C'est pas souvent que je viens ici la nuit pour bloguer 3 lignes et 2 bafouilles. Il se trouve que là tout de suite, cela faisait une heure et demie que j'étais couché et qu'au fur et à mesure que je perdais le fil de mon sommeil, je trouvais un fil d'idées plus ou moins en rapport entre elles, allant de mon ou mes futurs cadeaux d'anniversaire à Frank Black, en passant par l'envie d'écrire des chansons qui pourraient juste à la base d'un doigt de son pied, à Frank, et en faisant un contour par la case "il faudrait que je lui écrive une lettre pour lui dire que je l'aime et que je partirai bien 6 mois le suivre caméra au poing". Du coup, vous vous rendez vite compte, pour ceux qui ne le savaient pas encore, que je peux être terriblement monomaniaque. Du coup, pour ceux qui souhaitent me fêter mon anniversaire avec plus qu'un SMS gentil le 20 décembre, la liste sera déposée auprès de Me Lisa S., épouse D., femme à moi que j'aime et qui supporte au quotidien ma névrose obsessionnelle, maniaque et compulsive (ma névrose, pas ma femme), cette liste sera donc déposée dès que j'en aurai fini par ici, et juste avant de refaire une tentative de prise en marche du train de Morphée.
Comme j'ai aussi envie que ce blog de nuit soit un moment très Macha, très c'est beau une ville la nuit, très Paris Dernière, très confidences de lampadaires un samedi soir d'abus de bière à peine fraîche. Donc séquence confidences.
J'ai été voir le Cœur des Hommes 2. Vous comprenez tout de suite pourquoi je vous écris cela à 01:16 du matin, moi le chantre du cinéma de genre, moi l'apologizateur d'une certaine idée du cinéma, avec des couilles, du sens, du cul, des monstres, de l'inventivité et de la chaîr fraîche (grosso modo tout ce qui va de Kubrick à John B Root), j'ai vu ce qu'on peut qualifier de vrai film français moderne. Cette expression signifie tout simplement un film avec quelques bons acteurs (Darroussin et Campan dans celui-ci), deux ou trois moments on l'on peut trouver ça pas trop mal, mais globalement une réalisation planplan, un univers bourgeois absolument pas remis en cause, une morale somme tout libérale mais centriste, une apologie de l'homme qui, s'il aspire à devenir moderne, préfère tout de même que sa femme soit à lui, qu'il puisse un peu voir ailleurs mais pas trop pour pas non plus être un vrai salaud et qu'il puisse boire des jaunes et bouffer tranquille avec ses potes sans que bobonne fasse chier. Seul le personnage de Campan fait presque tâche : il est prof alors que les autres sont chef d'entreprise ou freelance, il fait une analyse et trouve cela beaucoup mieux de refaire sa vie dans la joie plutôt que de continuer à coucher avec son ex-femme. Pour finir, mention spéciale à Marc Lavoine pour sa prestation digne de Vin Diesel (pour le côté monolithique du jeu d'acteur) de l'homme qui veut reconquérir sa femme à tout prix et qui porte sur ses épaules le poids de toutes ces années de mariage passées à tremper le biscuit dans d'autres tasses que celle de la maison pour le goûter.
Vous allez me dire : mais quessetadonfoutu ? Quoiquité passé par la caboche pour te dire tiens je vais aller voir une croute made in France comme on sait si bien les faire ? Le boulot, m'ssieurs-dames, tout simplement le travail. Avec des Asperger comme celui que j'ai accompagné, il faut savoir qu'il y a une chance infinitésimale pour que j'aille un jour avec lui voir Les Femmes Loups-Garou des SS, Le Blob contre Fantomette, Double Kung-Fu dans Brigitte Lahaie, Cannibales Perverses Ultimate Edition 8, Maciste contre Gamora, Les Martiens VS Ben Stiller... Mais je dois avouer que, s'il est vrai que le film ne m'emballait pas outre-mesure, je suis toujours content d'être dans une salle de cinéma, quelque soit le truc qui passe à l'écran. Ah si, j'ai une seule limite éthique au fait d'aller voir n'importe quoi : Claude Lelouch et Arielle Dombasle, parce que ça c'est vraiment plus pire que du n'importe quoi. Et il faut savoir que je peux faire un effort pour Jean-Pierre Léaud et Romane Bohringer.
