Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

18 septembre 2007

Summertime...

... and the living is easy...
(Summertime - Porgy & Bess/George Gershwin)


Ah, si Dieu, comme nous l'explique la Genèse dans l'Ancien Testament, n'avait pas inventé le travail. Ce même travail qu'il a offert en punition à l'homme, à Adam, pour avoir trouver Ève plutôt bandante, cette même Ève qui a eu en punition les ragnouffes pour avoir oser mettre en pratique la pensée fugace que ce qu'Adam a entre les jambes pourrait très bien aller dans ce que j'ai entre les jambes, et ça juste pour rigoler 5 minutes. Si, si, je vous jure parce que ce n'est pas parce que je n'ai jamais été au catéchisme de ma vie (soyons honnête, les athées curieux en savent souvent plus que les baptisés-catéchisés-communiés, l'enseignement de la doctrine religieuse n'est pas un espace de savoir mais de croyance) que je vous raconte des conneries. C'est écrit noir sur blanc dans la Genèse, je l'ai certes résumé, mais c'est ça grosso modo. Parenthèse, la Genèse est surement la partie la plus fun à lire de toute la Bible : le jour où mon prof de philo nous avait annoncé ça j'étais sceptique, mais curieux, j'ai testé et il avait raison.
Après cette parenthèse finalement sérieuse, je disais donc que le travail est donc par essence une punition, LA punition pour s'être dit il y a longtemps que s'il on vivait d'amour, d'eau fraiche mais aussi de bon pinard, de rock'n roll, de plaisirs en tous genres et en premier lieu et de préférence à forte connotation sexuelle, eh ben on vivrait pas si malheureux et que ça pourrait déjà emplir pas mal nos vies (et soulager nos vits...).
Les patrons, ou Dieu (finalement c'est pareil), dans leur grande mansuétude et leur infinie bonté de droite ont tout d'abord accordé un jour par ci par là, d'abord le jour de la messe pour bien rappeler que l'orgasme et la glandouille c'est sale et c'est pêché, puis peu à peu, à cause de quelques gauchistes sodomites et cosmopolites, nous sommes arrivés à 5 semaines d'autorisation de glander (mettez dans glande ce que vous voulez).

Tout ça c'est bien joli et les lecteurs de Charlie Hebdo y verront peut être l'influence de l'excellent édito de la semaine dernière de Philippe Val, qui sait parfois aussi être très chiant. Et je vous entends déjà marmonner : mais où veux-tu bien en venir avec tes considérations d'un mec qui, on le sent bien, n'a voté Sarkozy ni au premier, ni au deuxième tour des présidentielles ?
Tout ça pour en venir, chers lecteurs, au fait que ma chère et tendre m'a très justement fait remarquer que je n'avais pas parlé de nos vacances à La Rochelle (je suis dégouté j'ai loupé la Grande Foire à Neuneu, euh l'université d'été du PS, à un jour près) il y a de cela presque et déjà trois semaines. Tout ça pour vous dire, et vous le savez tous aussi bien que moi, que c'est toujours trop court ces putains de vacances, qu'elles durent 1, 2 ou 3 semaines et que définitivement le travail est bien l'une des pires inventions de l'homme. Voilà donc, un peu partout entre les lignes de ce post, quelques photos, souvenirs fugaces de ces parenthèses de tranquillité.

Note de bas de note pour vous faire partager, et cela a un vague rapport avec ce que je viens d'écrire au dessus, mon enthousiasme concernant le dernier single de Zazie, que je trouve très bien composé, très bien arrangé mais surtout avec un texte intelligent et fin sur un sujet très casse-gueule (l'être humain est un con dans sa plus large majorité). En voilà un petit bout :

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Aucun commentaire: