Pour tout ce qui est ciné, bouquins, séries et musiques, c'est désormais, qu'on se le dise, sur STRANGELOSCOPIQUES ! Faites passer le mot !

20 décembre 2006

Le quart de siècle

25 ans, aujourd'hui. Un quart de siècle. Si vieillir ne me fait pas peur, en tout cas pas pour l'instant, la mise en abimes historique est assez étonnante. Un quart de siècle, oui, c'est ridicule à l'échelle géologique. Mais à l'échelle de l'histoire humaine, c'est qu'il s'en passe des trucs de dingues en 25 piges. Pour moi, j'aurai traversé les deux dernières décennies d'un siècle qui a vu la chute d'une idéologie, le communisme, qui a enflammé les masses pendant presque un siècle : j'avais presque 8 ans et j'ai vu la chute du mur de Berlin, l'exécution du couple Caeusescu, l'éclatement et la guerre de Yougoslavie, les manifestations de Tian An Men... Si chaque siècle a son lot de catastrophe, j'ai alors quelques bons millésimes : l'explosion du SIDA, Tchernobyl, une guerre du Golfe, une épuration ethnique au Rwanda, une guerre Iran-Irak, la guerre civile du Liban...
Il est vrai que ces 25 dernières années ne sont globalement pas très réjouissantes historiquement parlant. Je ne parle pas d'une récession économique bien présente depuis la fin des années 70, ni d'une construction européenne qui promettait tellement dans les années 80 (je me souviens que j'avais un album Panini sur l'Europe) et qui désormais ne fait plus bander grand monde.
Mais pour moi, ça veut dire quoi, ces 25 années ? Cela veut dire que rien ne s'est vraiment passé comme j'aurai pu le concevoir il y a quelques années, mais que ce n'est finalement pas si mal que ça. C'est juste passé très vite, à quelques moments un peu trop (en ce moment), à d'autre pas assez (le collège), et que, si je n'ai pas hâte de voir comment tout ça finira (cela viendra bien assez tôt), je me demande bien comment tout cela va se goupiller dans les quelques décennies qui me reste, j'espère, à vivre.
Apparemment, on est en train de me préparer un bon petit repas, avec des gaufres en dessert. Miam !


Allez comme c'est bientôt Noël, l'exclu de cette fin d'année, la dernière affiche signé Slu pour notre dernier concert 2006, le vendredi 22 décembre à l'Escapade, place de la liberté, 63000 Clermont-Ferrand, avec en première partie Turbotiger & The Nightriders of Love. Ca va ronronner dur dans les culottes ! Roaaaar !

18 décembre 2006

Désolé...

... mais je n'ai juste pas le temps d'écrire quoi que ce soit en ce moment. Les journées sont (trop ?) chargées.

Je ne manque pas de sujets, je manque de temps.


Votre interlocuteur étant déjà surchargé, merci de bien vouloir prendre votre mal en patience ou de lui donner une recette pour fabriquer des journées de 24h qui durent 48h.

13 décembre 2006

La pause s'impose

Pas de nouvelles aujourd'hui des travaux d'Hercule et sa femme contre le parquet pourri de Mireflurus. Ma dulcinée a été plus courageuse que moi ce soir, elle a nettoyé entre les sollives. Moi j'ai trop mal au crâne et je suis H.S.

En revanche, j'ai des nouvelles du méga jeu concours avec (vrai) cadeau surprise à la clé. J'ai un heureux gagnant ! C'était aussi le seul joueur. Il se trouve que c'est mon cousin de La Rochelle, Arthur, qui a trouvé tous les noms sauf une qui était, à moins d'être fan de Millenium (la seconde série de Chris Carter, manitou d'X-Files), absolument quasi introuvable. Voici donc les réponses.

Chez les hommes il fallait trouver, dans l'ordre : Vincent Gallo, Giovanni Ribisi, Steve Buscemi, Brad Dourif, Jack Black, Anthony Hopkins, Benicio Del Toro, Clive Owen, Terry O'Quinn, Vincent Cassel.
Chez les femmes : Meg Ryan (avant<-- -->l'operation), Christina Ricci, Sigourney Weaver, l'introuvable Kristen Cloke, Jodie Foster et Asia Argento.

Bravo cher cousin !

12 décembre 2006

Goodbye, rotten parquet floor

Peu à peu, nos yeux, sous l'impulsion de nos petits bras musclés et de notre volonté, disent adieu au parquet pourri qui recouvrait le sol de la future chambre de Damien/Damienne.