Pour finir avec le cinéma et ce blog de nuit, je suis extrêmement impatient d'arriver au mois de novembre, non seulement parce que mon anniversaire approche peu à peu (relisez ce post si vous ne vous souvenez plus de la date, un indice c'est le 20 décembre), mais surtout que Kubrick est plus qu'à l'honneur sur Arte : tous ses films (enfin Les Sentiers de la Gloire ! L'Ultime Razzia, et quelques vieilleries...) ou presque (Spartacus il me semble) vont être diffusés durant le mois de novembre donc, avec en plus quelques docus sur ce grand nom, cette figure immense du cinéma du 20ème siècle. Je vous dirais bien que tous ses films sont absolument incontournables, mais, comme je sais que vous n'êtes pas forcément tous accrochés par l'oeuvre de Kubrick, je ne vous proposerai pas, surtout pour si c'est votre dépucelage, de commencer direct par 2001, l'Odyssée de l'Espace ou même Eyes Wide Shut et vous conseillerais plutôt un petit Docteur Folamour (ou comment j'ai appris à ne pas m'en faire et à aimer la bombe), une perle d'humour presque noir avec un Peter Sellers absolument... Sellers. A voir en VOST si possible. Au pire, pour ce qui sont pas loin de ma maison et qui m'ont rendu tout ce que je leur ai prêté (genre les CD des Who), je l'ai en DVD.
Toute dernière chose, je me suis entiché de Doctor Who, série SF anglaise, une doyenne de la BBC et diffusée pour sa version 2005 (cliquer sur le lien pour en savoir plus) sur France4, sur la TNT. Le voyage dans le temps et l'espace offrant des possibilités quasi infinies, les scénaristes se font plaisir, les intrigues sont assez captivantes et les personnages très attachants. Là encore, les anglo-saxons nous démontrent que les séries, ils savent y faire, et pas que des séries comiques, en sachant que c'est le service public qui produit ça... Pendant ce temps là chez nous, le service public n'a pas créé de bonne série depuis Belphégor, et plutôt que se creuser les méninges, nous avons eu le droit à Maguy et à Plus Belle la Vie... Nous voisins d'Outre-Manche ont eu quant à eux Chapeau Melon, Le Prisonnier, Le Saint, Amicalement Vôtre, Cadfael, Father Ted, Doctor Who...
Comme j'ai aussi envie que ce blog de nuit soit un moment très Macha, très c'est beau une ville la nuit, très Paris Dernière, très confidences de lampadaires un samedi soir d'abus de bière à peine fraîche. Donc séquence confidences.
J'ai été voir le Cœur des Hommes 2. Vous comprenez tout de suite pourquoi je vous écris cela à 01:16 du matin, moi le chantre du cinéma de genre, moi l'apologizateur d'une certaine idée du cinéma, avec des couilles, du sens, du cul, des monstres, de l'inventivité et de la chaîr fraîche (grosso modo tout ce qui va de Kubrick à John B Root), j'ai vu ce qu'on peut qualifier de vrai film français moderne. Cette expression signifie tout simplement un film avec quelques bons acteurs (Darroussin et Campan dans celui-ci), deux ou trois moments on l'on peut trouver ça pas trop mal, mais globalement une réalisation planplan, un univers bourgeois absolument pas remis en cause, une morale somme tout libérale mais centriste, une apologie de l'homme qui, s'il aspire à devenir moderne, préfère tout de même que sa femme soit à lui, qu'il puisse un peu voir ailleurs mais pas trop pour pas non plus être un vrai salaud et qu'il puisse boire des jaunes et bouffer tranquille avec ses potes sans que bobonne fasse chier. Seul le personnage de Campan fait presque tâche : il est prof alors que les autres sont chef d'entreprise ou freelance, il fait une analyse et trouve cela beaucoup mieux de refaire sa vie dans la joie plutôt que de continuer à coucher avec son ex-femme. Pour finir, mention spéciale à Marc Lavoine pour sa prestation digne de Vin Diesel (pour le côté monolithique du jeu d'acteur) de l'homme qui veut reconquérir sa femme à tout prix et qui porte sur ses épaules le poids de toutes ces années de mariage passées à tremper le biscuit dans d'autres tasses que celle de la maison pour le goûter.
