Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

27 juillet 2009

Britney, Lindsay, Miley et les autres...

Les américains, en tout cas une certaine partie d'entre eux, ont besoin depuis quelques années, me semble-t-il, de petites fiancées modèles à adorer puis à haïr (ils ont l'air moins vaches quand ce sont les petits fiancés modèles). Je n'ai pas fait d'études poussées, mais tout cela a commencé pour moi avec Britney Spears. Je me souviens bien avoir pensé lors de la vision de son tout premier clip, et de ses premières interviews, que tout cela allait un jour se casser la gueule façon Macaulay Culkin.

Britney Spears, Lindsay Lohan et Miley Cyrus (c'est rigolo, leurs prénoms respectifs riment ensemble, coïncidence ?) viennent toutes du même moule : enfants biberonnés façon WASP à la pub et modelés disney-correctement par leurs parents avides de gloire par procuration, tout en veillant à ce que tout ça (d'une amoralité crasse) reste très moral, très gentil, très propre. Pourtant, au delà du public a priori visé (les prépubères WASP), ce sont les appêtits des quarantenaires frustrés qu'elles aiguisent, ceux-là même qui tiennent les agnce de pub et les boites de prod qui les emploient. Alors rendons-les sexy (remattez les premiers clips de Britney), mais surtout pas de sexe avant le mariage parce que c'est mal, et l'alcool et la drogue c'est pas cool.

Et un jour, tout cela se casse la gueule, et sonnez l'hallali ! Au bûcher les nouvelles sorcières, parce qu'elles ont osé faire leurs choix et croquer la pomme. Parce qu'elles ont défié, en explosant la pression par le sexe et les excés, la sacro-sainte moralité produit d'exportation made in USA qu'elles étaient sensées représenter à travers le monde.

Pour Britney et Lindsay, c'est déjà fichu pour elle, et tant mieux, elles pourront malgré tout s'en sortir : Britney fait de la pop parfois bien troussé et Lindsay est une bonne actrice, vraiment. Pour la mimi Miley (bien que son petit retroussement de la lèvre supérieure soit irritant au possible), la fin est proche et elle n'a pas grand chose pour elle : c'est une mauvaise actrice (avez-vous déjà jeté un oeil à la série Hannah Montana ?) et une piètre chanteuse. Elle a déjà dû faire des excuses public car une photo d'Annie Leibovitz l'a montrée near nude, comme il était titré à la couverture de certains journaux, presque nue (en fait juste le dos, tu parles d'un scandale...), et le moindre de ses mouvements est épié. Elle a 17 ans, et je ne lui laisse pas trois ans pour envoyer tout cela bouler d'une manière plus ou moins violente.

Ce système aime ce circuit, pinnacle-déchéance/pilori-désintérêt (sauf si suicide), car ces nénettes ne sont vendu et ne sont là que comme des produits de consommation à la pérennité dépassant rarement la majorité légale, finalement interchangeables. Celle qui semble, actuellement, s'en sortir le mieux est finalement la miss Spears, qui malgré les boulets qu'elle s'est trainé et se traîne, semble avoir suffisament de flair, ou d'aura, pour rebondir.

Malheureusement, tout cela est à suivre, car le rouleau compresseur WASPecatulaire n'est pas encore repu de martyres oubliées des grands discours féministes.

20 juillet 2009

Une histoire de mon (ex) métier - Selections

Après 5 ans de bons et loyaux services, et à l'arrivée d'une deuxième poupette à la maison, l'occasion était trop belle pour ne pas la saisir : arrêter de travailler. Jusqu'au 31 mai 2009, j'étais officiellement éducateur spécialisé salarié, depuis le 1er juin je ne le suis plus. Maintenant que j'en suis sorti (au moins pour 3 ans), c'est donc à mon avis le meilleur moment pour en parler.