Souvenez-vous, nous avons commencé ici, c'était dimanche...
Chabada...









Et voici, aujourd'hui, où nous en sommes...
Shazaaam !







Bien évidement, y'en a toujours une qui fait plus la con qu'ot'chose...










Enfin avez-vous déjà vu le dernier souffle, le dernier soupir avant l'expiration finale d'une late de parquet. Nous l'avons rien que pour vous. C'est une exclu, un moment d'une rare émotion...

Et pour tous ceux qui doutent de la véracité de mon travail et de mes courbatures, de mes felures et de mes doulures, non ce ne sont pas des doublures qui travaillent et je fais mes cascades moi-même comme Bebel, Bruce Lee, Pouf et Tom Cruise avant moi. La preuve sous vos mirettes z'ébahies dès demain, ou ce soir tard si vous êtes mignons.


11 décembre 2006

Spécial cassedédi

Juste 3 lignes pour remercier Ludo de m'avoir fait partager 30 secondes de Knights of Cydonia en live à Lyon. Chanceux, va. Ne fais pas de folie sur la route du retour. A mercredi, où au pire à jeudi.

Bon voilà ça c'est fait. Bonne nuit à tous !

Poursuivre sa lancée pour aller droit dans le mur

La routine de la loose continue. Ce matin, à 2 minutes de partir retrouver mes chers collègues et mes chers pimpins, je descend dans la cave pour lancer une machine et là, sur qui qu' euj' tombe, Mme D'eau, prénom Fuite (il s'averera dans la journée que l'évacuation est bouchée, du coup ça reflut et ça déborde). Dépité je referme presque aussitôt la porte de ma cave pour m'en aller quérir une journée de salaire méritée

Du coup une journée mi-figue mi-raisin, où mon chef tire la gueule dès que je lui parle de mon futur temps de travail à 80% pendant 6 mois pour cause de future paternité à 100% jusqu'à la fin, où mon repas s'est composé d'une bouteille d'eau, de 2 sandwiches sodebo (on se souvient surtout que c'est au moins ausssi pas bon que les sandwiches SNCF) et d'un cheesburger (j'avais que 2€ dans le porte-monnaie) et où on a quand même réussi à bien avancer sur l'explosion virile mais correct du parquet. Aujourd'hui pas de mort à déclarer.

Dans la série j'étais une crevure et je le suis toujours, Margaret Thatcher a regretté la mort de Pinochet. Il faut savoir qu'ils étaient bien copains ces deux joyeux lurons, et que l'autre auguste connard avait filé de bons tuyau à la vierge de fer lors de la guerre des Malouines. Du coup elle a versé une larme et se dit attristée. Ma biche, tu m'émeus à un point tel que je t'enverrais bien la paume de ma main droite dans ta sale petite face de british bourgeoise protestante. Salope.

Pour finir, question du bac philo du jour.
Ouvrez vos cahiers, prenez vos stylos, l'effaceur est interdit et l'utilisation du blanco entrainera le bannissement pour 10 ans du contrevenant dans une prison pour femme avec pour seul compagnon un démon autiste de l'enfer et la filmographie complète de Christophe Lambert (exception faite de Greystoke). Je rappelle aussi que l'utilisaton des calculettes ne servira à rien sauf si vous préférez faire vos comptes au lieu de répondre à ce sujet.
Le voici donc :

Si j'étais mon propre patron, pourrais-je me supporter comme ouvrier ?


Vous avez 1 semaine. Je publierai le meilleur commentaire.
MAJ : le je ne me concerne pas, il concerne bien sûr la personne qui se met dans la position psychologique d'être son propre patron, et donc son propre ouvrier. A vos claviers.

10 décembre 2006

Monde de merde (récit proche du roman-photo)

Hier, nous sommes allés voir Casino Royale. Du coup, j'avais prévu de faire ma petite critique aujourd'hui. Mais le sort en a décidé autrement, et du fait que j'ai loupé de peu un petit aller simple aux urgences section testicules écrasées ou bassin déplacé, voire tassement de verterbre, fracture d'os et autres points de suture, j'ai donc nos me(rde)veilleuses aventures du jour à vous conter.

