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30 septembre 2008

Ma nouvelle lubie de geek -suite-

Vous n'imaginez pas l'excitation que j'avais en tombant, à l'entrée de ce dépôt-vente au Mont-Dore, sur cette Sega Dreamcast. Pour les non-geeks ou les plus jeunes, c'est juste la dernière console que Sega a produite et commercialisé, sachant qu'à part la MegaDrive, la plupart des consoles de Sega, bien que souvent pionnières en bien des points, se sont toujours fait bouffées par les concurrents.

Ma première console était une Sega, et au fond de moi, j'aurai toujours un petit crush en plus pour la firme au hérisson bleu. J'ai toujours préféré les loosers. Pour moi, gamin, Sega avait une image de marque marginale, dans le sens punk à chien, pas très conforme, succés limité. Mes camarades à l'époque avaient d'ailleurs plus de Nintendo que de Sega. Déjà un geek sans le savoir, je vous l'ai déjà dit !

Quel intérêt de rebrancher alors ses vieilles consoles ? D'abord, je le savais, je savais qu'il fallait que je garde précieusement mes vieilles bécanes, même si leurs jeux et leurs performances font plus office de Pong 3G que de MMORPG en 8D cadençant à 45896582Hz. Parce que tout ça a le goût de la nouveauté de l'époque, et que l'époque des consoles cinquième (PSOne, N64,) sixième (PS2 ou Dreamcast) ou septième (Xbox 360 ou Wii) génération nous paraissaient autant un futur inaccessible et fantasmatique que devait paraître l'an 2000 au gens des 50's. Parce que tout ça à le goût de l'enfance finalement.

Et pourquoi la Dreamcast? Un vrai retour dans le futur du retogaming, je l'accorde. Tout simplement par segaphilie. Un peu comme Atari (bien plus poisseux tout de même en terme de console que Sega), Sega a combiné un vrai pif de précurseur (un modem intégré à une console, les premiers c'est Sega avec la Dreamcast, la deuxième console portable couleur, c'est la GameGear de Sega) avec des échecs ultra cuisants comme le MegaCd pour la Megadrive, la Saturn ou l'extension 32X toujours pour la Megadrive. Avec la Dreamcast, j'ai (presque) trouvé l'alpha et l'omega de mon côté gamer, toujours et pour toujours attaché au hérisson bleu, avec d'un coté ma MasterSystemII (j'ai pitête bien un plan pour choper la I) et de l'autre la Dreamcast.

Et de fait je me mets aux grosses manettes, moi qui trouvait celles des X-Box injouables et qui, nostalgique, regrettait l'époque où on arrivait à faire presque autant de chose avec 2, maxi 6 boutons et un paddle.

29 septembre 2008

Ma nouvelle lubie de geek

Et ma petite dernière (une misère dans un dépot-vente du Mont-Dore)...


Je vous en parle très amoureusement dans ces prochains jours...
En attendant, je suis preneur de tout ce qui se prénomme Atari, Megadrive, MegaCD, Master System 1, et tout ce qui ressemble à des jeux pour les trois bestioles ci-dessus. A bon entendeur !

22 septembre 2008

Demande, et je répondra... (#2)

Question d'Arthur : L'olympiqe lyonnais de Jean Michel Aulas (il faut présiser vu qu'il a un poste au sein du conseil de la FFF) bénéficie t'elle d'un traitement de faveur en L1 ??

Et comme je m'engage depuis quelques temps à traiter toute question ou problématique que quiconque me laissera en commentaire, voici ma réponse.

Nous avons l'arbitrage le plus sérieux du monde, je tiens à le rappeler. Sérieux en tout, et de fait même des fois dans un certain laisser-aller. Mais tout cela n'a rien à voir avec la personnalité sans tâche, sans reproche et absolument impartiale de Monseigneur Aulas.
Tout cela c'est une question de gastronomie. Les arbitres français sont très sérieux surtout avant les match. On parle de Lyon, bordel de merde, pas de Bondouffle. Lyon, c'est pas rien question bouffe. Si je vous dis Bocuse, tout de suite ça une autre gueule qu'un vulgaire Buffalo Grill au bord de l'autoroute du soleil. Quenelles, cervelas, jésus, et même le cul des prostituées lyonnaises au bord du Rhône dans une Xantia c'est de la gastronomie !
Et tout ça, les arbitres le savent. Du coup ils s'empiffrent comme des porcs avant, parce que faut pas qu'ils traînent après les matchs sinon Bobonne gueule, et du coup c'est le drâme pendant le match. Ils ont la tête ailleurs, encore dans l'assiette, des renvois d'andouillettes leur rappelle ces affluves aphrodisiaques dans ce petit bouchon, avant le match. Et puis le Côte du Rhône... Du coup, ce sont les adversaires qui trinquent.

