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06 février 2009

Devedjian, mon amour


Le voilà donc, celui qui va sauver la France de la crise, celui qui va coordonner la mise en œuvre des 1000 super projets de relance qui vont relancer tout ce qui a besoin d'être relancé.

Juste un petit rappel pour vous situer le parcours du personnage : membre d'Occident dans ses jeunes années avec des mecs tout aussi cool que Madelin ou Longuet (dont il garde une vision très 60's du Rouge), puis pote à Pasqua, l'un de ceux qui suivra Balladur avec Sarkozy en 92, ministre délégué aux libertés locales quand Sarkozy était à l'intérieur (intéressant d'ailleurs, ce locales rattaché à libertés, cela veut-il dire qu'il y a des libertés qui diffèrent localement, en France, dans une république une et indivisible ?) et donc le voilà, je cite, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance. Fin de citation.

Voilà donc une bonne planque, un ministère qui fera du vent, de bons mots, qui demandera au bon peuple d'être réaliste et patient, et qui ne va donc relancer rien d'autre que le profit des entreprises par les mesures qu'un ultralibéral et si décomplexé homme de droite tel que lui ne peut que prendre : baisse des impôts sur les entreprises, cadeaux fiscaux à ceux qui n'en ont pas besoin, pressions sur tout ce qui fait chier les patrons (salaires, temps de travail...)... Dans la logique financière actuelle, qui peut faire confiance aux entreprises pour relancer soi-disant une économie en berne ?
Les crises structurelles comme celle de 1929 (et celle de maintenant en est une également) ne doivent pas leur fin aux entreprises, car les plus grosses n'ont jamais pâti véritablement de ce type de crises, celles-ci renforçant plutôt leur assise. Seuls les colosses aux pieds d'argiles, ou les trop petites structures, disparaissent.
Devedjian et la doctrine qu'il véhicule, avec ses ex-amis d'Occident et son pote Sarkozy, n'ont aucun intérêt à ce que tout cela change : la crise est du pain béni pour ces gens-là. Pouvoir, argent, misère controlée, gestion des classes dangereuses, appauvrissement culturel, marchandisation de tout, sous couvert de pédagogie, de réalisme et d'un langage qui simule l'écoute et la volonté de dialogue : Devedjian est de cette école-là.


De ceux qui mériteraient un plan de relance façon concours de jet de pavés dans la tronche.

3 commentaires:

il Gatto a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Ben pourquoi, che/èr(e) inconnu(e), avez-vous supprimé votre commentaire ???

il Gatto a dit…

Nettoyez-moi cela, mon bon ! J'ai effacé ce commentaire parce que je m'en voulais de déposer ma crotte ailleurs que dans ma litière.
C'est ainsi que ma question de demain concerne Devedjian et fait référence à votre billet d'humeur, par un renvoi (burp !) bien mérité.
Mise en ligne à 0h01...