Aujourd'hui, on pouvait lire à la une de La Montagne, quotidien régional de l'Auvergne : "Ségolène Royal brise un tabou". Wahou, avec elle, on est donc en train de découvrir qu'on peut être de gauche et réactionnaire, de gauche avec une morale plus proche de la mairie de Neuilly qu'on ne le pensait, de gauche et, au fond, de droite. Elle brise donc le tabou qu'être de gauche n'est finalement qu'une étiquette qui ne vaut plus rien. Comme la populace a fini de croire en des projets politiques, Ségolène fait comme ses futures concurrents (Nicolas, Jean-Marie...) : elle fait de la com', elle vend de la peur et des solutions toutes faites. La politique est devenu un objet de consommation. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle ne croit pas en ce qu'elle pense. Je pense même que c'est vraiment un réac de "gauche", hautaine, une grenouille de bénitier qui croit dur comme fer aux bonnes vieilles valeurs (comme son pote Nicolas) : la famille, le mérite (ou le travail)... Vous voulez vraiment que je vous donne la troisième ou vous trouverez tout seul ?
Je tiens juste à rappeler qu'en 40 des gens de gauche, des radicaux, des socialistes, des communistes, avaient choisi Pétain, l'Etat Français et la collaboration. Malheureusement la gauche n'a jamais été à l'abri de cette dérive. Là je trouve que ça sent vraiment la merde chez les socialistes, déjà qu'ils n'étaient pas gâtés et bien que je ne suis pas le plus fervent socialiste. Maintenant qu'elle se sent pousser des ailes de future présidente... Putain, y'a pas à dire, on y est jusqu'en 2012 au moins, quelque soit le vainqueur à l'arrivée.
Je tiens juste à rappeler qu'en 40 des gens de gauche, des radicaux, des socialistes, des communistes, avaient choisi Pétain, l'Etat Français et la collaboration. Malheureusement la gauche n'a jamais été à l'abri de cette dérive. Là je trouve que ça sent vraiment la merde chez les socialistes, déjà qu'ils n'étaient pas gâtés et bien que je ne suis pas le plus fervent socialiste. Maintenant qu'elle se sent pousser des ailes de future présidente... Putain, y'a pas à dire, on y est jusqu'en 2012 au moins, quelque soit le vainqueur à l'arrivée.
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