Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

28 février 2009

Six Nations 2009, 3ème journée

Commençons par le commencement, et surtout par le meilleur match de cette troisième journée : France-Galles (21-16). Les Français version Liévrement n'ont clairement jamais été aussi impressionnant dans tous les secteurs (malgré quelques petites imperfections en début de match). Et tout d'abord en défense où ils ont pris les Gallois à leur propre jeu : la fameuse rush defense, défense très haute et agressive. Et les avants ont été impériaux, et surtout toujours les mêmes : Dusautoir et Harinordoquy, véritables tauliers pour ce tournoi. Derrière, Baby à l'ouverture fut prometteur mais une douleur au genou à la 34ème ne l'a pas permi d'aller plus loin et Trinh-Duc n'a vraiment pas été exceptionnel (seule véritable déception dans les lignes arrières d'ailleurs). Les ailiers Médard et Malzieu ont été impeccables, et Parra (futur clermontois, hihihihihi) a fait quant à lui un vrai putain de match, sachant qu'en plus il bottait et qu'il n'est que le 3ème buteur dans son club. Enfin, mention spéciale à Bastareaud qui pour sa première cape fournit une prestation plus que prometteuse que ce soit en attaque ou en défense. Si les Gallois ont mis de la pression sur la fin, ils ont été totalement étouffé presque tout le match, à l'image d'un Shane Williams quasiment invisible.

Pour Écosse-Italie (26-6), l'enseignement principal est que l'Écosse évite la cuillère de bois (car pas dit qu'elle réussisse une deuxième victoire dans ce tournoi). Quelques joueurs du XV du Chardon sortent décidément toujours du lot, malgré un jeu pas exceptionnel : Paterson, le futur clermontois Jason White en deuxième ligne, et Danielli à l'aile, homme du match d'ailleurs. Les italiens gardent en point fort leur défense et leurs avants, mais on ne gagne plus de match de nos jours juste avec un bon pack d'avant... Et toujours Parisse et Mauro Bargamasco.

Dernier match de samedi et de cette troisième journée, Irlande-Angleterre (14-13) n'a pas vraiment tenu toutes ses promesses en terme d'intensité. B. O'Driscoll (in BOD we trust) confirme vraiment son retour en grâce et chez les avants Paul O'Connell est décidement impérial, que ce soit en touche ou dans tous les autres secteurs du jeu. Et les Irlandais peuvent remercier l'indiscipline et la pauvreté du jeu anglais (vive le gagne-terrain...), car O'Gara, d'habitude buteur métronomique, a laissé filer un paquet de points. Finalement les Anglais retrouvent un peu d'âme sur la fin grâce (à mon humble avis) à la rentrée de Goode (remplaçant pour ce match, il n'avait, semble-t-il, pas convaincu son selectionneur sur les matchs précédents, choix plutôt discutable vu le poids que ce joueur a eu sur l'attaque anglaise les deux matchs précédents) qui a été à l'origine du seul essai anglais, signé Armitage. Les Irlandais peuvent donc réver de Grand Chelem (ils ne l'ont pas fait depuis 1948), à condition de battre les écossais mais surtout les Gallois lors de la dernière journée chez eux au Millenium Stadium, et pas sûr que les Gallois veuillent perdent un second match dans ce tournoi.


Dans deux semaines (14 et 15 mars) : Italie-Galles et Ecosse- Irlande le 14 mars, Angleterre-France le 15 mars. Pronostic : Galles et Irlande larges vainqueurs et France victoire serrée, sauf si Goode est titulaire.

27 février 2009

Il n'est pas question de parler de Michel Berger (jeu de mots subtil...)

Et surtout avant le France-Galles de ce soir et les matchs du week-end, voici un point sur la deuxième journée du Six Nations 2009 (ce qui répondra j'espère à la question de mon cousin Arthur)..

