Les américains, en tout cas une certaine partie d'entre eux, ont besoin depuis quelques années, me semble-t-il, de petites fiancées modèles à adorer puis à haïr (ils ont l'air moins vaches quand ce sont les petits fiancés modèles). Je n'ai pas fait d'études poussées, mais tout cela a commencé pour moi avec Britney Spears. Je me souviens bien avoir pensé lors de la vision de son tout premier clip, et de ses premières interviews, que tout cela allait un jour se casser la gueule façon Macaulay Culkin.
Britney Spears, Lindsay Lohan et Miley Cyrus (c'est rigolo, leurs prénoms respectifs riment ensemble, coïncidence ?) viennent toutes du même moule : enfants biberonnés façon WASP à la pub et modelés disney-correctement par leurs parents avides de gloire par procuration, tout en veillant à ce que tout ça (d'une amoralité crasse) reste très moral, très gentil, très propre. Pourtant, au delà du public a priori visé (les prépubères WASP), ce sont les appêtits des quarantenaires frustrés qu'elles aiguisent, ceux-là même qui tiennent les agnce de pub et les boites de prod qui les emploient. Alors rendons-les sexy (remattez les premiers clips de Britney), mais surtout pas de sexe avant le mariage parce que c'est mal, et l'alcool et la drogue c'est pas cool.
Et un jour, tout cela se casse la gueule, et sonnez l'hallali ! Au bûcher les nouvelles sorcières, parce qu'elles ont osé faire leurs choix et croquer la pomme. Parce qu'elles ont défié, en explosant la pression par le sexe et les excés, la sacro-sainte moralité produit d'exportation made in USA qu'elles étaient sensées représenter à travers le monde.
Pour Britney et Lindsay, c'est déjà fichu pour elle, et tant mieux, elles pourront malgré tout s'en sortir : Britney fait de la pop parfois bien troussé et Lindsay est une bonne actrice, vraiment. Pour la mimi Miley (bien que son petit retroussement de la lèvre supérieure soit irritant au possible), la fin est proche et elle n'a pas grand chose pour elle : c'est une mauvaise actrice (avez-vous déjà jeté un oeil à la série Hannah Montana ?) et une piètre chanteuse. Elle a déjà dû faire des excuses public car une photo d'Annie Leibovitz l'a montrée near nude, comme il était titré à la couverture de certains journaux, presque nue (en fait juste le dos, tu parles d'un scandale...), et le moindre de ses mouvements est épié. Elle a 17 ans, et je ne lui laisse pas trois ans pour envoyer tout cela bouler d'une manière plus ou moins violente.
Ce système aime ce circuit, pinnacle-déchéance/pilori-désintérêt (sauf si suicide), car ces nénettes ne sont vendu et ne sont là que comme des produits de consommation à la pérennité dépassant rarement la majorité légale, finalement interchangeables. Celle qui semble, actuellement, s'en sortir le mieux est finalement la miss Spears, qui malgré les boulets qu'elle s'est trainé et se traîne, semble avoir suffisament de flair, ou d'aura, pour rebondir.
Malheureusement, tout cela est à suivre, car le rouleau compresseur WASPecatulaire n'est pas encore repu de martyres oubliées des grands discours féministes.
Britney Spears, Lindsay Lohan et Miley Cyrus (c'est rigolo, leurs prénoms respectifs riment ensemble, coïncidence ?) viennent toutes du même moule : enfants biberonnés façon WASP à la pub et modelés disney-correctement par leurs parents avides de gloire par procuration, tout en veillant à ce que tout ça (d'une amoralité crasse) reste très moral, très gentil, très propre. Pourtant, au delà du public a priori visé (les prépubères WASP), ce sont les appêtits des quarantenaires frustrés qu'elles aiguisent, ceux-là même qui tiennent les agnce de pub et les boites de prod qui les emploient. Alors rendons-les sexy (remattez les premiers clips de Britney), mais surtout pas de sexe avant le mariage parce que c'est mal, et l'alcool et la drogue c'est pas cool.
Et un jour, tout cela se casse la gueule, et sonnez l'hallali ! Au bûcher les nouvelles sorcières, parce qu'elles ont osé faire leurs choix et croquer la pomme. Parce qu'elles ont défié, en explosant la pression par le sexe et les excés, la sacro-sainte moralité produit d'exportation made in USA qu'elles étaient sensées représenter à travers le monde.
Pour Britney et Lindsay, c'est déjà fichu pour elle, et tant mieux, elles pourront malgré tout s'en sortir : Britney fait de la pop parfois bien troussé et Lindsay est une bonne actrice, vraiment. Pour la mimi Miley (bien que son petit retroussement de la lèvre supérieure soit irritant au possible), la fin est proche et elle n'a pas grand chose pour elle : c'est une mauvaise actrice (avez-vous déjà jeté un oeil à la série Hannah Montana ?) et une piètre chanteuse. Elle a déjà dû faire des excuses public car une photo d'Annie Leibovitz l'a montrée near nude, comme il était titré à la couverture de certains journaux, presque nue (en fait juste le dos, tu parles d'un scandale...), et le moindre de ses mouvements est épié. Elle a 17 ans, et je ne lui laisse pas trois ans pour envoyer tout cela bouler d'une manière plus ou moins violente.
Ce système aime ce circuit, pinnacle-déchéance/pilori-désintérêt (sauf si suicide), car ces nénettes ne sont vendu et ne sont là que comme des produits de consommation à la pérennité dépassant rarement la majorité légale, finalement interchangeables. Celle qui semble, actuellement, s'en sortir le mieux est finalement la miss Spears, qui malgré les boulets qu'elle s'est trainé et se traîne, semble avoir suffisament de flair, ou d'aura, pour rebondir.
Malheureusement, tout cela est à suivre, car le rouleau compresseur WASPecatulaire n'est pas encore repu de martyres oubliées des grands discours féministes.