va sauver la France de la crise, celui qui va coordonner la mise en œuvre des 1000 super projets de relance qui vont relancer tout ce qui a besoin d'être relancé.

Juste un petit rappel pour vous situer le parcours du personnage : membre d'Occident dans ses jeunes années avec des mecs tout aussi cool que Madelin ou Longuet (dont il garde une vision très 60's du Rouge), puis pote à Pasqua, l'un de ceux qui suivra Balladur avec Sarkozy en 92, ministre délégué aux libertés locales quand Sarkozy était à l'intérieur (intéressant d'ailleurs, ce locales rattaché à libertés, cela veut-il dire qu'il y a des libertés qui diffèrent localement, en France, dans une république une et indivisible ?) et donc le voilà, je cite, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance. Fin de citation.

Voilà donc une bonne planque, un ministère qui fera du vent, de bons mots, qui demandera au bon peuple d'être réaliste et patient, et qui ne va donc relancer rien d'autre que le profit des entreprises par les mesures qu'un ultralibéral et si décomplexé homme de droite tel que lui ne peut que prendre : baisse des impôts sur les entreprises, cadeaux fiscaux à ceux qui n'en ont pas besoin, pressions sur tout ce qui fait chier les patrons (salaires, temps de travail...)... Dans la logique financière actuelle, qui peut faire confiance aux entreprises pour relancer soi-disant une économie en berne ?
Les crises structurelles comme celle de 1929 (et celle de maintenant en est une également) ne doivent pas leur fin aux entreprises, car les plus grosses n'ont jamais pâti véritablement de ce type de crises, celles-ci renforçant plutôt leur assise. Seuls les colosses aux pieds d'argiles, ou les trop petites structures, disparaissent.
Devedjian et la doctrine qu'il véhicule, avec ses ex-amis d'Occident et son pote Sarkozy, n'ont aucun intérêt à ce que tout cela change : la crise est du pain béni pour ces gens-là. Pouvoir, argent, misère controlée, gestion des classes dangereuses, appauvrissement culturel, marchandisation de tout, sous couvert de pédagogie, de réalisme et d'un langage qui simule l'écoute et la volonté de dialogue : Devedjian est de cette école-là.


De ceux qui mériteraient un plan de relance façon concours de jet de pavés dans la tronche.

20 janvier 2009

Yes I can

J'allais prendre ma douche, après une semoule au lait maison bien méritée, mais soudain, quelque chose m'a transcendé les organes les plus internes de mon anatomie et je me suis dis : yes I can.

Alors que tout dans ma maison semblait me dire "facebook, télé, dodo", je me suis dit : yes I can.

J'avais su évité toute la journée durant les flash infos, les éditions spéciales, les 7-10, les avis éclairés, les revues de presse mais une erreur a été fatale et me suis dit : yes I can.

Il était 18h20, je sortais du boulot, j'allumais mon autoradio persuadé de tomber sur Luis Attaque (dont le gouffre abyssal de ses pensées me sied pourtant mieux que le pédant-populiste Yves Calvi) alors que c'est fini d'habitude à 18h, je le sais pertinemment (et puis je ne suis pas maso au point de me taper cette pompe à vélo de Moscato). Et là je tombe sur une analyse de discours, ou la traduction d'un discours du 44ème président des USA. Et là je me suis dit yes I fucking can motherfucker.

Oui je peux déjà dire que je le connais à peine et que je n'en peux déjà plus d'Obama. Oui, c'est un symbole, ok, je l'accorde, machin bidule. Mais stop maintenant, les symboles n'ont jamais fait l'histoire.
Les américains n'ont pas élu le plus grand des gauchistes, ni quelqu'un qui profondément bouleversé l'échiquier politique US, voire mondial. L'amalgame est rapide, et idiot, entre le fait qu'il soit noir et de croire que de fait ça fait de lui un black panther, ou un ML King, donc que par sa couleur de peau il porte intrinséquement en tant qu'homme politique le changement progressiste. Si c'était aussi simple...
Je doute qu'il change le cours de l'histoire. Je doute qu'il fasse des USA un pays moins sûr de lui, moins impérialiste, moins sûr de sa mission divine.
Croire qu'être démocrate (en tant qu'adhérent du parti démocrate) signifie être de gauche relève d'un contre-sens, de même que croire que républicain égal facho. Malgré le bipartisme, les différences entre les partis sont bien plus flous mis à part à leurs ailes extrèmes.
Obama n'est pas un messie. Obama est un pur produit de l'intelligentsia politique, grand communiquant, bel orateur et oui c'est un symbole, tout comme Hillary Clinton l'aurait été si elle avait été élue.

