Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

30 décembre 2009

2009, annus comme d'habitus

Que peut-on espérer d'une année dans laquelle on place autant d'espoir ? Rien.

Banques, finances, environnement, guerres, conflits, élections. Au mieux rien n'a bougé, au pire c'est un fiasco. On ne peut changer quoi que ce soit en souhaitant garder les choses tel quelles : les près carrés, les petits et grands pouvoirs, les divisions qui nous arrangent plus que les unions.

Je me demande si la dernière année où j'ai vraiment senti que le vent tournait est l'année de la chute du Mur. Je ne suis pas dupe, car cela a été un véritable appel d'air pour le capitalisme, comme une maladie opportuniste sur un patient atteint du SIDA, mais il y a eu quelque chose, ne serait-ce qu'un instant.

Il n'y a pas eu de messie en 2009, et Obama, et c'était plus que prévisible, n'a rien changé. Il n'a jamais été le vecteur d'un changement quelconque, il est juste l'alternance démocrate après une décennie républicaine, comme d'autres avant lui. Point à la ligne.

Copenhague est un échec, là encore prévisible. Il y a encore 20 ans, l'écologie était un projet politique, au même titre que l'anarchie, le capitalisme ou le communisme. Et comme le communisme, l'écologie s'est fait peu à peu marketée, assimilée, à force de concessions et de guéguerre de pulls en alpaga. L'écologie est devenue part du capitalisme, objet de consommation, boite à idée, thème de campagne. Elle n'est plus un idéal politique, elle est le nouveau politiquement correct, la nouvelle bonne conscience capitaliste. Alors pourquoi cette grande réunion a échoué, pourtant mené par nos leaders éclairés tous convaincus que le capitalisme est la seule voie possible ? Parce que l'écologie en tant que système n'est pas compatible avec une logique de marché, car à la fin, s'acheter un droit de polluer n'est qu'un nouveau marché avec un emballage vert du plus bel effet, mais ce n'est qu'un emballage.

Alors que reste-t-il ? Le seul espace de résistance, de révolte est peut-être l'amour. Non pas un idéal hippie, tous frères, all you need is love. Non. Mais l'amour en tant qu'espace de construction, espace de relations uniques et incontrôlables. Il ne changera pas le monde, il se vend aussi (là encore, un emballage, une étiquette), mais il est un ilot de résistance, un Vercors intime, lieu de partage et de secrets, d'improbabilité et de danger, de liberté enfin, jamais acquis totalement, toujours à consolider. Quand toutes les utopies seront mortes, j'ai joie à penser qu'il restera celle-là, quoiqu'il arrive.

06 décembre 2009

La vie révée de Jack Bauer


Jack Bauer a une vie de merde. Entre 2004 et 2013 (s'il l'on prend en compte la chronologie de la série), il a eu 6 journées de merde où il a, à chaque fois, risqué sa vie, son job, sa famille pour sauver le président, le monde, une grande métropole, l'Amérique et j'en passe.

Vous allez me dire : c'est pas le premier à sauver le monde dans des conditions de merde, et vous aurez raison. Mais a-t-on déjà demandé à James Bond, à John MacLane ou même à Superman (qui lui en plus est invincible ou presque) de faire ce genre de job en seulement 24 heures, sans avoir le temps de faire une petite sieste, boire un coca, prendre 5 minutes pour se poser et souffler, genre pour aller manger un cheeseburger, se laver les dents, écouter un disque de Dolly Parton ou mater un porno ?

Alors oui, il cotoie le Président des Etats-Unis d'Amérique, et c'est vrai que c'est pas donné au premier gratte-papier du FBI, ou au premier troufion des Meuwin's qui passait par là. Mais a-t-on jamais pensé, dans les hautes sphères de l'administration US, que ce mec-là aurait peut-être bien, un jour ou l'autre, envie de faire adada avec ses petits enfants, inviter des voisins à un barbecue ou ne pas avoir besoin d'un an et demi de vacances minimum pour se remettre physiquement et psychologiquement de ces journées de merde ?

Ce mec-là doit vivre, la peur au ventre, chaque jour avec l'idée qu'aujourd'hui va peut-être, à cause d'un couillon pyromane kamikaze avide de pouvoir et de notoriété perverse et destructrice, se transformer en 24 heures à courir partout, à braquer en quasi-permanence un flingue à vous en refiler des troubles musculo-squelettiques, à en chier pour que se maintienne coute que coute la bonne marche de l'ordre mondial capitaliste.

Je crains fort, malheureusement pour lui, qu'il ne finisse sa vie au mieux dans une maison de repos, au pire dans une cellule capitonné, assailli par des délires conspirationnistes et autodestructeurs, où des infirmiers blasés lui répéteront oui, c'est ça monsieur Bauer, avant de sauver le monde vous allez être gentil et prendre vos jolies pilules bleubleues et arrêter de prendre votre caca pour un vecteur de transmission d'un anthrax tueur génétiquement modifié...

26 novembre 2009

Pauv' chtite victime !



Il a une bonne bouille, hein ? C'est qu'on lui donnerait presque le Bon Dieu sans confession à ce brigand au visage poupin et au sourire confondant.
Revenu d'outre-tombe en 2009 avec son bouquin où il se dédouane allégrement et donne des leçons d'éthique à la finance internationale. Ca vous fait sourire ? Moi aussi. Il se pose presque comme victime du système, comme pauvre petit pion éatnt persuadé du bien-fondé et de l'éthique (il dirait morale) de ses actions à l'époque où il était le maitre du monde, alors qu'il n'a jamais travaillé que pour ses actions, ses titres boursiers.
Ce mec là n'a vendu que du marketing, du vent (ah, Vizzavi...), sciemment, et a été un des acteurs clé de la bulle spéculative du début des années 2000, dont les mécanismes, et surtout les motivations (faire un max de frics sur le dos d'andouilles ou de pauvres gens), sont sensiblement les mêmes qu'il y a un an. Mais ces gens-là n'ont jamais l'intelligence de se remettre en question, sauf s'il faut le dire parce que l'esprit pense en terme de marketing pas en terme de reflexion intérieure, mais toujours l'outrecuidance de dire l'inverse et son contraire, et de se croire fin et important.
Lui, dans les cinq minutes suivant le Grand Soir, il aura le droit à un sort que même Edwige Antier n'ose imaginer. Mais avant cela, qu'on arrête de lui donner de la parole dans les médias. Ce type-là n'a rien à dire, et encore moins quand il ose dire qu'il ne comprend pas de quoi on l'accuse et qu'il est une victime de tout ça et qu'en plus il a tellement changé maintenant. Il n'est juste qu'un VRP un peu plus malin que les autres. Juste ça.

19 novembre 2009

Eloge aux tricheurs


Vous la vouliez, la qualif' ? La voilà ! Viva Ray ! Viva Titi !

Le rejouer ? On a aussi qu'à rejouer le match Argentine-Angleterre de la coupe du monde 1986, avec la fameuse main de Dieu de Maradona... Et puis le match France-RFA de 82 à Séville aussi...

La victoire ne se mérite pas, pas plus dans le sport qu'ailleurs. C'est une idiotie et d'un angélisme primaire. La triche et la filouterie sont inérentes à tout sport de compétition, collectif ou non. On se plaint assez des arbitres, des filous adverses, pour avoir la décence de ne pas la discuter. La seule vraie valeur que le sport de compétition véhicule est que seule compte la victoire, quelque soit la manière. Sinon, les Pays-Bas de Cruyff auraient été les maitres du football de la fin des 70's et, à nous écouter, les Français les rois de quasi tous les sports...