Vous allez me dire : mais quessetadonfoutu ? Quoiquité passé par la caboche pour te dire tiens je vais aller voir une croute made in France comme on sait si bien les faire ? Le boulot, m'ssieurs-dames, tout simplement le travail. Avec des Asperger comme celui que j'ai accompagné, il faut savoir qu'il y a une chance infinitésimale pour que j'aille un jour avec lui voir Les Femmes Loups-Garou des SS, Le Blob contre Fantomette, Double Kung-Fu dans Brigitte Lahaie, Cannibales Perverses Ultimate Edition 8, Maciste contre Gamora, Les Martiens VS Ben Stiller... Mais je dois avouer que, s'il est vrai que le film ne m'emballait pas outre-mesure, je suis toujours content d'être dans une salle de cinéma, quelque soit le truc qui passe à l'écran. Ah si, j'ai une seule limite éthique au fait d'aller voir n'importe quoi : Claude Lelouch et Arielle Dombasle, parce que ça c'est vraiment plus pire que du n'importe quoi. Et il faut savoir que je peux faire un effort pour Jean-Pierre Léaud et Romane Bohringer.
Pour finir avec le cinéma et ce blog de nuit, je suis extrêmement impatient d'arriver au mois de novembre, non seulement parce que mon anniversaire approche peu à peu (relisez ce post si vous ne vous souvenez plus de la date, un indice c'est le 20 décembre), mais surtout que Kubrick est plus qu'à l'honneur sur Arte : tous ses films (enfin Les Sentiers de la Gloire ! L'Ultime Razzia, et quelques vieilleries...) ou presque (Spartacus il me semble) vont être diffusés durant le mois de novembre donc, avec en plus quelques docus sur ce grand nom, cette figure immense du cinéma du 20ème siècle. Je vous dirais bien que tous ses films sont absolument incontournables, mais, comme je sais que vous n'êtes pas forcément tous accrochés par l'oeuvre de Kubrick, je ne vous proposerai pas, surtout pour si c'est votre dépucelage, de commencer direct par 2001, l'Odyssée de l'Espace ou même Eyes Wide Shut et vous conseillerais plutôt un petit Docteur Folamour (ou comment j'ai appris à ne pas m'en faire et à aimer la bombe), une perle d'humour presque noir avec un Peter Sellers absolument... Sellers. A voir en VOST si possible. Au pire, pour ce qui sont pas loin de ma maison et qui m'ont rendu tout ce que je leur ai prêté (genre les CD des Who), je l'ai en DVD.
Toute dernière chose, je me suis entiché de Doctor Who, série SF anglaise, une doyenne de la BBC et diffusée pour sa version 2005 (cliquer sur le lien pour en savoir plus) sur France4, sur la TNT. Le voyage dans le temps et l'espace offrant des possibilités quasi infinies, les scénaristes se font plaisir, les intrigues sont assez captivantes et les personnages très attachants. Là encore, les anglo-saxons nous démontrent que les séries, ils savent y faire, et pas que des séries comiques, en sachant que c'est le service public qui produit ça... Pendant ce temps là chez nous, le service public n'a pas créé de bonne série depuis Belphégor, et plutôt que se creuser les méninges, nous avons eu le droit à Maguy et à Plus Belle la Vie... Nous voisins d'Outre-Manche ont eu quant à eux Chapeau Melon, Le Prisonnier, Le Saint, Amicalement Vôtre, Cadfael, Father Ted, Doctor Who...
1 commentaire:
les Who?... c'est qui ça? moije me sens pas du tout visé... non je rends toujours ce qu'on me prête... parfois avec quelques années de retard!!!
Sinon ça va la famille???
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