Que faire alors ? J'ai ouï dire que pour changer tout ça, une charte de bonne conduite allait être proposée par Aulas Notre Guide Suprème à Tous aux arbitres pour qu'ils fassent le match à jeun et qu'en échange un panier repas de spécialités locales, qu'ils pourront partager avec Bobonne il va s'ans dire, leur sera offert à la fin de chaque match. Qui osera dire après que le Guide Intergalactique Sa Sainteté Immaculée et Parfaite JMA n'est pas sportif ?

Je ne vois pas d'autre explication, surtout quand on me propose un chèque non rempli signé de la main de Sa Magnificence.

18 septembre 2008

Etre positif : une idéologie en soi

De quoi se mêle le président de ma République ? De tout, me direz-vous, et c'est vrai. Mais mon épine dorsale se hérisse quand il me dit que j'ai besoin de plus de spiritualité, que c'est bon pour moi et pour mon teint.

Mon épine se hérisse un peu plus quand il me parle d'une laïcité positive. Tiens, un adjectif à laïcité ? Moi j'ai toujours pensé que ce mot se suffisait à lui-même, et qu'il n'avait point besoin de quelconque adjectif. Décortiquons donc rapidement ce que positif peut bien venir faire là-dedans.

Tout d'abord, positif nous laisse plusieurs choix : le positivisme d'Auguste Comte, la positive attitude de Raffarin/Lorie, enfin positif comme élément bénéfique, en opposition à un négatif donc sémantiquement pas bien. Le premier, basé sur un culte de la science et une idéologie de la suprématie de la raison (donc une spiritualité laïque et athée pour résumer, visant à supprimer les croyances et ne laisser place qu'à la pure logique de l'homme, un avènement d'un Grand Homme par la science seule capable de mener l'humanité à son accomplissement), sera écarté, bien qu'ayant en commun l'idée de la nécessaire présence du religieux dans la gouvernance d'un peuple. Le deuxième est une boutade.

C'est donc au troisième que je vais m'intéresser en tout de suite posant les points sur les I. Avoir ajouté un adjectif comme positif à laïcité place de fait une opposition avec la laïcité issue de 1905. Sous couvert d'évolution de ce principe, on introduit surtout une bonne laïcité (positive, gentille, ouverte, charitable) et une mauvaise (une usine à athée, des religions traitées de manière égale, une possibilité de penser et de vivre sans une moralité religieux qui s'occupe de nos fesses). Et introduire la question morale dans la laïcité (bien ou mal, bonne ou mauvaise, gentille ou méchante) est la pire trahison faite à la République. Il n'y a aucune question de moralité à se poser dans le principe de laïcité, car c'est juste un principe de vivre ensemble en se disant que la religion c'est chez soi et que c'est bien suffisant car il y a tant d'autres prétextes pour jouer à qui pisse le plus loin. Un état laïque ne se préoccupe pas de la spiritualité de ces citoyens. Point. Et l'argument de dire qu'avec un peu plus de spiritualité, le siècle des grands abattoirs n'aurait peut-être pas été aussi terrible est irrecevable. Je rappelle que l'église catholique n'a pas été spécialement inquiété dans son ensemble en 39-45, et que les trois religions du Livre sont des religions prosélytes, donc par principe je veux la Paix dans le monde à condition que ça ne soit que moi qui la prêche. Je rappelle aussi que le grand Charles était un fervent catholique, mais qu'il n'a jamais touché à la laïcité.

Je veux que les personnes qui me représentent, même si je n'ai pas voté pour elle, me lâche la grappe. Je veux pouvoir vivre sereinement sans dieu, et qu'on ne me le reproche pas. J'ai suffisamment à faire avec les Témoins de Jéhovah qui sonnent à ma porte, l'État n'a pas besoin de faire la même chose. Je veux pouvoir lire, baiser, réfléchir, conduire, travailler, écrire, imaginer sans une once de spiritualité, car je n'en vois pas l'utilité. Grand bien leur fasse si d'autres en ressentent le besoin, s'ils ont besoin de cette béquille pour trouver un sens à quoi que ce soit. Nicolas, déjà que je me trouvais pas des masses d'atomes crochus avec toi, là je vais commencer à te détester si tu commences à m'obliger à croire à des superstitions, même multiséculaires.

Le non-sens de ma vie est réel mais les événements qui l'emplissent me suffisent amplement à trouver des poussières de bonheur et de bien-être intellectuel.