Nous ne sommes pas meilleurs, plus vertueux, plus gentils que d'autres alors cessons de faire nos vierges effarouchées et nos précieuses ridicules et disons-nous surtout que tout ça ne changera rien à notre situation sociale, sociétale, psychologique, etc... Tout ça n'est qu'un immense Tranxen. Demandez aux algériens...

La France a gagné. Elle jouera la coupe du monde 2010.

What the fuck and much ado about nothing...

17 novembre 2009

Copinage


Pour ceux qui aiment le rock qui tâchent, et qui trainent du coté de Clermont-Ferrand...

08 novembre 2009

Une histoire de mon (ex) métier - Formations An 1

(épisode prcédent)

Sans vraiment le savoir, la promo 2001-2004, dite ES-T, allait être une des 3 ou 4 dernières à faire l'ensemble de la formation dans les locaux, chance que les promos 2005 et 2006 n'auront pas, essuyant les plâtres d'une réunification en l'ITSRA des deux écoles d'éducs du Puy de Dôme, l'EPIRES et l'UFTS, dont l'intérêt pédagogique est loin encore de me convaincre. Je ne suis pas naïf cependant, car l'argument principal a toujours été la mutualisation des moyens et l'économie financière, mais cela nous éloigne de notre intitulé.

Les vieux de la vieille, ceux qui ont connu le Château, les locaux originels de l'UFTS (je vous parle d'une époque qui découvrait la new wave et Bernard Tapie), vous diront que, eux, ont vécu l'Âge d'Or. Peut-être ont-ils raison, mais peu importe, car on trouve toujours qu'à notre époque, c'était vraiment mieux.

Rentrée en septembre, paysage bigarré. Une majorité de personnes entre 25 et 30 ans, des femmes pour les 3/4 de la promo. Avec mes vingts piges même pas encore arrivée, j'étais peut-être à un ou deux mois près, le plus jeune. Quelques personnes au delà d'une trentaine d'années, quelques autres au delà de la quarantaine, dont une ancienne aide-soignante, avec homme et enfant, ayant décidé de remettre sa carrière à plat et de reprendre presque tout à zéro. Je ne vous cacherai pas que ces 3 ans de formation ont été pour elle, souvent, un effort usant presque sa motivation, mais elle a eu son diplôme, et c'était loin d'être immérité. Un autre venait là, après deux maitrise, dont une de philo, ancien travailleur à la chaine à Michelin, s'étant confronté au monde du travail, par principe et qui venait là surement car cela correspondait à sa vision d'un travail conforme à son éthique. Un esprit brillant, loin d'en imposer pourtant, avec beaucoup d'humour.

Et il y avait une bande de branleurs, dont j'ai rapidement fait plus ou moins partie, tout du moins en première année. Une bande de 6 ou 8 mecs de 20-25 ans, frondeurs, plus ou moins fétards (j'étais dans les moins, le jeudi, jour des fêtes, étant le jour d'X-Files et rien n'aurait pu me faire rater X-Files), se réclamant volontiers (et ridiculement) anars, séchant certains cours pour se faire des tournois de PES sur Playstation.

En même temps, un peu de décoinçage du séant ne me faisait pas de mal, mais j'ai toujours posé une certaine distance. Pourtant, sans nul doute, si la première année a été la découverte de la psychanalyse, de la sociologie, de Foucault, de la folie dans le cadre de mon stage, de l'anthropologie et donc enfin une formation qui satisfasse ma curiosité, je m'y suis inclus comme un petit con, prêt, par défi envers un formateur sensé me faire réfléchir sur mon stage, à quitter la formation pour aller travailler sur mon lieu de stage, première expérience dans l'éducation spécialisée qui me semblait LA vérité de celle-ci, le lieu vrai et unique de l'exercice de ce métier.

Le jour de bilan de première année, j'y suis allé comme, encore, un petit con avec un t-shirt déclamant "Respect My Authority", alors que je faisais face à ma responsable de promo et à ce même formateur. Cela a été un échec et je me suis fais descendre pour de bonnes (mon attitude, malgré mes capacités) et de mauvaises (il m'avait clairement pris en grippe) raisons.

En septembre 2002, je n'étais pas sûr encore pouvoir poursuivre en deuxième année et ce dès la rentrée, et ça a été la première claque. La deuxième a été de découvrir dans mes écrits de première année le papier de notes du formateur, qui avait écrit "c'est un danger pour la profession". Enfin, lors de l'édition 2002 du festival Traces de Vie, organisé par l'UFTS, des membres du groupes des branleurs ont, passablement éméchés, fait un esclandre ridicule lors d'une projection suivi d'une réception. Je me suis dit alors que cette voix n'était pas la mienne, qu'il était temps de passer à autre chose et que l'on pouvait se marrer sérieusement.

Il m'a fallu au moins une deuxième année pour ça.

03 novembre 2009

Le copain du mois (novembre 2009)...

... n'est pas celui que j'avais envisagé. Mais l'actualité est parfois plus forte. Claude Levi-Strauss est mort aujourd'hui à 100 ans. Voilà l'un des penseurs que j'ai découvert lors de ma formation d'éducateur spécialisé, et l'un de ceux qui m'ont vraiment marqué, avec Michel Foucault et Lacan, ces penseurs qui, finalement, à un moment où à un autre ont jeté les bases et fait surgir le structuralisme.

Attendez-vous donc aux messages saluant le grand homme, béatifiant le penseur, du gouvernement aux précieuses ridicules béachelliennes, qui se gargariseront de la portée de sa pensée et se feront les chantres de celle-ci, impudiques phagocyteurs.

A l'heure où l'on réflexionne sur une identité nationale, on ferait mieux de relire ses livres, si tant est que réfléchir sur ce qu'est une civilisation et une culture puisse être à la portée de certains cerveaux étriqués, bien prompts pourtant à l'éloge d'un homme que ces bavards ne connaissent que par l'article wikipédia gentiment faxé par leur attaché.

Goodbye Claude. Il n'y a pas que les tropiques qui sont tristes ce soir.

02 novembre 2009

La copine du mois (novembre 2009)


Antje Traue

Jamais entendu parler d'elle avant Pandorum... Mais donnez-moi un joli minois, un patronyme sonnant, à mes oreilles, très exotique, une belle présence à l'écran et des formes agréables, et il ne m'en faut guère plus pour en faire une copine du mois !

30 octobre 2009

Ca fait du bien

Oui, ça fait du bien de se dire que la justice fait son travail. 1 an de prison ferme (plus deux de sursis) pour Charles Pasqua. Il les a eu alors qu'il avait toujours échappé à une condamnation aussi lourde.

Alors Charles a sorti sa panoplie de parrain, du dur, d'ex big boss des flics, de grand méchant loup de la République. Il a sorti les dents en mouillant tout ses ex-copains et en exigeant la levée du secret défense. Et à première vue, on peut se dire : mazette, il a plus rien à perdre, il balance, ça va chauffer chez les ex-RPR, un peu de ménage dans les arcanes de la République !

Et puis en regardant dans le détail, on se rend compte qu'il gesticule beaucoup, montre les dents, grogne mais que ceux qu'il désigne doivent bien rigoler. Même le juge qui vient de le condamner doit bien se marrer, et se disant qu'à 82 ans, le vieil animal politique devrait peut-être penser aux lunettes.