Pour la France, une victoire, mais quel ennui. Je préfère une défaite comme contre l'Irlande qu'une victoire comme celle-ci. Les rares satisfaction se situent pour les avants (sauf Szarzewski, n'a-t-on pas un meilleur talonneur que lui, ses touches et son niveau général sont bien loin d'un Ibanez), avec l'inamovible et ultra constant Dusautoir, le sécateur toulousain, et Harinordoquy qui confirme son net regain de forme. Manque-t-il un Ellissalde, ou un Clerc ? Je ne pense pas car ni la charnière ni les ailes ne sont pas le secteur le moins pourvu de qualités pour le XV français. Je pense juste que les entraineurs et l'équipe devraient se foutrent, du moins pour l'instant, du qu'en-dira-t-on. Heureusement Les frenchies sont tombés sur des Ecossais mal au point, décimés par une infirmerie remplie, car sinon, leur jeu était plutôt prometteur surtout dans la dernière demi-heure. Une victoire aurait presque été méritée...

Je vois bien comme seul challenger valable pour les Gallois (bien que les anglais n'ont, loin de là, pas été ridicule au Millenium) les Irlandais. Avec un O'Driscoll qui confirme, lui aussi, un retour en grande forme et un sérieux de tout les instants, ils n'ont fait qu'une bouchée des Italiens, pourtant en meilleur forme que la semaine précédente avec un Griffen (les plus belles pattes du Tournoi) excellent et toujours d'excellentes individualités (Berga Brothers, Parisse) et une bonne première ligne, handicapée malheureusement par trop d'erreurs et de fautes bêtes, qui empêchent trop régulièrement à la Squadra Azzura de faire de meilleurs tournois.

Et nos adversaires de ce soir ont été quant à eux énormes en défense (quelles 20 dernières minutes) à défaut d'être ultra impressionnants en attaque (moins d'essais que les british !), et leur manquait en plus Shane "meilleur joueur 2008" Williams. Pourtant, les Anglais n'ont vraiment pas démérité, Andy Goode en tête (quel drop, et quelle passe au pied pour l'essai de Sackey) et l'impressionnant (et futur briviste) Flutey, un vrai atout pour exploser les défenses. Les anglais ont vraiment produit un très bon rugby, après une post-coupe du monde laborieuse. Mais les gallois sont au-dessus du lot, même quand l'adversaire est à la hauteur.

Pronostics du week-end :
1 : La France se prend une décullotée ce soir.
2 : L'Ecosse échappe à la cuillère de bois.
3 : L'Irlande reste en course pour le grand chelem, à moins que l'Angleterre ne termine son tournoi en trombe, en commençant par battre le Trèfle à Croke Park. C'est dire ce que je pense de ce match, surement le plus excitant du week-end, avant le Galles-Irlande de l'ultime journée, au Millenium.

26 février 2009

Cette fois-ci, je crois que je le tiens...

NB : Voici, en exclusivité mondiale, le premier chapitre de mon futur (j'espère) roman. C'est pas gagné, mais là je pense tenir mon sujet du début à la fin, ce qui change beaucoup par rapport à mes précédents essais. Je vous tiendrai au courant de l'avancée des travaux.


3 septembre 2008

Voilà, c'est fait. Ça me pendait au nez depuis plusieurs mois, et c'est désormais officiel.

Le facteur m'a apporté la lettre du propriétaire m'indiquant que le vidéo-club fermait dans 6 mois, jour pour jour.

J'ai cru naïvement pouvoir tenir et être soutenu suffisamment longtemps pour devenir un dinosaure dont on se souviendrait. Mais je disparaîtrai avec autant de considération de la part du monde moderne qu'en a eu l'ère paléozoïque avec les premiers organismes multicellulaires. Il est désormais clair que je ne pouvais guère espérer plus, à l'heure des bornes de location automatisées.

Je m'appelle Jack, j'ai 32 ans, je suis célibataire et je viens de passer les 8 dernières années de ma vie dans les locaux de ce vidéo-club. Je m'appelle Jack, le cinéma c'est ma vie, quand bien même je n'en ai pas vraiment, et aujourd'hui, encore plus qu'hier, je ne sais vraiment pas ce que je vais devenir.