Mais rappelons-nous surtout que ni le genre, ni la couleur, ni quelconque particularité physique ne font véritablement un homme, et encore moins un homme de pouvoir. Et il en a désormais. La vraie question est : que va-t-il en faire ?

Réponse-bilan dans 4 ans.

31 décembre 2008

Mes Tops-Flops 2008 des trucs qui m'intéressent moi

TÉLÉVISION

Top :
- True Blood : le jour où une série française arrivera au genou de ce genre de production, on aura fait un bon en avant.
- Daphné Bürki : la digne descendante de Mlle Agnès sur C+. En plus elle est très jolie et moi les noms ou prénoms exotiques, ça me fait voyager.
- Arte : éclectisme, le maitre mot de cette chaine.
- Ce Soir ou Jamais : Frédéric Taddéï est un mec intelligent qui nous fait une émission qui prend les téléspectateurs pour ce qu'ils sont : des gens capables parfois de penser, de s'intéresser et de réfléchir.
- Groland : ils ont leurs hauts, leurs bas, mais ça reste Groland et ça fait du bien.
- Kaamelott : série à sketch au départ, elle devient au fur et à mesure une oeuvre télévisuelle de plus en plus aboutie, virant à la tragédie d'un homme que le pouvoir ennuie mais qu'il subit et doint il ne peut se détacher.

Flop :

- Christophe Hondelatte : l'ambulance télévisuelle à canarder de l'année 2008.
- TF1 : parce qu'ils le valent bien.
- M6 : quand ils arrêteront de vouloir m'apprendre la vie et le bonheur, ils regagneront un peu d'estime.
- La réforme de l'audiovisuel public : adieu service public (déjà pas toujours très gégé), bienvenue Bouygues et Bolloré !
- Les traditionnels émissions/fictions/films/téléfilms/bétisiers de merde des vacances de Noël : valable aussi pour les grilles d'été.


CINEMA

Top :
- Brad Pitt : de Jesse James à l'idiot du club de gym, ce mec est grand, ce mec a la classe.
- Wall-E : le film qui m'a le plus fait chialer cet année.
- Dark Knight : à part un Double-Face un peu mis de coté, pas grand chose à redire sur ce grand film de super-vilains, le seul super-héros étant Gordon.

Flop :
- Bienvenue chez les ch'tis : je préfère m'écouter en boucle les Corons de Pierre Bachelet plutôt que de supporter une minute de plus de cette indigeste comédie à l'entreprise plus falacieuse et clichesque qu'honnête.
- Le prix du billet : je sais pas chez vous, mais la pub augmente, les caissiers/caissières disparaissent, et pourtant c'est de plus en plus cher. Il y a là une logique que je ne comprends pas, ou trop bien.


MUSIQUE

Top :
- The Kills/Midnight Boom : si tous les albums de rock pouvaient être aussi rock'n roll...
- Mademoiselle K/Jamais la paix : si tous les albums de rock en France pouvaient être aussi rock'n roll...
- Franz Ferdinand/Ulysses : premier single du futur ambum prévu dans quelques semaines, toujours punchy, mais plus strange. J'espère que le reste de la galette sera du même accabit, vivement 2009 !

Flop :
- La soupe : on en produit de la soupe, de la merde, de la daube et en plus on nous les diffuse continuellement sans avoir le choix ou la possibilité de découvrir autre chose, à moins d'être très motivé. Et on s'étonne après que la musique se consomme comme un produit périssable...
- Chinese Democracy : le retour d'Axl Rose est l'un des revivals rock le plus ridicule de l'histoire du rock.