Sur quoi est-il condamné ? Sur la vente d'arme au pays en guerre (civile) qu'était l'Angola à l'époque ? Mais depuis quand est-ce condamnable, autrement qu'éthiquement ?

Non, Charles Pasqua n'est pas condamné pour avoir participé à la vente d'armes, mais pour n'avoir pas refuser poliment de s'enrichir personnellement dans le cadre d'un contrat public et de faire jouer des réseaux de copains pour cela. Trafic d'influence, je crois que cela s'appelle, et ce n'était pas la première qu'il était accusé de ce genre d'infraction (même si cela a abouti à un non lieu dans l'affaire Pétrole contre Nourriture). Et d'autres affaires sont en cours à son sujet. La seule chose qui le sauve, tout de suite, est son immunité dûe à son mandat de sénateur.

Cette réaction grandiloquente ressemble plus à un homme plus menacé que jamais, poussé dans ses retranchements, sans véritable soutien. Il était temps. Et un ex-président de la République va peut-être y avoir le droit bientôt, et ce sera aussi normal qu'il s'explique devant la justice. Et l'âge ou l'ancienneté des faits n'est pas une excuse. Justice doit être faite, pour tous.

28 octobre 2009

La mise à mort du travail


N'en déplaise à notre Président, si prompt à dénigrer le service public de télévision, voilà la preuve que celui-ci sait faire son travail, quitte à être à contre-courant du travailler plus, de la remise en cause du temps de travail, du code du travail, du bonheur par le travail et de la remise au firmament de la fameuse valeur travail, bien plus importante que tout le reste.

La première partie a été diffusée samedi soir, et rediffusé la nuit précédente très tard (ou très tôt, question de point de vue) et la seconde est diffusée ce soir à 23h05 sur France3. Loin d'être partisan, il démontre tout de même la lente mais efficace mise en conformité des esprits avec une certaine idée du travail, particulièrement dans le domaines des services, non plus justement comme service mais comme abrutissement au nom du client-roi, de la productivité exponentiel et de la standardisation implacable des gestes et des mentalités, causant souffrance physique et morale. Le travail et son organisation tel qu'elle est pensée depuis une vingtaine d'années reviennent finalement à une exploitation des travailleurs, ressources à peine humanisées, qui ne portent surtout pas ce nom. Enfin et surtout, si les suicides, les souffrances, les douleurs sont mis régulièrement à jour dans les média, il apparait que peu ou personne ne met en doute, ne questionne, ne remet en cause cette organisation : la résignation est la plus grande victoire de ce système.

Ce documentaire fait haïr le travail et ne m'engage guère à arrêter mon congé parental plus tôt que prévu. Surtout il me questionne énormément sur la suite que je veux donner à ma vie professionnelle. Je suis du genre à me syndiquer, à contrarier la bonne marche en avant, à me méfier toujours du pouvoir et de la hiérarchie en la respectant toutefois. Je ne suis pas un bon employé dans ce système car je ne peux me résoudre à laisser ma conscience et mon libre arbitre aux vestiaires.

Dans tous les cas, je ne peux que fortement vous conseiller de regarder la télé ce soir à 23 h00, même si ça enrage.

25 octobre 2009

Pique, nique, douille...

Toi aussi joue au grand jeu du jour (catégorie politique internationale) !

Attention... question !
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Qui sera président de la Tunisie demain soir ?


Attention, il y a un piège : un intrus s'est faufilé dans la liste des possibilités d'une remarquable unicité démocratique. Sauras-tu le débusquer ?






22 octobre 2009

Dilemme avant un moment historique

Dans les prochains jours, un moment historique va avoir lieu. Alors qu'on fête cette année les 20 ans de la chute du mur de Berlin, un autre mur va tomber dans les prochains jours. Une décision, que j'ai prise, va bouleverser toute la physionomie de mon foyer car rien ne sera plus jamais comme avant.

Presque que 10 ans de vie commune, de nombreux mélanges, rapprochements, assemblages divers ont permis au foyer que ma chère et tendre et moi formons de se constituer, et cela a donné entre autre deux jolies petites filles. Armoire commune, verre à dent commun, lit conjugal, bibliothèque te dévédéthèque commune, tout cela fait partie depuis longtemps de notre quotidien.

Seul un espace, un bastion, aussi hermétique que le mur de Nicosie, était encore farouchement et jusqu'à récemment opposé à un quelconque rapprochement : mes CD. Depuis des années, je maintiens une barrière hermétique entre mes CD et les siens. Et si nous partageons la platine, les disques étaient sans discussion possible rangés dans deux meubles séparés, l'un où régnait le bon gout et l'ordre (le mien) et l'autre le bazar, autant visuellement que qualitativement (elle a quand même quelques bons CD).

Sans rire, je crois que c'est cette année anniversaire de la chute du mur, coïncidant avec nos 10 ans de rencontre, qui m'a fait prendre cette décision. Ses disques vont enfin intégré ma discothèque et découvrir la joie et le bonheur d'être rangé par ordre alphabétiques d'artistes, et par artistes par années de sortie de l'album (le seul classement véritablement viable à terme, et j'en ai testé un paquet). Cela faisait des quelques années qu'elle me le demandait, et c'est bientôt chose faite. Bientôt car j'ai un dilemme.

Attention, ce dilemme ne concerne pas ses CD, mais étonnement les miens. J'ai un vrai problème avec Frank Black. Où dois-je ranger Bluefinger et Svn Fngrs, sachant qu'il les a publiés sous le pseudo Black Francis, et non sous celui de Frank Black ? La logique de mon classement voudrait que les albums "Frank Black" soient rangés à B, et "Black Francis" à F, mais une petite voix me dit de les laisser ensemble. Quelqu'un pour m'aider à résoudre se dilemme potentiellement porteur de lourdes insomnies ?

14 octobre 2009

Avizalapop

Pas de blog au moins jusqu'à vendredi pour cause de départ à Paris et concert des Pixies.

See you soon !

10 octobre 2009

Petite fierté personnelle

Dr Strangelove just earned a 250k Star Medal in the NEW Bejeweled Blitz!
This is the ultimate medal that can be earned in Bejeweled Blitz! Dr Strangelove earned this medal with a score of 337,200, which is one of the best scores in the world!


Facebook est un monde merveilleux... Et comme il est doux d'avoir ses 30 secondes de fierté.

C'est la saison, non ?


Vous aussi vous voulez bruler votre sorcière, mais les hautes sphères de la culture et de la politique vous sont trop éloignées pour vous trouver votre Denis Robert, votre Polanski ou votre Mitterrand à vous ?

Vous devez surement avoir dans votre voisinage un compatriote moralement douteux, avec une vague expérience limite confiée un soir de beuverie ? Dénoncez-le, trainez-le dans la boue ! Vous verrez, ça fait du bien, ça soulage, ça libère des endorphines.

Ca a l'air en tout cas vachement plus moralement acceptable, si l'on en juge par la grande majorité des réactions à l'égard des personnes sus-cités. Nous ne sommes qu'une bande de hyènes.

04 octobre 2009

Le copain du mois (octobre 2009)


Michael Keaton

Beetlejuice ! Beetlejuice ! Beetlejuice !
Il reste mon Batman préféré, quoiqu'on en dise. Un acteur grande classe, trop rare au cinéma. Je crois bien que je vais me refaire pour la énième fois ses films burtoniens, et pourquoi pas, un petit Jackie Brown en dessert dans la semaine...