08 février 2009

Six Nations 2009, Journée 1 Part 2

Ecosse -Pays de Galles (13-26)

Beau match, avec de l'engagement pendant 80 minutes, des essais, des belles séquences. Les gallois étaient une classe au-dessus des écossais, mais ces derniers n'ont pas démérité. L'arbitrage de M. Rolland a vraiment été en deça de ses qualités d'équité et de vision du jeu : seule véritable déception du match.
Malgré une première mi-temps où le quinze du Chardon, a été loin d'être ridicule, il y a très nettement encore certaines lacunes en attaque (trop statique, pas assez de mobilité et de permutations pied-passes). La défense n'a pas était non plus ridicule, mais les Gallois sont vraiment trop rapides, et il y a eu bon nombre de surnombre sur les ailes. Les écossais n'ont d'ailleurs pas à rougir de leur fin de match et du score, l'addition aurait vraiment pu être plus salée. Comme (très) souvent, Paterson (pourtant remplaçant au début du match) a été au rendez-vous, ainsi que le parisien Taylor. A noter aussi la belle rentrée, qui s'est soldée par un essai, l'ailier Evans.
Les gallois sont la meilleure équipe d'Europe, bien qu'un peu péteux sur la fin, car ils ont, surtout en première moitié de deuxième mi-temps, explosé offensivement et défensivement les écossais. Le quinze du Poireau avance tout le temps, il y a peu de, très peu de fautes de main et les avants autant que les arrières sont en mesure d'apporter des solutions. Shane Williams et Halfpenny ont été impériaux aux ailes, Shanklin toujours très costaud au centre et à noter la prestation énorme du 8 Powell. Stephen Jones n'a pas été ridicule mais a manqué vraiment de réussite au pied. Et quand on voit la profondeur du banc gallois, il y a de quoi avoir peur...


La semaine prochaine...
Samedi : France - Ecosse, puis Pays de Galles - Angleterre
Dimanche : Italie - Irlande

07 février 2009

Six Nations 2009, Journée 1 Part 1

Angleterre - Italie (36-11)

Victoire sans appel de la perfide Albion. Jeu plutôt agréable des anglais, aussi bien en défense qu'en attaque (malgré plusieurs séquences steriles), bien aidés par des fautes de main des italiens même pas digne de la Fédérale 3. Deux cartons jaunes tout de même des britons, bien mérités. Un arbitrage correct, sans plus.
Du coté du XV de la Rose, la prestation du briviste Andy Goode est à noter : de l'envie, de la hargne, dommage que la réussite sur les coups de pied n'ait pas été au rendez-vous. A surveiller également, le 12 Rick Flutey, auteur d'un essai et l'un des arrières anglais les plus percutants. Bon boulot également 9 Ellis.
Pour la Squadra Azzura, ce n'est pas qu'elle manque de bons joueurs, mais il lui manque une équipe. Quoiqu'une bonne charnière ne ferait pas de mal non plus, un des frangins Bergamasco (Mauro je crois) étant titularisé 9, plutôt habitué au poste de 3ème ligne aile ou même d'ailier. Pas sûr qu'il retrouve ce poste de 9 un jour, et c'est là qu'on se dit qu'on a pas encore trouvé de vrai remplaçant à Troncon. Une vraie envie de jouer indéniable comme toujours, mais des erreurs bêtes qui gâchent beaucoup de choses. Et puis n'être capable de marquer que lorsque les adversaires sont à 14 démontre tout de même les difficultés persistantes des italiens en match international, quelque soit l'entraîneur.


Irlande - France (30-21)