FRANCE INTER

Top :
- La revue de presse de Frédéric Pommier : 8h30 du lundi au vendredi
- Panique au Mangin Palace : samedi et dimanche à 11h00
- La Tête au Carrée : 14h du lundi au vendredi
- Didier Porte : le jeudi à 7h50 et du lundi au vendredi vers 12h05
- On aura tout vu : le vendredi à 17h00
- Ecclectique/La voix de Rebecca Manzoni : le samedi et le dimanche à 10h00
- Le jeu des 1000€ : 12h45 du lundi au vendredi
- Olivia Gesbert : pour sa polyvalence

Flop :

- Service Public : émission qui n'a rien à voir avec le service public, du lundi au vendredi à 10h
- La semaine politique de Jean-Marie Colombani : je pense pouvoir faire aussi bien question analyse politique, le vendredi à 8h40.
- Les spots de pub : pas nombreux certes, mais toujours ridicules.
- Bernard Lenoir : ok pour les Black Sessions, mais le reste m'emmerde.
- Plus de météo marine sur la FM : j'ai toujours trouvé une certaine poésie à cette météo.
- Le masque et la plume : le dimanche à 20h00, je me damande toujours où commence le spectacle et où s'arrête la critique.

15 octobre 2008

Crisse de crise

Cela vous arrive-t-il d'écouter les 2 minutes consacrées à la bourse sur les radios dites généralistes ? Il se trouve que j'écoute France Inter, mais j'imagine que c'est la même sur RTL ou Europe, Ou RMC Info.

Je comprends mieux comment on en arrive à des folies financières, mais je comprends moins la volonté de quasi tous de sauver ce système aussi irrationnel. En même temps, quand on croit qu'il y a une main invisible qui régule tout, forcément...

Ecoutez les journalistes de la bourse. Il vous parle de confiance, de rumeur, d'attente fébrile de publication de l'indice du moral des ménages américains, ou du marché de l'immobilier, ou d'un mot ou d'un autre de clampins du FMI, de l'OMC ou de quelconque organisation. La peur, l'enthousiasme, une constipation, un sushi mal digéré, un coup tiré vite fait dans un placard à balai, voilà ce qui dirige les marchés : de la pure irrationnalité. J'ai les chocottes, je suis malade, j'ai envie de mourir donc je vends et les marchés plongent ; j'ai bien baisé et mon café m'a bien lavé les intestins, hop ça va mieux j'achète et je suis heureux et les marchés aussi.

Ces gens-là dirigent le monde avec du vent, et une légitimité populaire proche d'un coup d'Etat militaire. Les soubresauts des marchés ces derniers jours doivent avoir un rapport avec la coke prise chez les traders en ce moment. Dimanche et lundi, fin de semaine dernière pas terrible, allez on se prend un petit remontant, un peu de coke et wouhou ça repart comme en 40. Mercredi, après la chouille de la veille (fallait bien fêter les 14% de l'indice Nikkei), gueule de bois, crampe d'estomac, la redescente de la coke c'est pas terrible, et hop barbatruc, les marchés repartent à la baisse.

Qu'on me prouve que tout cela est tout ce qu'il y a de plus rationnel, que toujours plus d'argent et de pouvoir est rationnel, et je vote Madelin aux européennes. Ou socialiste.

18 septembre 2008

Etre positif : une idéologie en soi

De quoi se mêle le président de ma République ? De tout, me direz-vous, et c'est vrai. Mais mon épine dorsale se hérisse quand il me dit que j'ai besoin de plus de spiritualité, que c'est bon pour moi et pour mon teint.

Mon épine se hérisse un peu plus quand il me parle d'une laïcité positive. Tiens, un adjectif à laïcité ? Moi j'ai toujours pensé que ce mot se suffisait à lui-même, et qu'il n'avait point besoin de quelconque adjectif. Décortiquons donc rapidement ce que positif peut bien venir faire là-dedans.