03 octobre 2009

La copine du mois (octobre 2009)

Hayden Panettiere

La cheerleader invincible de Heroes, dont la saison 4 vient de débuter aux States. Youpi !

23 septembre 2009

(Mise à jour du post précédent ) Blood Bowl PC


Depuis hier, je me suis penché sur la version PC de Blood Bowl, dont j'ai chroniqué le portage DS dans le précédent post.

Et mâtin, on joue tout de même dans une autre catégorie. Loin de moi l'idée de comparer, car la comparaison ne peut tenir, les deux versions en terme graphique (cinématique de toute beauté, terrains classieux, tronches impeccables), en revanche question jouabilité, durée de vie et prise en main, la version PC est quasi parfaite. Si vous savez lire, cliquez sur le bouton gauche pour sélectionner un joueur et droit pour lui faire faire une action, et appuyer avec votre main gauche sur la barre espace, vous pouvez jouer à Blood Bowl.

La vraie nouveauté, et sur laquelle j'étais plutôt sceptique question jouabilité, est sur le mode temps réel. Il y a toujours le choix de jouer comme sur le jeu de plateau en tour par tour, mais le mode en temps réel vous permet de jouer un match comme vous pouviez l'imaginer, mais jamais vraiment le jouer. C'est pas simple au départ mais c'est rapidement très fendard, et très addictif. De plus le système de campagne est très bien fait et on retrouve ce que l'extension Zone Mortelle avait apporté au jeu de plateau : ligues, évolution des joueurs, coups fourrés, achat de star, importance du public et des pom-pom girls.

Question choix d'équipe, c'est fourni (8 races sont présentes), même si (mais je pinaille un peu) on aurait pu souhaiter la présence d'autres absentes telles que les elfes noirs, morts-vivants, vampires, nains du chaos, amazones, halflings (chauds à jouer mais drôles quand même), ogres, nurgles, nordiques ou hauts elfes. Mais il semble qu'un add-on soit plus ou moins dans les tuyaux, alors croisons les doigts pour que toutes ces équipes soient présentes.

Contrairement à ce que me disait David dans son commentaire sur le post précédent, je ne trouve pas qu'il soit simple de gagner, même en temps réel. Pas plus tard qu'hier soir (en difficulté normale), j'avais un écart de trois touchdown d'avance sur une équipe de nains, j'ai fini à deux doigts de la correctionnelle en m'en faisant remonter deux. La vrai qualité du jeu est finalement d'avoir le choix entre deux plaisirs distincts mais d'une difficulté similaire : le temps réel (très arcade) et le tour par tour (très plateau, sensations intactes).

Chapeau bas à Cyanide, le studio qui a réalisé ce jeu, car jusqu'aux magnifiques terrains et aux commentaires des matchs, le plaisir du jeu tel que je le jouaix il y a quelques années est intacte, et l'esprit plus que respecté.

18 septembre 2009

L'Humeur Gameuse D'En Ce Moment

L'avantage avec des petites filles qui grandissent, doucement mais surement, c'est que le temps qui peut être consacré à un amateur de jeux vidéos augmente proportionnellement aux centimètres et aux kilos des demoiselles pré-citées (sans pour autant que ce soit exponentiel, non plus, et puis y'a la maison à faire tourner). Certes, mon grand projet ultime de brancher l'ensemble de mes consoles en un seul et même endroit reste pour l'instant en sommeil, mais il se réalisera...

Sur PC, je suis très oldies et, à coté de LFP Manager 2007 (je viens d'attaquer un mode carrière comme je ne l'avais jamais fait, débutant au bas de l'échelle avec un obscur club ukrainien que j'ai mené à la 6ème place du championnat, et en demi-finale de la coupe pour ma première saison, et avec lequel je suis actuellement deuxième après 10 matchs, sachant que je signerai une année de plus si je peux vivre une aventure européenne en fin de saison) dont je ne suis toujours lassé, je suis retourné à Warcraft III et à son extension The Frozen Throne, ce qui est un excellent rutabaga, à défaut de n'avoir pas les moyens pour un abonnement mensuel au magnifique World of Warcraft.
Voilà un jeu qui garde de grandes qualités (jouabilité, visuels, cinématiques, graphismes, campagnes) et un intérêt toujours intact malgré ses quelques années au compteur.

Sur DS, je viens d'attaquer Blood Bowl, ce qui me rappelle l'époque des parties endiablés avec mon équipe de gobelins (je suis maso) sur le jeu de plateau.

Si l'on retrouve sans problème l'ambiance du jeu et l'aspect aléatoire des jets de dés (du coup l'esprit jeu de plateau est bien présent), la difficulté est grande (quasi impossible de gagner un match la première saison) et peu rebuter, ou lasser très vite quiconque n'est pas un peu rompu aux canons du jeu de plateau traditionnel. Coté graphisme, peut mieux faire aussi, la DS nous ayant prouver qu'avec GTA Chinatown Wars, on pouvait faire de jolies choses sur cette console pas très gaming spirit il fait l'avouer.

Enfin je joue aussi beaucoup à ProEvolutionSoccer 6 sur cette même console. Si je m'éclate bien à jouer le matchs, soyons honnêtes : le portage du jeu sur cette console n'a été fait que pour le fric, vu le peu de soins apporté à la jouabilité, ou l'adaptation des possibilités de la console pour ce type de jeu, et à la durée de vie générale du jeu. Il y a honnêtement plus d'intéret à ressortir sa PSOne du placard pour jouer à PES que de jouer avec cette vilaine version de ce titre sur DS.

15 septembre 2009

He's like the wind

Patrick Swayze
1952-2009

Et pis merde tout de même, il a pas fait que Dirty Dancing, et Point Break est ptèt' ben l'un de ses meilleurs rôles, alors moi je le retiendrai pour ça. Désolé, je n'étais pas une ado à la fin des eighties...

11 septembre 2009

Copinage

Pour ceux qui sont sur Clermont-Ferrand ou dans les environs...

Affiche : Slu

08 septembre 2009

La copine du mois (septembre 2009)

Après de longues vacances bien méritées et donc des blog en long sommeil (merci au Chat d'avoir fait patienter le monde entier avec ses copines à lui), elles sont de retour, je suis de retour...


Anna Friel

Elle est le très joli minois (en tout cas le genre de minois sous le charme duquel je fond facilement) de la sympathique série Pushing Daisies, dont je vous parle prochainement dans Strangeloscopiques (une fois que je vous aurai parlé du dernier Mann, du dernier Tarantino, d'US of Tara et un ou deux autres trucs...).

06 août 2009

Moi pas comprendre

Quelqu'(es) un(s) pourrai(en)t-il(s) m'expliquer :

- pourquoi Gossip c'est si génial ? Moi je trouve ça pas nul, mais juste ennuyeux ;

- pourquoi le scoutisme laïque se meurt ?

- pourquoi les gens regardent Les Experts Miami, Esprits Criminels ou D&Co ?

- pourquoi le cerveau à une fonction dépression ? C'est, d'un point de vue de l'évolution, un truc franchement anti-darwinien à mon humble avis.

Pourquoi une émission spécial Nougaro le dimanche à midi sur France Inter ? Même remarque que Gossip, sauf qu'en plus des fois c'est vraiment nul Nougaro ;

Voilà, je vous ai fait partager mes questions existentielles du moment. Je serai, bien évidement, redevable, genre dette d'honneur klingonne, à quiconque me fera avancer sur le chemin de la vérité du mec qui a le temps de penser au genre de question sus-cités.

