Comment Tout Détruire en Une Seconde

Et voilà. Alors que je m'attache à apporter à ma progéniture démoniaque une éducation sans faille, avec du rock par ci, du X-Files par là, de la bonne musique dans la voiture et du bon son brut pour les truands, voilà que mon angélique épouse, qui n'est pourtant pas une marquise des anges, détruit toute cette éducation validée par la Commission Educative des Sept Cercles de l'Enfer et approuvée par Satan lui-même. Deux pages de potins, un épisode du Destin de Lisa et tout est à refaire.

Le copain du mois (juillet 2007)

Adrian Pasdar

Comme TF1 vient de commencer à diffuser la nouvelle série-évènement (c'est ce que nous vend TeleStar ou d'autres magazines plus torchons que magazines télé*), Heroes, ça m'a fait pensé qu'il y a un acteur, dans cette série, qui m'a marqué. Non, pas dans Heroes, je ne l'ai pas encore regardé (quoi ? comment ? queeeeeeewa ? Woua le blaireau, le nase, le has been, il préfère se refaire les 9 saisons d'X-Files et Mariés 2 Enfants plutôt que de regarder les derniers mega trucs de la mort qui tue...) bien que cette série me branche vraiment. En plus y'a Adrian Pasdar.
Adrian Pasdar est et restera pour moi (tout comme Patrick McGowan est et restera N°6) le redoutable Jim Profit, personnage fou et tellement moderne d'une série trop courte, Profit. C'est le genre de rôle qui marque une carrière, et cela ne m'étonnerait pas qu'il soit du côté d'un complot et de manoeuvres dans l'ombre dans Heroes.
J'ai lu American Psycho longtemps après avoir vu la série Profit pour la première fois et je l'ai toujours imaginé comme parfait dans le rôle de Patrick Bateman.
J'aime cet acteur, bien qu'il est fait pas mal d'alimentaire dans ça carrière (Mysterious Ways, bwaaark, au bûcher la vilaine série). C'est une gueule, et j'aime les gueules à l'écran.

* A quand un vrai magazine télé, qui ne fasse pas 60 pages de peoples et de ragots, 20 pages de programmes, mais en plus des programmes, une vraie analyse critique des programmes, de la politique des chaines, des articles de fond sur les séries, sur ce média en général ? Je ne suis pas naïf, c'est le genre de trucs qui ne marchera jamais. C'est dommage, la télé n'est prise au sérieux que par les marchands de cerveaux disponibles...

Les copines du mois (juillet 2007)

Charlie's Angels

rhâââââ lovely...

(de gauche à droite, ma chouchou Drew Barrymore, Lucy Liu et Cameron Diaz)

Spank Me I'm Famous

Oui ! Bon ! D'accord ! Je me suis lamentablement planté dans mon défi du siècle of the year du mois de juin. Heureusement pour moi, je n'ai (encore) aucun fan qui m'envoie des colis piégés avec des rats crevés, des mini-cercueils, l'intégrale Claude Lelouch ou des places de concerts pour Barbara Streisand. Un vrai cadeau empoisonné que je souhaite à mon pire nemesis s'il a un gros découvert. Ben oui, impossible de les revendre à prix d'or au marché noir vu qu'elles n'ont même pas été toutes vendues. Bien fait pour toi, salope démoniaque !
Je n'ai que peux d'excuses, à part celle d'avoir beaucoup travaillé dans ma maison et m'être beaucoup occupé de Margot. Ce sont de bonnes excuses, me direz-vous. Quels lecteurs magnanimes et si compréhensifs vous faites. Putain de bordel à chiottes ! Ne comprenez-vous ! Je ne mérite aucune clémence, aucune pitié. Je veux mes fessées ! Je veux mes fessées ! JE VEUX MES FESSÉES !

Rien à voir avec la fessée, mais je suis en train de revoir X-Files, j'en suis d'ailleurs à ce moment même à l'épisode intitulé Unruhe (saison 4, épisode 4). Vraiment une série prodigieuse, qui devient véritablement X-Files à partir de la saison 3 (fond, forme, mythologie...), et je confirme ma théorie : aucune série dite dramatique (grosso modo, qui n'a pas le but de faire sourire) depuis 15 ans ne peut dire qu'elle ne doit rien à X-Files. Les opérations à coeurs ouverts en prime time, le travail sur les ambiances, la lumière, la photo, des personnages qui ne vivent que pour leur travail, les cliffhangers (fin ouverte de saison), le temps réel en rapport avec celui du spectateur, une mythologie alternée de la réalité du spectateur qui pourtant peut s'y retrouver... Et je redécouvre avec plaisir l'apparition de têtes désormais mieux connues, comme Jack Black ou Lucy Liu. Cette série est en plus toujours très actuelle quand elle parle de politique, même si elle se déroule dans un monde où la paranoïa est la norme.
Rien à voir, mais toujours dans les séries, débrouillez-vous pour vous jeter sur Scrubs, excellente série, très drôle, très déjantée, mais surtout très fine et intelligente dans son propos sur la médecine et le travail avec l'humain plus généralement. Tiens, sans me donner d'objectif précis, je vais essayer de parler plus en profondeur d'une série marquante, proche du chef d'oeuvre ou tout simplement agréable et prenante à regarder.

Bon, qu'est-ce que vous foutez, ça vient ces fessées ?