Tout d'abord, positif nous laisse plusieurs choix : le positivisme d'Auguste Comte, la positive attitude de Raffarin/Lorie, enfin positif comme élément bénéfique, en opposition à un négatif donc sémantiquement pas bien. Le premier, basé sur un culte de la science et une idéologie de la suprématie de la raison (donc une spiritualité laïque et athée pour résumer, visant à supprimer les croyances et ne laisser place qu'à la pure logique de l'homme, un avènement d'un Grand Homme par la science seule capable de mener l'humanité à son accomplissement), sera écarté, bien qu'ayant en commun l'idée de la nécessaire présence du religieux dans la gouvernance d'un peuple. Le deuxième est une boutade.

C'est donc au troisième que je vais m'intéresser en tout de suite posant les points sur les I. Avoir ajouté un adjectif comme positif à laïcité place de fait une opposition avec la laïcité issue de 1905. Sous couvert d'évolution de ce principe, on introduit surtout une bonne laïcité (positive, gentille, ouverte, charitable) et une mauvaise (une usine à athée, des religions traitées de manière égale, une possibilité de penser et de vivre sans une moralité religieux qui s'occupe de nos fesses). Et introduire la question morale dans la laïcité (bien ou mal, bonne ou mauvaise, gentille ou méchante) est la pire trahison faite à la République. Il n'y a aucune question de moralité à se poser dans le principe de laïcité, car c'est juste un principe de vivre ensemble en se disant que la religion c'est chez soi et que c'est bien suffisant car il y a tant d'autres prétextes pour jouer à qui pisse le plus loin. Un état laïque ne se préoccupe pas de la spiritualité de ces citoyens. Point. Et l'argument de dire qu'avec un peu plus de spiritualité, le siècle des grands abattoirs n'aurait peut-être pas été aussi terrible est irrecevable. Je rappelle que l'église catholique n'a pas été spécialement inquiété dans son ensemble en 39-45, et que les trois religions du Livre sont des religions prosélytes, donc par principe je veux la Paix dans le monde à condition que ça ne soit que moi qui la prêche. Je rappelle aussi que le grand Charles était un fervent catholique, mais qu'il n'a jamais touché à la laïcité.

Je veux que les personnes qui me représentent, même si je n'ai pas voté pour elle, me lâche la grappe. Je veux pouvoir vivre sereinement sans dieu, et qu'on ne me le reproche pas. J'ai suffisamment à faire avec les Témoins de Jéhovah qui sonnent à ma porte, l'État n'a pas besoin de faire la même chose. Je veux pouvoir lire, baiser, réfléchir, conduire, travailler, écrire, imaginer sans une once de spiritualité, car je n'en vois pas l'utilité. Grand bien leur fasse si d'autres en ressentent le besoin, s'ils ont besoin de cette béquille pour trouver un sens à quoi que ce soit. Nicolas, déjà que je me trouvais pas des masses d'atomes crochus avec toi, là je vais commencer à te détester si tu commences à m'obliger à croire à des superstitions, même multiséculaires.

Le non-sens de ma vie est réel mais les événements qui l'emplissent me suffisent amplement à trouver des poussières de bonheur et de bien-être intellectuel.

15 juillet 2008

This is the 201th

Et oui c'est le 201ème post de ce blog à l'audience ridicule mais fidèle, et à l'auteur un peu en panne, même pour les copains/copines du mois.

201 posts... Quand même...

Je me dois de trouver une motivation, un fil pour les prochains, sinon cela risque de végéter encore un petit moment, à la plus grande déception de certains de mes lecteurs, mais peut-être m'avancè-je trop ?

Comment être intéressant sans être nombriliste ? Toute la problématique d'un blog n'est-il pas, intérêt qui tient tout autant à son sujet qu'à l'auteur et sa griffe...

Sur ce, promis, je vous trouve une copine et un copain du mois très vite...

09 mars 2008

Ah les victoires...

Quelques lignes sur ce non-évènement qui a lieu chaque année : les Victoires de la Musique.

Non-évènement, car les Victoires ne sont jamais le véritable reflet de la musique française, ou produite en France. Au delà de l'éternel question de la validité d'un prix quand on fait de la musique, du cinéma, de la peinture ou du macramé, quel intérêt y'a-t-il à refiler un prix à Vaness' qui a sa carrière, sa renommée et son public, quelque soit la qualité de la musique produite ?