27 juillet 2009

Britney, Lindsay, Miley et les autres...

Les américains, en tout cas une certaine partie d'entre eux, ont besoin depuis quelques années, me semble-t-il, de petites fiancées modèles à adorer puis à haïr (ils ont l'air moins vaches quand ce sont les petits fiancés modèles). Je n'ai pas fait d'études poussées, mais tout cela a commencé pour moi avec Britney Spears. Je me souviens bien avoir pensé lors de la vision de son tout premier clip, et de ses premières interviews, que tout cela allait un jour se casser la gueule façon Macaulay Culkin.

Britney Spears, Lindsay Lohan et Miley Cyrus (c'est rigolo, leurs prénoms respectifs riment ensemble, coïncidence ?) viennent toutes du même moule : enfants biberonnés façon WASP à la pub et modelés disney-correctement par leurs parents avides de gloire par procuration, tout en veillant à ce que tout ça (d'une amoralité crasse) reste très moral, très gentil, très propre. Pourtant, au delà du public a priori visé (les prépubères WASP), ce sont les appêtits des quarantenaires frustrés qu'elles aiguisent, ceux-là même qui tiennent les agnce de pub et les boites de prod qui les emploient. Alors rendons-les sexy (remattez les premiers clips de Britney), mais surtout pas de sexe avant le mariage parce que c'est mal, et l'alcool et la drogue c'est pas cool.

Et un jour, tout cela se casse la gueule, et sonnez l'hallali ! Au bûcher les nouvelles sorcières, parce qu'elles ont osé faire leurs choix et croquer la pomme. Parce qu'elles ont défié, en explosant la pression par le sexe et les excés, la sacro-sainte moralité produit d'exportation made in USA qu'elles étaient sensées représenter à travers le monde.

Pour Britney et Lindsay, c'est déjà fichu pour elle, et tant mieux, elles pourront malgré tout s'en sortir : Britney fait de la pop parfois bien troussé et Lindsay est une bonne actrice, vraiment. Pour la mimi Miley (bien que son petit retroussement de la lèvre supérieure soit irritant au possible), la fin est proche et elle n'a pas grand chose pour elle : c'est une mauvaise actrice (avez-vous déjà jeté un oeil à la série Hannah Montana ?) et une piètre chanteuse. Elle a déjà dû faire des excuses public car une photo d'Annie Leibovitz l'a montrée near nude, comme il était titré à la couverture de certains journaux, presque nue (en fait juste le dos, tu parles d'un scandale...), et le moindre de ses mouvements est épié. Elle a 17 ans, et je ne lui laisse pas trois ans pour envoyer tout cela bouler d'une manière plus ou moins violente.

Ce système aime ce circuit, pinnacle-déchéance/pilori-désintérêt (sauf si suicide), car ces nénettes ne sont vendu et ne sont là que comme des produits de consommation à la pérennité dépassant rarement la majorité légale, finalement interchangeables. Celle qui semble, actuellement, s'en sortir le mieux est finalement la miss Spears, qui malgré les boulets qu'elle s'est trainé et se traîne, semble avoir suffisament de flair, ou d'aura, pour rebondir.

Malheureusement, tout cela est à suivre, car le rouleau compresseur WASPecatulaire n'est pas encore repu de martyres oubliées des grands discours féministes.

20 juillet 2009

Une histoire de mon (ex) métier - Selections

Après 5 ans de bons et loyaux services, et à l'arrivée d'une deuxième poupette à la maison, l'occasion était trop belle pour ne pas la saisir : arrêter de travailler. Jusqu'au 31 mai 2009, j'étais officiellement éducateur spécialisé salarié, depuis le 1er juin je ne le suis plus. Maintenant que j'en suis sorti (au moins pour 3 ans), c'est donc à mon avis le meilleur moment pour en parler.


Tous les ans, quelque soit l'institut de formation, c'est le même rituel : 1000, plus ou moins, personnes passent le concours d'entrée dans chaque école d'éduc spé. A la fin de l'hiver, l'écrit puis, alors que les bourgeons dardent déjà à la pointe des branches, l'oral. Ne vont à l'oral que les personnes ayant eu 10 à l'écrit, et je peux vous dire que ça écrème. Rarement plus de la moitié des candidats survivent à l'épreuve éreintante du stylo bic, souvent ils sont un peu plus d'un tiers. A la veille de l'été, plus que 90, ou moins, ou un peu plus, selon les directives des autorités de tutelles (DRASS et Conseil Régional). Et en septembre, une nouvelle promo est constituée.

Quand j'ai passé (2001) pour la seule et unique année les concours d'entrée (j'ai eu la chance d'être pris pour la rentrée 2001-2002), le diplôme n'avait pas encore été réformé et les concours d'entrée étaient très variables selon les lieux de formation. J'en ai passé 3 : Limoges, Clermont-Ferrand et Vic le Comte. Exception faite de Vic, tout se jouait déjà à l'oral, à la grande différence qu'alors la note de l'écrit contribuait à la moyenne finale, ce qui désormais n'est plus le cas : l'épreuve écrite n'est qu'un accessit à l'oral, ni plus ni moins. Limoges était sans conteste l'école la plus sélective : un oral collectif (vous êtes un conseil municipal, établissez les priorités pour les 5 ans à venir) et 3 oraux individuels (psy, formateur et professionnel). Ce fut, pour moi, un plantage complet, non seulement lors de l'oral collectif mais aussi lors de l'entretien avec le professionnel. Clermont était un peu moins "dure", conservant tout de même le principe d'oral collectif (je ne me rappelle plus du sujet pour celui-ci) et ne gardant plus qu'un seul oral individuel. Encore une fois je plantais, quasi volontairement, l'oral collectif, mais l'individuel m'avait encouragé pour le retenter les années suivantes.
Comme je le disais précédement, le concours d'entrée de Vic-Le Comte faisait exception. Ici, point d'oral collectif mais une seule épreuve d'entrée pour tous comprenant l'écrit ET l'oral. Ce qui faisait une grande différence avec les autres lieux de formation, qui faisait payer chaque épreuve... A Vic, on ne payait qu'une fois et on accédait au deux volets de l'épreuve d'entrée. Une question de philosophie, peut-être... Dès que je suis arrivé dans cette petite école, l'UFTS, j'ai su que, quoi qu'il arrive, c'était là qu'il fallait que je vienne faire mes études. Cadre villageois, vieilles pierres, locaux sans exceptions (à part les toilettes peut-être...) fumeurs au mépris de la loi Evin, proximité d'une nature magnifique, une future promo de seulement 45 âmes, un certain état d'esprit flottait dans ce lieu. Je n'ai presque aucun souvenir de mon oral, juste cette envie de venir apprendre ici et pas dans un gros machin citadin. J'en avais eu mon saoul à Paris en à peine 3 mois.

Et même si c'est une autre histoire, L'UFTS a depuis disparu (en 2007, si je ne m'abuse), engloutie dans l'affreux acronyme imprononçable ITSRA (issue en grande partie de la volonté des financeurs et des tutelles de regrouper dans un seul et même lieu les 2 écoles d'éduc et l'école d'assistant social du Puy de Dôme, et pour ainsi dire de la région Auvergne). Et les postulants à l'entrée pour passer trois années à quérir le DEES (Diplome d'Etat d'Educateur Spécialisé) se pressent désormais avenue Marx Dormoy à Clermont-Ferrand, dans les locaux (rafraichis) de l'ex EPIRES (rivale de toujours de l'UFTS, et c'est à peine une boutade) désormais si poétiquement appelée ITSRA.

Et me voilà, 4 ans après avoir été diplomé, de l'autre coté de la barrière, du coté des jurés à l'oral (il n'y a plus d'oral collectif). Le principe : un candidat, un dossier, un formateur, un professionnel, 40 minutes. A la fin une note sur 20 (l'année dernière) ou sur 5 (cette année). Si j'y suis allé, c'est par curiosité, par intérêt aussi, une envie profonde d'avoir un pied dans un institut de formation, l'un de mes (rares) objectifs de carrière. Et si l'on prend très vite le pli, c'est étonnant de se retrouver de l'autre coté de la barrière, j'avais tendance plus ou moins à me revoir chez certains ou certaines des postulants.C'est quelque fois l'occasion, aussi, de contempler un joli minois, ce qui n'est jamais désagréable, mais c'est souvent l'envie de provoquer, gentiment, de gratter un peu le vernis avec lequel tout candidat se revêt. Des fois, c'est vachement bien et 40 minutes sont trop courtes. Pour d'autres, c'est l'angoisse de trouver encore quelque chose à dire pour combler les 30 minutes qu'il reste, alors que le candidat semble avoir tout dit, ou il s'agit juste des fois de rappeler les règles de bases de l'écriture d'une lettre : où l'on place la date, l'adresser à quelqu'un, se présenter, quel type de papier utiliser (de préférence, pas de grands carreaux perforés...). Et des tas de fois, c'est ni l'un ni l'autre, une petite fulgurance, un détail du dossier, font basculer l'un du coté des potentiels, et l'autre du coté des on se reverra l'année prochaine.

A la fin de tout cela, deux listes sont établies. La principale est dans l'ordre alphabétique : elle présente tous les candidats reçus immédiatement. Une deuxième est appelé liste complémentaire, et est établie quant à elle dans l'ordre décroissant des notes obtenues, car il y a toujours des désistements.

2001. A l'époque, j'étais pourtant loin d'être à l'aise à l'oral. J'étais 8ème sur liste complémentaire, et j'ai été pris. Lors des deux exercices en tant que juré, j'ai gardé ça en tête, me disant que même ma présence en ce lieu s'était joué à autre chose qu'à mes capacités de l'époque à l'oral. Je reste juste sur l'interrogation : quoi alors ?

(à suivre...)

19 juillet 2009

Arte (n'est pas) en vacances

Pour poursuivre, sur la lancée du post précédent, je voulais attirer l'attention de mes lecteurs rares mais fidèles sur le programme estival de la meilleure chaine de télé qu'il nous est permis de regarder : Arte.

Depuis deux étés (c'est le troisième il me semble), la chaine a décidé de faire des revivals 60's, 70's et 80's cet été, mélangeant, comme elle sait si bien le faire, culture, musique, cinéma... Et sans conteste, Arte est tout bonnement la chaine qui propose le meilleur programme estival et prouve que l'on peut regarder la télévision l'été sans se sentir être pris pour un légume (lpour info, es soirées 80's ont lieu les mardi et jeudi).

Comme dans les soirées Théma, il y a à boire et à manger ; j'en veux pour preuve le documentaire sur l'inénarrable groupe de hair/hard fm (mais ont-ils vraiment fait du rock un jour ?) Bon Jovi, jeudi soir, documentaire qui, pour le fan de Spinal Tap, ne pouvait être qu'hilarant. On retrouve ainsi tous les gimmicks, les tics, les lieux communs : le groupe est une famille, on a fait évoluer notre style, mes émotions passent dans ma guitare et je n'aime pas faire des solos à 100 notes à la seconde (alors que c'est exactement ce qu'il fait au moment où il veut nous prouver l'inverse), on avait besoin de se retrouver, etc... Documentaire sans sens critique aucun, encore moins de la part du groupe : une perle.

Du coté du très bon, je vous ai parlé ici de Stop Making Sense, il y a eu aussi un doc sur Klaus Nomi et il est annoncé pour mardi 37°2 Le Matin (au risque de recevoir des quolibets, oui, j'aime bien le cinéma de Beineix, en plus Arte va aussi diffuser Diva) et un docu sur George Michael que j'attends avec impatience : si c'est dans la même veine que celui de Bon Jovi, je vais m'éclater !

Dans tous les cas, Arte continue d'exciter la curiosité de nos regards de part son eclectisme forcené, ce qui amène une vraie bouffée d'oxygène dans le morne paysage télévisuel de l'été.

15 juillet 2009

La télévision en vacances

Pourquoi les chaînes de télévision s'acharnent-elles, en période de vacances, qui plus est estivales, à proposer soit une programmation de merde avec des films et des émissions de merde, soit à faire ce que je viens de dire tout en proposant de vrais bons trucs à se mettre devant les yeux, mais très/trop tard ?

J'en veux pour exemple la diffusion de 2001 : l'Odysée de l'Espace, diffusé hier (ou plutôt très tôt ce matin) sur France2 à 00h45. Je ne me plains pas de la diffusion de certains films (Rosemary's Baby il y a peu de temps sur France3), mais de leurs horaires, et surtout de la vacuité des programmes de première et deuxième partie de soirée (un best of de Fort Boyard, weepee...). Et je ne parle pas de la télévision privée (et excusez-moi, je ne parle encore que des 6 premières chaînes, je n'ai pas encore la TNT).

D'un coté, je me dis : bon, kestananafout', tu regardes de moins en moins la télé, ta chaîne préféré c'est Arte, laisse tomber. Et que des programmes à chier font moins regarder la télé aux gens, et que c'est pas plus mal. Mais d'un autre coté je me dis qu'une certaine exigence de qualité devrait primer, encore plus en vacances, où les gens ont le temps de trainer, s'ils le souhaitent, devant leur petit écran sans pour autant être pris pour des abrutis. On peut parfaitement imaginer un ado tomber sur 2001 à un horaire plus accessible, et que fcela devienne le choc de sa vie. Mais non. La qualité est faite pour les somnambules.

Sur tout type de programme (regardez le sort fait aux séries non policières, deuxième ou troisième partie de soirée, y compris pour le léger, sucré et très soap et pourtant très drôle et très digeste Ugly Betty), la télévision française, semble s'en faire une spécialité. M6 il y a de cela maintenant un bon moment, avait entrepris de diffuser tous les jeudi soir un film de Dario Argento, les giallo (L'Oiseau au Plumage de Cristal par exemple) et les plus ésotériques (Suspiria). Très bonne initiative. Mais tout cela à minuit. Même Arte n'est pas exempte de ce genre de surprise, bien que moins fréquement.

Faites gaffe tout de même aux samedis soir de France3, ils proposent Fog de Carpenter ce samedi qui arrive. Et Arte une soirée spéciale premiers pas sur la Lune. Sinon, y'a toujours Louis la Brocante, des best of à la con, des films tous pourris, des experts partout, etc...

14 juillet 2009

Burp...

Vivement demain...

J'ai trop vu de képi aujourd'hui, j'en ai fait une indigestion.

J'ai même crû voir des sous-marins sur roulettes de skate-board défilés sur les Champs-Elysées.