Tous les ans, quelque soit l'institut de formation, c'est le même rituel : 1000, plus ou moins, personnes passent le concours d'entrée dans chaque école d'éduc spé. A la fin de l'hiver, l'écrit puis, alors que les bourgeons dardent déjà à la pointe des branches, l'oral. Ne vont à l'oral que les personnes ayant eu 10 à l'écrit, et je peux vous dire que ça écrème. Rarement plus de la moitié des candidats survivent à l'épreuve éreintante du stylo bic, souvent ils sont un peu plus d'un tiers. A la veille de l'été, plus que 90, ou moins, ou un peu plus, selon les directives des autorités de tutelles (DRASS et Conseil Régional). Et en septembre, une nouvelle promo est constituée.

Quand j'ai passé (2001) pour la seule et unique année les concours d'entrée (j'ai eu la chance d'être pris pour la rentrée 2001-2002), le diplôme n'avait pas encore été réformé et les concours d'entrée étaient très variables selon les lieux de formation. J'en ai passé 3 : Limoges, Clermont-Ferrand et Vic le Comte. Exception faite de Vic, tout se jouait déjà à l'oral, à la grande différence qu'alors la note de l'écrit contribuait à la moyenne finale, ce qui désormais n'est plus le cas : l'épreuve écrite n'est qu'un accessit à l'oral, ni plus ni moins. Limoges était sans conteste l'école la plus sélective : un oral collectif (vous êtes un conseil municipal, établissez les priorités pour les 5 ans à venir) et 3 oraux individuels (psy, formateur et professionnel). Ce fut, pour moi, un plantage complet, non seulement lors de l'oral collectif mais aussi lors de l'entretien avec le professionnel. Clermont était un peu moins "dure", conservant tout de même le principe d'oral collectif (je ne me rappelle plus du sujet pour celui-ci) et ne gardant plus qu'un seul oral individuel. Encore une fois je plantais, quasi volontairement, l'oral collectif, mais l'individuel m'avait encouragé pour le retenter les années suivantes.
Comme je le disais précédement, le concours d'entrée de Vic-Le Comte faisait exception. Ici, point d'oral collectif mais une seule épreuve d'entrée pour tous comprenant l'écrit ET l'oral. Ce qui faisait une grande différence avec les autres lieux de formation, qui faisait payer chaque épreuve... A Vic, on ne payait qu'une fois et on accédait au deux volets de l'épreuve d'entrée. Une question de philosophie, peut-être... Dès que je suis arrivé dans cette petite école, l'UFTS, j'ai su que, quoi qu'il arrive, c'était là qu'il fallait que je vienne faire mes études. Cadre villageois, vieilles pierres, locaux sans exceptions (à part les toilettes peut-être...) fumeurs au mépris de la loi Evin, proximité d'une nature magnifique, une future promo de seulement 45 âmes, un certain état d'esprit flottait dans ce lieu. Je n'ai presque aucun souvenir de mon oral, juste cette envie de venir apprendre ici et pas dans un gros machin citadin. J'en avais eu mon saoul à Paris en à peine 3 mois.

Et même si c'est une autre histoire, L'UFTS a depuis disparu (en 2007, si je ne m'abuse), engloutie dans l'affreux acronyme imprononçable ITSRA (issue en grande partie de la volonté des financeurs et des tutelles de regrouper dans un seul et même lieu les 2 écoles d'éduc et l'école d'assistant social du Puy de Dôme, et pour ainsi dire de la région Auvergne). Et les postulants à l'entrée pour passer trois années à quérir le DEES (Diplome d'Etat d'Educateur Spécialisé) se pressent désormais avenue Marx Dormoy à Clermont-Ferrand, dans les locaux (rafraichis) de l'ex EPIRES (rivale de toujours de l'UFTS, et c'est à peine une boutade) désormais si poétiquement appelée ITSRA.