Beau match, avec du jeu, des essais, des courses, du beau rugby en somme. L'arbitrage était plutôt en deça de ce que l'one st en droit d'attendre de ce genre de match, mais la victoire des Irlandais n'est dûe qu'à leur jeu, bien meilleur que l'année passée à la vue de ce match.
Les irlandais étaient joueurs ce soir, et il y avait longtemps que je n'avais pas vu un O'Driscoll aussi en jambes. Réalistes aussi et sans pitié quant aux erreurs de la défense française. Le quinze du Trèfle garde un collectif exceptionnel, à l'avant comme à l'arrière. Une victoire mérité, les français n'ayant jamais pu aller au delà de 5 minutes de domination.
Malgré un excellent début de match, les français n'ont donc jamais réussi à passer la vitesse supérieure qui leur aurait permis d'espérer la victoire. Pourtant, c'est un bon match et ce genre de débat est ridicule (cliquez sur le lien pour comprendre). A l'image de Chabal, d'Harinordoquy, de Malzieu ou de la prometteuse charnière Tillous-Borde - Beauxis (la charnière championne du monde des moins de 21 ans, très en jambe ce soir avec peu de déchets), il y a eu du beau jeu ce soir, une envie d'attaque qu'on avait parfois mis de coté dans le quinze tricolore. Alors oui, du déchet en touche et des erreurs de défense auquel on ne s'était pas forcément habitué, mais qu'est-ce que c'est agréable de voir ce genre de match de rugby. C'est en tout cas une défaite dont le quinze français n'a pas à rougir.


Suite demain avec Écosse - Pays de Galles...

06 février 2009

Devedjian, mon amour


Le voilà donc, celui qui va sauver la France de la crise, celui qui va coordonner la mise en œuvre des 1000 super projets de relance qui vont relancer tout ce qui a besoin d'être relancé.

Juste un petit rappel pour vous situer le parcours du personnage : membre d'Occident dans ses jeunes années avec des mecs tout aussi cool que Madelin ou Longuet (dont il garde une vision très 60's du Rouge), puis pote à Pasqua, l'un de ceux qui suivra Balladur avec Sarkozy en 92, ministre délégué aux libertés locales quand Sarkozy était à l'intérieur (intéressant d'ailleurs, ce locales rattaché à libertés, cela veut-il dire qu'il y a des libertés qui diffèrent localement, en France, dans une république une et indivisible ?) et donc le voilà, je cite, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance. Fin de citation.

Voilà donc une bonne planque, un ministère qui fera du vent, de bons mots, qui demandera au bon peuple d'être réaliste et patient, et qui ne va donc relancer rien d'autre que le profit des entreprises par les mesures qu'un ultralibéral et si décomplexé homme de droite tel que lui ne peut que prendre : baisse des impôts sur les entreprises, cadeaux fiscaux à ceux qui n'en ont pas besoin, pressions sur tout ce qui fait chier les patrons (salaires, temps de travail...)... Dans la logique financière actuelle, qui peut faire confiance aux entreprises pour relancer soi-disant une économie en berne ?
Les crises structurelles comme celle de 1929 (et celle de maintenant en est une également) ne doivent pas leur fin aux entreprises, car les plus grosses n'ont jamais pâti véritablement de ce type de crises, celles-ci renforçant plutôt leur assise. Seuls les colosses aux pieds d'argiles, ou les trop petites structures, disparaissent.
Devedjian et la doctrine qu'il véhicule, avec ses ex-amis d'Occident et son pote Sarkozy, n'ont aucun intérêt à ce que tout cela change : la crise est du pain béni pour ces gens-là. Pouvoir, argent, misère controlée, gestion des classes dangereuses, appauvrissement culturel, marchandisation de tout, sous couvert de pédagogie, de réalisme et d'un langage qui simule l'écoute et la volonté de dialogue : Devedjian est de cette école-là.


De ceux qui mériteraient un plan de relance façon concours de jet de pavés dans la tronche.

05 février 2009

Qui a dit R&R will never die ?

Erik Purkhiser
aka
Lux Interior from The Cramps
1946 - 2009

A big piece of rock'n roll is dead...

02 février 2009

Le copain du mois (février 2009)


Jason Lee

Je suis en pleine première saison de
My Name Is Earl, et cela me plaît beaucoup, beaucoup, et me fait rire beaucoup, beaucoup, malgré parfois quelques inégalités entre les épisodes. Malin, gentiment punk à la Malcolm et quelques savoureux seconds rôles (Giovanni Ribisi en tête), c'est une sitcom à suivre !

01 février 2009

La copine du mois (février 2009)


Cate Blanchett

Alors ce Benjamin Button ? Est-ce vraiment exceptionnel ?