13 juillet 2009

Le copain du mois (juillet 2009)


Patrick Stewart

Grand acteur, discret et brillant. A mon humble avis, trop rare au cinéma, mais c'est aussi un amoureux du théâtre, et de Shakespeare. Il restera aussi comme la merveilleuse incarnation du Capitaine Jean-Luc Picard, dans Star Trek - The Next Generation, et aura réussi, dans un registre totalement à l'opposée d'un Shatner/Kirk, à en faire un personnage tout aussi mémorable

12 juillet 2009

La copine du mois (juillet 2009)


Chan Marshall

aka
Cat Power


Ma dernière lubie musicale, incarnée dans une jolie fille avec une jolie voix qui fait de la jolie musique. Que demander de plus ?

11 juillet 2009

Avis à mon lectorat ténu mais fidèle

Comme écrit dans le message ci-dessus, une bonne partie de mon blog a désormais migré (aucun article n'a été perdu par ailleurs) vers un blog uniquement dédié au cinéma, aux séries, à la musique et aux bouquins : STRANGELOSCOPIQUES. Le blog historique, celui-ci même, devient réceptacle unique de mes humeurs quantiques à intérêt variable, ce qui, je l'espère, va donner une meilleure lisibilité, et c'est le but principal, à mes chroniques vaguement culturelles.

23 juin 2009

Parenthèse jardinière


C'est peut-être anecdotique pour vous qui êtes désormais habitués à mes critiques culturelles si pertinentes et si exceptionnelles, mais le jardinage a quelque chose extrêmement gratifiant. Voici ma première récolte, datée d'aujourd'hui, tout légume ou fruit confondu. 3 oignons et surtout des pommes de terre et ce n'est là que le résultat de trois plants. Il va sans dire qu'une partie de cette récolte a déjà été dégustée par nos soins ce soir : 5 rouges sont passées à la casserolle, sautées, un peu d'huile, un peu de beurre, et du persil du jardin, of course. C'est délicieux, une merveille, et c'est pas juste parce que c'est moi qui les ai fait pousser. Elles fondent dans la bouche, elles ont un vrai goût, et le persil frais apporte un plus incomparable. C'est un vrai bon plaisir. Manger le fruit de son petit labeur est une chose très agréable, et qui donne un léger sentiment de fierté pas désagréable.

Ce qui permet aussi à ceux qui m'imaginaient en geek casanier (c'est qui est en partie vrai) de découvrir ainsi mon Charles Ingalls intérieur, ce qui me donne, j'en suis sûr, un supplément de sex-appeal qui va faire exploser l'audience de ce blog.

04 juin 2009

Le copain du mois (juin 2009)

Terry Gilliam


S'il devait y avoir un poissard génial du cinéma à retenir, ce serait lui. J'aime son cinéma, profondément, de Bandits, Bandits à Tideland (que je conseille fortement, surement l'un de ses films les plus intimes et touchants), j'aime ses partis pris, et je hais surtout le fait qu'un mec comme lui galère depuis de trop nombreuses années à financer ses projets, alors que tant de tâcherons torchent des popcorn movies insipides, foireux et moches.
J'ai hâte de voir son Dr Parnassus...

03 juin 2009

La copine du mois (juin 2009)

Noomi Rapace



Alias Lisbeth Salander dans Millenium. Pas lu le livre (dont on me dit du bien), pas vu le film (dont on me dit du bien aussi), mais avec un nom pareil, tout droit sorti d'un bis 60's-70's, moi je tombe immédiatement amoureux.

02 juin 2009

Avis de recherche

Mais où est donc passé le blog d'Il Gatto, et a fortiori son auteur ?

27 mai 2009

Mode répondeur

Comme vous vous en doutez, je suis actuellement si bien occupé que le blog passe au second plan. Je ne vous oublie cependant pas, et compte bien reprendre mes activités bloguesques de manière plus régulière d'ici quelques semaines. Et merci à vous pour les petits mots dans les commentaires !

08 mai 2009

Longue vie et prospérité

Louise, Solveig, Jeanne
Née le 8 mai 2009 aux alentours de 16h35
52cm, 3kg820


Ma maman va très bien, moi aussi, le premier biberon s'est très bien passé, et demain je rencontre ma grande sœur et mes grands-parents !




Et bravo à Marie qui a donc trouvé le bon prénom et qui recevra son cadeau d'ici un mois maximum ! Bravo à elle !

Et moi je vais me coucher...

04 mai 2009

Le copain du mois (mai 2009)

William Shatner

Pas sûr que si j'avais été une femme dans les sixties, je n'aurais pas voulu en faire mon 4 heures...

03 mai 2009

La copine du mois (mai 2009)

Maria Schneider

Comment ne pas tomber amoureux d'elle ? Découverte, en même temps que le Dernier Tango à Paris, il y a quelques semaines, troublante, touchante, lumineuse...

23 avril 2009

Point sur le concours "Trouvez le prénom"

Quel participation exceptionnelle (28 participants retenus), mais je dois dire que, sans faire de la sociologie de bazar, les filles ont été largement majoritaires. Messieurs, enfin, n'êtes-vous pas joueurs ?

Bref. Comme promis, le nom du gagnant sera révélé en même temps que le prénom de notre seconde progéniture, qui pour l'instant semble se contenter du ventre de maman, alors que maman préfèrerait que celle-ci se décide à sortir.

Voici l'ensemble des propositions, arrêtées à 23 h59 (il n'y a, normalement, plus moyen de poster de commentaire sur le lien du concours) :

Un dernier indice, au cas où...


- Il Gatto : Célimène
- Cultiste : Cécile
- Valentin : Alice
- Slu : Gerard
- Stef : Armance
- pour Raf : Camille
- et pour Lana : Rose
- Margot : L'escargot
- Anna : Lou
- Benoit : Eva
- Nelly : Emma
- Arthur : Zoé (j'ai toujours pas compris la blague avec Leïla, dsl...)
- Nolwenn : Nohann
- Alexandrine : Fanny
- Tramber : Poison Ivy
- Jose-Luis : Magda
- Marie-Claude : Jeanne
- Marimich : Louise
- Gregamoureudemarimich : Océane
- Charlotte : Manon
- Anthony : Shérazade
- Mégan : Alannah
- Anne : Paola
- Elise : Luce
- Marie-Lys : Yanna
- Lucie : Lilou
- Bacoco : Vitalie
- Cécile : Rosalie
- Claire : Lily

La question qui vous brule donc désormais les lèvres est donc : y'a-t-il un gagnant ? En dirais-je trop, déjà, si je disais oui, ou non ? Cette question m'a tarabusté le ciboulot toute la nuit, a perturbé mon sommeil, a envahi mes rêves, a gâché mon petit-déjeuner, a fait hurler les chiens des voisins, a rendu les pigeons agressifs et méfiants envers moi, a mis des feux rouges sur mon trajet, et je passe les excuses éventuelles de Ségolène Royal si jamais je ne fais pas ce qu'il faut.

Alors...

.etnangag enu uo nu a y li ,iuO

Rendez-vous après l'accouchement, et d'ici là, vous pourrez toujours essayer de nous cuisiner, nous serons des vrais carpes, faisant passer Jean Moulin pour un piètre amateur du "je dirais rien du tout, allez tous vous faire voir" (oui, je sais, la comparaison est peut-être un peu exagérée vu la faible comparaison possible entre les deux situations).

15 avril 2009

Goodbye Marilyn


Marilyn Chambers
1952-2009

Pour toujours derrière la porte verte...