Et me voilà, 4 ans après avoir été diplomé, de l'autre coté de la barrière, du coté des jurés à l'oral (il n'y a plus d'oral collectif). Le principe : un candidat, un dossier, un formateur, un professionnel, 40 minutes. A la fin une note sur 20 (l'année dernière) ou sur 5 (cette année). Si j'y suis allé, c'est par curiosité, par intérêt aussi, une envie profonde d'avoir un pied dans un institut de formation, l'un de mes (rares) objectifs de carrière. Et si l'on prend très vite le pli, c'est étonnant de se retrouver de l'autre coté de la barrière, j'avais tendance plus ou moins à me revoir chez certains ou certaines des postulants.C'est quelque fois l'occasion, aussi, de contempler un joli minois, ce qui n'est jamais désagréable, mais c'est souvent l'envie de provoquer, gentiment, de gratter un peu le vernis avec lequel tout candidat se revêt. Des fois, c'est vachement bien et 40 minutes sont trop courtes. Pour d'autres, c'est l'angoisse de trouver encore quelque chose à dire pour combler les 30 minutes qu'il reste, alors que le candidat semble avoir tout dit, ou il s'agit juste des fois de rappeler les règles de bases de l'écriture d'une lettre : où l'on place la date, l'adresser à quelqu'un, se présenter, quel type de papier utiliser (de préférence, pas de grands carreaux perforés...). Et des tas de fois, c'est ni l'un ni l'autre, une petite fulgurance, un détail du dossier, font basculer l'un du coté des potentiels, et l'autre du coté des on se reverra l'année prochaine.

A la fin de tout cela, deux listes sont établies. La principale est dans l'ordre alphabétique : elle présente tous les candidats reçus immédiatement. Une deuxième est appelé liste complémentaire, et est établie quant à elle dans l'ordre décroissant des notes obtenues, car il y a toujours des désistements.

2001. A l'époque, j'étais pourtant loin d'être à l'aise à l'oral. J'étais 8ème sur liste complémentaire, et j'ai été pris. Lors des deux exercices en tant que juré, j'ai gardé ça en tête, me disant que même ma présence en ce lieu s'était joué à autre chose qu'à mes capacités de l'époque à l'oral. Je reste juste sur l'interrogation : quoi alors ?

(à suivre...)

19 juillet 2009

Arte (n'est pas) en vacances

Pour poursuivre, sur la lancée du post précédent, je voulais attirer l'attention de mes lecteurs rares mais fidèles sur le programme estival de la meilleure chaine de télé qu'il nous est permis de regarder : Arte.

Depuis deux étés (c'est le troisième il me semble), la chaine a décidé de faire des revivals 60's, 70's et 80's cet été, mélangeant, comme elle sait si bien le faire, culture, musique, cinéma... Et sans conteste, Arte est tout bonnement la chaine qui propose le meilleur programme estival et prouve que l'on peut regarder la télévision l'été sans se sentir être pris pour un légume (lpour info, es soirées 80's ont lieu les mardi et jeudi).

Comme dans les soirées Théma, il y a à boire et à manger ; j'en veux pour preuve le documentaire sur l'inénarrable groupe de hair/hard fm (mais ont-ils vraiment fait du rock un jour ?) Bon Jovi, jeudi soir, documentaire qui, pour le fan de Spinal Tap, ne pouvait être qu'hilarant. On retrouve ainsi tous les gimmicks, les tics, les lieux communs : le groupe est une famille, on a fait évoluer notre style, mes émotions passent dans ma guitare et je n'aime pas faire des solos à 100 notes à la seconde (alors que c'est exactement ce qu'il fait au moment où il veut nous prouver l'inverse), on avait besoin de se retrouver, etc... Documentaire sans sens critique aucun, encore moins de la part du groupe : une perle.

Du coté du très bon, je vous ai parlé ici de Stop Making Sense, il y a eu aussi un doc sur Klaus Nomi et il est annoncé pour mardi 37°2 Le Matin (au risque de recevoir des quolibets, oui, j'aime bien le cinéma de Beineix, en plus Arte va aussi diffuser Diva) et un docu sur George Michael que j'attends avec impatience : si c'est dans la même veine que celui de Bon Jovi, je vais m'éclater !

Dans tous les cas, Arte continue d'exciter la curiosité de nos regards de part son eclectisme forcené, ce qui amène une vraie bouffée d'oxygène dans le morne paysage télévisuel de l'été.