Le grand hold-up honteux a été réalisé par Polnareff (pour qui je garde un minimum d'estime pour la pop qu'il a pu produire il y a 40 ans) pour la Victoire du meilleur concert, alors qu'en face il y avait pourtant l'énorme live de Daft Punk, un vrai putain de dancefloor son et lumière épileptique et joyeusement décérébrant.
Bon, c'était à prévoir, la coqueluche Renan Luce est la révélation (mouhahahahaha) de l'année et Nagui n'est pas drôle.

Dans les (rares) bons moments et quelques qualités de la soirée, la non-présence de Michel Drucker était un événement vraiment appréciable, beaucoup de musique a pu être entendue, Nagui parlait beaucoup moins que dans Taratata, le medley de Fatal Bazooka était la vraie révélation musicale de la soirée (un titre, un style, et un Michael Youn qui se faisait visiblement très plaisir), un hommage tout en guitare et en sobriété a été fait à Fred Chichin, Keren Ann est décidément douée et Dyonisos sont décidément cinglés.

C'est peu, je sais pour une soirée de près de 4h. Mais si les Victoires sont censées refléter le paysage sonore de la musique française, ben c'est quand même triste et ça donne surtout pas envie d'acheter des disques.

06 février 2008

Message de mon papa à 5 mois du retour

"Les français veulent travailler plus pour gagner plus".....( N.Sarkozy).
A quelle époque vit-on ? Nous donner le complexe de l'opulence ? Est-ce de la perversité ? Savourer la frénésie de la carte bancaire qui chauffe ? Est-ce vraiment de l'épanouissement ?
Mettons l'humain en surchauffe. Est-ce que consommer à outrance nous rend plus heureux ?
Vendre ses RTT, vendre du temps contre de l'argent, est-ce plus louable et bienfaiteur que d'échanger de l'argent pour du temps ?
Stress assuré, fièvre acheteuse, un choix unique entre travail et travail, consommez, consommez, ce n'est que le début, encore, d'accord ?...
Un gain de liberté ? A quel prix ?
Allons-nous connaître de forts taux d'absentéisme pour maladie ? Mais, au fait, a-t-on toujours le droit de tomber, pas exprès, malade ? Et l'accroissement des rythmes de travail, des rotations des salariés ? Est-on sûr de valoriser ainsi la motivation dans l'entreprise ? Tous les personnels de l'entreprise seront-ils sponsorisés par Spontex ? Sommes-nous à l'entière disposition d'un système ?
Un gain de liberté ? A quel prix ?
"Tant qu'il y a de la croissance, il y a de l'espoir...." Cela rend-il tolérable les grands écarts sociaux et l'individualisme égoïste ? La croissance n'est-elle pas un sédatif politique ?
La croissance pour la croissance ne génère que de l'injustice, et nous mène vers un mur de folie individualisée.
Avec ce registre on ne court pas vers l'éveil et l'émancipation du quidam !
Ne risque-t-on pas un désengagement social, politique ? La citoyenneté vaut-elle le coup de la défendre ?
Cette politique ne nous propose-elle pas que du cynisme que l'on injecte dans notre sueur ?
Le sens de nos vies n'est-il pas de vivre ensemble ?
Vivons avec nos moyens et des Valeurs humaines !
"Travailler moins pour gagner moins et vivre mieux"

A.D.

17 janvier 2008

Salut l'arti... euh, salut...

Bon ben voilà, ça devait arriver un jour. Comme certains grands (Desproges, Bourvil...) dont il ne faisait pas vraiment partie, soyons honnêtes, le cancer l'a eu. Voilà, il est mort. Bon, ben, toutes mes condoléances, mes respects, mes hommages, etc...