08 avril 2009

Qui veut jouer ?

Un concours inutile, mais qui dans mon esprit me semble rigolo.

Comme certains le savent, nous attendons une petite fille pour, en théorie, le 5 ou 6 mai prochain. Mais nous cultivons l'art de secret et nous ne dévoilerons qu'à sa naissance son prénom. Mais, en accord avec ma chère et tendre, je propose cependant d'ici là un petit concours. Chaque lectrice ou lecteur de mon blog peut proposer un et seulement un prénom en commentaire. Si jamais quelqu'un trouve le bon, il gagnera bien évidement un petit cadeau, encore non identifié clairement à ce jour.

Je rappelle donc les règles :

- UN SEUL PRÉNOM PAR AUTEUR DE COMMENTAIRE (merci de jouer le jeu, et de signer pour les anonymes)

- SI UN PRÉNOM A DÉJÀ ÉTÉ PROPOSE, EN PROPOSER UN AUTRE, AUCUN DOUBLON NE SERA ACCEPTE

- FIN DU JEU DANS DEUX SEMAINES MAXI, OU SI ELLE ARRIVE D'ICI LA.

- LES RÉSULTATS ET LE NOM DU GAGNANT (s'il y en a un) SERA COMMUNIQUE EN MEME TEMPS QUE LA NAISSANCE

Mise à jour du 10 avril 21h00 :
Au fait, aucun indice de prévu. Si gagnant il y a, ce ne sera que grâce à un beau et chanceux concours de circonstance.
Point sur les participants et leur proposition unique et définitive :
- Il Gatto : Célimène
- Cultiste (au fait bienvenue sur ce blog, cher nouvel abonné, et merci de participer !) : Cécile
- Valentin (il m'a fallu 12 heures pour comprendre le jeu de mot, chapeau bas...) : Alice
- Slu : Gerard
- donc si j'ai tout compris pour Stef : Armance
- pour Raf : Camille
- et pour Lana : Rose

Mise à jour avant les dernières 24 heures du concours :

- Margot : L'escargot
- Anna : Lou
- Benoit : Eva
- Nelly : Emma
- Arthur : Zoé (j'ai pas compris la blague avec Leïla, dsl...)
- Nolwenn : Nohann
- Alexandrine : Fanny
- Tramber : Poison Ivy
- Jose-Luis : Magda
- Marie-Claude : Jeanne

Il serait également bien que les anonymes ayant proposé Joséphine et Victoire se fassent connaître s'ils veulent avoir une vraie chance. Je ne validerai leur participation que s'ils ont un prénom !

Quasi ultime mise à jour du dernier jour de jeu 14h14 :
- Marimich : Louise
- Gregamoureudemarimich : Océane
- Charlotte : Manon
- Anthony : Shérazade
- Mégan : Alannah

Quasi ultra ultime mise à jour avant la clôture des propositions, 20h05 :
- Anne : Paola
- Elise : Luce
- Marie-Lys : Yanna

Mise à jour du lendemain après clôture du concours à 23h59 le mercredi 22 avril :
- Lucie : Lilou
- Bacoco : Vitalie
- Cécile : Rosalie
- Claire : Lily

02 avril 2009

01 avril 2009

Les copines du mois (avril 2009)

Je n'ai pu choisir, entre autre parce que l'une, ça faisait longtemps que j'y pensais, et l'autre car, pour citer je ne sais plus qui dans Mad Movies, "le Spectre Soyeux (II) nue en bottes ferait bander un mort". Toutes les deux, au delà de leur très agréable plastique, participent grandement à la réussite de l'adaptation cinématographique de Watchmen (que je viens de relire, et qui n'a fait que renforcer l'amour que je porte à sa transposition à l'écran).

Carla Gugino

Malin Ackerman

18 mars 2009

Conseil à mes amis catholiques


Avec un enculé irresponsable et assassin pareil, pourriez-vous, chers amis catholiques (que je respectent même si je ne comprends pas vraiment le besoin que vous avez de croire en dieu), pourriez-vous donc vous débrouiller pour vous faire excommunier ?
Cela ne vous empêchera pas de continuer à avoir la foi, et cela vous évitera ainsi d'avoir besoin de se justifier pour un connard tel que ce pape-là. Devenez cathares, orthodoxes, protestants ou juste croyant en Dieu, sans chapelle, mais bordel abjurez son église à lui. Si vous vous sentez vraiment proche du Christ, ça ne devrait pas être si difficile, non ?

16 mars 2009

Question sérieuse

A la manière du félin blogueur, voici ma question du jour :


quel valeur a vraiment le délit d'outrage, si utilisé à tout va depuis quelques temps, quand notre chef d'Etat manie si facilement du casse-toi, pauv'con ?

15 mars 2009

Six Nations 2009, 4ème journée

La journée a commencé par un étonnant Italie-Galles (15-20), avec des Gallois qui semblent être encore sonnés par leur défaite contre les Français. Bien plus sérieux que d'habitude, les Italiens ont juste manqué du petit plus qui fait la différence entre eux et les Gallois. Le XV du Poireau était loin de son meilleur niveau, mais sérieux et lucide comme très souvent, du coup en fin de match, ils ont une action, une erreur de défense de la Squadra Azzura, et ils marquent un essai (Shanklin) et les Italiens ne reviendront plus. Les Italiens semblent cependant avoir trouvé un buteur en la personne de Marcato et toujours un sacré paquet d'avants. Aucun Gallois n'est vraiment sorti du lot, soyons honnêtes, et les Italiens, pour une fois dans ce tournoi, auraient mérité de gagner ce match et ils se dirigent tout droit vers la cuillère de bois.

Cette journée aurait décidément pu s'appeler la journée des petits outsiders qui ont décidé de faire chier les gros. Écosse-Irlande (15-22) a montré là encore qu'il manque juste à cette autre équipe, l'Écosse, là encore ce petit plus qui fait les grandes équipes. Et l'Irlande elle non plus, tout comme le Pays de Galles qui les reçoivent la semaine prochaine, n'a pas été exceptionnelle. Mais les Écossais ont craqué trop vite en deuxième mi-temps devant un collectif énorme et un le grand retour de Stringer en demi de mélée. Sûr que les Irlandais ont tout ce qu'il faut pour faire ce grand chelem, mais méfiance au Millenium, l'antre galloise. D'ailleurs, à noter l'ambiance exceptionnelle de Murrayfield, avec le Flower of Scotland chanté a cappella par un stade rempli à craquer.

Que dire après cette défaite (34-10) à Twickenham ? Seul Szarzewski a surnagé (et pourtant, je n'ai pas l'habitude de lui faire des éloges) et, malgré une deuxième mi-temps un peu moins pire, les Britons nous ont sorti un match exceptionnel (leur meilleur de ce tournoi sans aucun doute), avec un Armitage des grands soirs, bien aidé par la passoire française. Si l'attaque française est depuis le début du tournoi pas exceptionnelle, la défense restait à ce jour un point fort, et là patatra... Là rien n'allait. On se serait fait battre par n'importe qui. Un match à ne surtout pas oublier pour éviter de revoir ça...


La semaine prochaine : Italie - France, la Calcutta Cup (Angleterre - Ecosse) et le très attendu Galles - Irlande, tout ça le 21 mars. Pronostic : je tente l'Italie vainqueur à Flaminio, le XV de la Rose gagnant et l'Irlande difficile mais méritant vainqueur de son premier Grand Chelem depuis 61 ans.