15 juillet 2009

La télévision en vacances

Pourquoi les chaînes de télévision s'acharnent-elles, en période de vacances, qui plus est estivales, à proposer soit une programmation de merde avec des films et des émissions de merde, soit à faire ce que je viens de dire tout en proposant de vrais bons trucs à se mettre devant les yeux, mais très/trop tard ?

J'en veux pour exemple la diffusion de 2001 : l'Odysée de l'Espace, diffusé hier (ou plutôt très tôt ce matin) sur France2 à 00h45. Je ne me plains pas de la diffusion de certains films (Rosemary's Baby il y a peu de temps sur France3), mais de leurs horaires, et surtout de la vacuité des programmes de première et deuxième partie de soirée (un best of de Fort Boyard, weepee...). Et je ne parle pas de la télévision privée (et excusez-moi, je ne parle encore que des 6 premières chaînes, je n'ai pas encore la TNT).

D'un coté, je me dis : bon, kestananafout', tu regardes de moins en moins la télé, ta chaîne préféré c'est Arte, laisse tomber. Et que des programmes à chier font moins regarder la télé aux gens, et que c'est pas plus mal. Mais d'un autre coté je me dis qu'une certaine exigence de qualité devrait primer, encore plus en vacances, où les gens ont le temps de trainer, s'ils le souhaitent, devant leur petit écran sans pour autant être pris pour des abrutis. On peut parfaitement imaginer un ado tomber sur 2001 à un horaire plus accessible, et que fcela devienne le choc de sa vie. Mais non. La qualité est faite pour les somnambules.

Sur tout type de programme (regardez le sort fait aux séries non policières, deuxième ou troisième partie de soirée, y compris pour le léger, sucré et très soap et pourtant très drôle et très digeste Ugly Betty), la télévision française, semble s'en faire une spécialité. M6 il y a de cela maintenant un bon moment, avait entrepris de diffuser tous les jeudi soir un film de Dario Argento, les giallo (L'Oiseau au Plumage de Cristal par exemple) et les plus ésotériques (Suspiria). Très bonne initiative. Mais tout cela à minuit. Même Arte n'est pas exempte de ce genre de surprise, bien que moins fréquement.

Faites gaffe tout de même aux samedis soir de France3, ils proposent Fog de Carpenter ce samedi qui arrive. Et Arte une soirée spéciale premiers pas sur la Lune. Sinon, y'a toujours Louis la Brocante, des best of à la con, des films tous pourris, des experts partout, etc...

14 juillet 2009

Burp...

Vivement demain...

J'ai trop vu de képi aujourd'hui, j'en ai fait une indigestion.

J'ai même crû voir des sous-marins sur roulettes de skate-board défilés sur les Champs-Elysées.

13 juillet 2009

Le copain du mois (juillet 2009)


Patrick Stewart

Grand acteur, discret et brillant. A mon humble avis, trop rare au cinéma, mais c'est aussi un amoureux du théâtre, et de Shakespeare. Il restera aussi comme la merveilleuse incarnation du Capitaine Jean-Luc Picard, dans Star Trek - The Next Generation, et aura réussi, dans un registre totalement à l'opposée d'un Shatner/Kirk, à en faire un personnage tout aussi mémorable

12 juillet 2009

La copine du mois (juillet 2009)


Chan Marshall

aka
Cat Power


Ma dernière lubie musicale, incarnée dans une jolie fille avec une jolie voix qui fait de la jolie musique. Que demander de plus ?

11 juillet 2009

Avis à mon lectorat ténu mais fidèle

Comme écrit dans le message ci-dessus, une bonne partie de mon blog a désormais migré (aucun article n'a été perdu par ailleurs) vers un blog uniquement dédié au cinéma, aux séries, à la musique et aux bouquins : STRANGELOSCOPIQUES. Le blog historique, celui-ci même, devient réceptacle unique de mes humeurs quantiques à intérêt variable, ce qui, je l'espère, va donner une meilleure lisibilité, et c'est le but principal, à mes chroniques vaguement culturelles.