Comme me l'a très justement soufflé ma douce et tendre, une vraie et terrible question se pose. Un petit Gregory a le droit à tous les hommages du fait de sa maladie, et non du fait d'une carrière artistique somme toute très modeste et d'une qualité somme toute relative. Pour ce qui est de la qualité, sûr que Carlos n'est ni un grand interprète ni un immense chanteur ni une influence indéniable du post-modernisme artistique. Mais au regard de sa maladie (c'est grave le cancer et ça tue encore beaucoup) et de la famille d'où il vient, et aussi d'une carrière souvent au service d'une certaine banalité (d'aucuns parlerait de médiocrité ou d'une inéffable beaufitude) mais somme toute hétéroclite (homme à tout faire de Sylvie Vartan, c'est pas commun), il mérite tout autant une spéciale Star Academy et un numéro double de TéléLoisirs.

Mais franchement, je ne l'espère pas et je ne lui souhaite pas. Qu'il repose en paix, lui au moins.

Mais je trouverai ça cool qu'Oasis lui rende hommage. La boisson aux colorants, pas les anglais alcooliques qui grattent deux cordes et meuglent trois banalités incompréhensibles. Quoique, ça ne serait pas pire que leurs compositions.

04 janvier 2008

En 2008, j'ai hâte...

... De voir The Dark Knight, la suite de Batman Begins, un énorme retour à l'essence de Batman. Rien que pour Heath Ledger (vu dans Chevalier ou Les Frères Grimm) en Joker, et parce que Nolan est toujours à la réalisation et Christian Bale est toujours là en Batman.
... De voir aussi le futur Star Trek au cinéma, avec un casting aux petits oignons et JJ Abrams (Alias, Lost) au commandes, de revoir H. Ford porter le chapeau et le lasso de Mister Jones et de voir le grand délire de Michel Gondry avec Jack Black, Be Kind Rewind.
... De pouvoir aussi enregistrer (enfin) un disque avec les Jeudi12, pourvu qu'on y arrive.

... De voir l'ASM avec le Bouclier de Brennus dans les mains.

... De voir ce que ça va devenir Margot durant cette année, même si elle grandit vite, trop vite des fois...


Mais de manière étonnante, je n'ai pas hâte d'avoir d'autres nouvelles des déboires de Britney Spears, de aventures friquées et bling-bling de Nain-Nain 1er, et j'aurais plutôt hâte de voir pas mal de choses s'améliorer, mais c'est pas gagné : planète, massacre, faim, maladies....
Enfin bon, une bonne nouvelle quand même. Pas de Paris-Dakar cette année. Merci Al-Qaïda !

11 novembre 2007

Les Sentiers de la Gloire (et ce n'est pas une critique de film)


Dommage pour vous, si vous avez loupé la diffusion de ce grand, grand film jeudi sur Arte. Enfin, diffusé en clair sur une chaîne hertzienne, et en prime time, et ce à quelques jours du 11 novembre. Stanley Kubrick a fait deux films sur la guerre, sa logique et les hommes qui fabriquent tout ça, et les hommes qui subissent d'une manière ou d'une autre tout cela. La guerre, qu'elle soit grande, petite, courte, longue, propre, sale, froide, brulante, est toujours une merde infâme dont un petit nombre tire toujours profit à court ou long terme. La guerre est une folie et si vous en doutiez encore, il ne sert à rien d'aller la faire, regardez donc Kubrick, ou encore Apocalypse Now de Coppola. Il est bien beau de nous rappeler que subsiste encore quelques poilus, quelques survivants de ce théatre du massacre, il est bien beau de parader pour se souvenir que ce n'était pas forcément par esprit patriotique, mais simplement qu'il n'y avait pas toujours le choix. On commémore, on parade, on réjouit du sacrifice des enfants de la Patrie, mais on ne fait rien pour que cela ne recommence jamais, et surtout on s'offusque, parfois, qu'un film ose rappeler la bêtise des chefs, ces chefs qui ont envoyé ces poilus au Chemin des Dames, ces chefs qui fusillaient leurs propres soldats pour redonner le moral aux troupes...

02 octobre 2007

Brèves diverses et variées

3-4 bricoles en fait, qui ne feront jamais de posts à part entière mais que j'avais envie d'afficher ici...

Tout d'abord, grâce à mes amis (mais ils ne le savent pas) de Fluctuat, j'ai pu découvrir, que Radiohead sortait enfin son nouvel album, sans label officiel (ils passent quand même par la structure de w.a.s.t.e., qui est leur organe de propagande, merchandising, etc...) et donc autoproduit. Il a pour doux nom In Rainbow, n'est en vente (prè-commande pour l'instant) que sur le net pour le moment et sous 2 formes : la première, à prix libre propose le téléchargement du CD1 (disponible le10 octobre), la deuxième est une Discbox avec 2 CD et 2 vinyls, le tout pour 40£ soit un peu moins de 60€, le tout disponible le 3 décembre. Vous vous doutez bien que j'ai commandé la Discbox et que je suis déjà trépignant d'impatience.

Sans transition, que se passe-t-il dans les cerveaux des créatifs de la boîte de pub qui a pondu les derniers spots de la Nintendo DS pour le programme d'entrainement cérébral bidule truc du Docteur Machin. Dans une version plus internationale, nous avons la toujours délicieuse Nicole Kidman, et dans une version plus franchouillarde nous avons la très célèbre et universellement bandante... Michèle Laroque. Oui je sais, ça ferait même débander le grand Rocco. Certes, Nicole Kidman fait un peu plante d'ornement dans ce spot, plante d'ornement classe et au minois agréable, mais plante d'ornement quand même. Mais c'est Nicole Kidman. N'y a-t-il pas d'actrice plus sex-symbol en France que Michèle Laroque ? D'accord, ça aurait pu être Véronique Genest, et je sens la vacuité de cette brève et de ce coup de gueule, mais vous admettrez tout de même que Nicole, c'est pas le même standing que Michèle.

J'ai maintenant la TNT. 18 chaines, c'est à dire 3 fois plus qu'avant. Résultat ? C'est trois fois plus long pour faire le tour de zapette avant d'aller au lit, mais y'a quand même 3 fois plus de rien. Mention spéciale à NT1 qui a racheté tout le stock de films du dimanche soir de M6, ces films qui ne font plus d'effet passé l'âge de 14 ans. Dans le haut du panier du vide, on trouve les inénarrables Next et Exposed, 2 émissions où des gens (des acteurs ?) passent des épreuves pour avoir le droit d'avoir un RDV avec un bellâtre ou une bimbo. Il y a quand même 2-3 trucs qui sortent du lot : That 70's Show (enfin correctement diffusé en France en clair après le désastre France2) et Futurama sur NRJ12, Spin City (ah, Michael J. Fox..) et Doctor Who (putain, ils sont fort ces Anglais) sur France4, Arte toute la journée et... c'est a peu près tout. Ah si, y'a Clermont Première, mais c'est chiant aussi depuis qu'ils ne rediffusent plus les Jeudi12.

Pour finir, quoi de neuf au ciné ? Control, biopic d'Anton Corbjin (grand clippeur au demeurant) sur Ian Curtis, chanteur suicidé de Joy Division, qui doit sortir demain et de manière surement très confidentiel en tout cas par ici. En novembre, le très attendu Beowulf de Zemeckis, rien à voir avec le nanar cosmique de Christophe Lambert, et en décembre l'adaptation du magnifique Je suis une Légende de Richard Matheson (un bouquin sur un mec qui se trouve être surement le dernier homme sur Terre, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut croire qu'il est tout seul), avec Will Smith et réalisé par Francis Lawrence, coupable du très potable Constantine, mais je crains tout de même qu'il ait fait de cette histoire terriblement dure et touchante un gros actioner décérébré.

Ah, dernière chose, ça y est, je suis arrivé aux 1000 visites sur ce blog, ce qui ne veut pas dire 1000 visiteurs, en tout cas vu l'explosion inversée du nombre de commentaires ici, ça doit âtre les mêmes 5 personnes (dont moi), qui viennent ici 5 fois par jour pour jouer au jeu du rugby tout nu (si, si, regarder en dessous). Merci en tout cas de continuer à me lire, même si vous ne me le dites pas souvent dans vos commentaires.