Le week-end avait si bien débuté. La veille, nous avions eu notre premier cours théorique de préparation à l'accouchement (relativement soporifique et hygiéniste), puis nous avions été, pour nous venger des conseils d'hygiène alimentaire lors de la grossesse, nous sustenter comme des sagoins au McDonald's. Petit détour au cinéma, with Mr. Bond and surtout la plus belle JB Girl depuis Ursula Andress (et malgré Halle Berry) : Ms. Versper Lynd, aka Eva Green (aka la fille de Marlène Joubert, oui c'est moins classe mais c'est la stricte vérité). Roaaar. Enfin, après quelques emplettes compulsives pour notre futur progéniture maléfique, nous sommes revenu en notre demeure pour y parsemer le bel esprit de Noël (cf la photo). Nous nous couchîmes ainsi le coeur léger, l'esprit heureux et tourné vers Dieu, et attendant presque impatiement la journée de dimanche, ses croissants, son soleil du matin et notre cher ami Ricoré.

Tout commencit par un beau début d'après-midi en ce jour dédié au Seigneur, à Téléfoot, à Michel Drucker et au boulard very soft de M6 vers 23h50. Nous aviâmmes décidés, ma mie et moi la croûte, de nous atteler à l'exploration et à l'explosion (ci-joint les photos) du parquet du deuxième étage de notre humble chaumière, ce même deuxième étage que nous allons amménager pour notre future engence démoniaque (eh oui, quelque soit son sexe, et comme d'autres parents souhaitent que leur enfant devienne médecin, avocat, dictateur, patron, DRH, nous souhaitons qu'il ou qu'elle devienne antechrist professionnel). Le coeur vaillant, les muscles bandés de bonne volonté, nous abbatâmes en près d'une heure le travail de 2000 ouvriers qualifiés du bâtiment à l'heure de la pause syndicale. Juste à l'aide de quelques ciseaux à bois, de marteaux et d'une force mentale inimaginable, le parquet laissait apparaître la vérité de son âme corrompu. Pour résumer, il est bien pourri et ça s'enlève avec le petit doigt sans forcer.
Alors qu'il se voyait déjà à la fin de la journée, bien que fourbu et le dos en miettes, heureux d'avoir enlever les trois-quarts de ce bois vermoulu, une erreur malheureuse vint perturber cette si belle marche en avant vers de glorieux horizons fait de parquets en état, de sollivages solides et d'une chambre pour l'infant(e) démoniaque éblouissante de beauté et de simplicité (tout comme cet article). En 30 secondes, j'ai failli passer d'un état d'homme viril, bien couillu avec tout fonctionne à celui d'eunuque n'ayant plus que ses souvenirs pour... Enfin bon bref. Ma jambe gauche est passé entre deux sollivages. La preuve en image. Du coup plus de peur que de mal, et plus de putain ça fait chier que de youpi y'a un trou dans le plafond de la chambre. Enfin je me suis quand même bien niqué la jambe gauche, la preuve sur ma fesse (ça devien hot par ici, hein les filles roaaaaar). Du coup, plus de bordel à nettoyer que véritablement de bordel à réparer, ce qui est plutôt pas mal dans notre malheur
Voilà donc les aventures du week-end, c'est quand même plus palpitant qu'une critique de Casino Royale, mais toujours moins que le film en lui-même, et bien que James Bond n'a à aucun moment sa jambe gauche qui passe à travers le plafond d'une pièce quelconque.


Entre temps, j'apprends la mort de cette charogne de Pinochet. Je ne regrette en rien qu'il soit mort, je regrette en fait qu'il soit mort en ayant échapper à toute forme de procés, car la mort n'apporte aucune justice. J'espère juste que son cadavre n'aura le droit à aucune funéraille particulière qu'elle soit nationale ou militaire, bien que je craigne que les honneurs de ces pourris de médaillés lui soient rendus (pour service rendu à la nation ?). Bonne fin de week-end à tous.

05 décembre 2006

La copine du mois (décembre)


Lisa

Chose promise, chose dûe. Elle a répondu (d'ailleurs cela tient toujours si l'une ou l'un d'entre vous souhaite prendre la suite, les sex symbols de tous genres attendront), et tel le génie sortant de sa lampe magique, je m'exécute. Pan. Aaaah, keskon s'marre.
Je ne me défilerai pas, mais tu me connais, je trouverai toujours le moyen de raconter 10000000 milliards de conneries pour finalement tout préserver. Eh oui, il est difficile de parler d'une personne aussi proche, je crois que même mes parents ça serait plus facile à faire. Mon némésis amoureux, ma chieuse addictive, ma routine sans cesse surprenante, ma brutale délicatesse. Une fois que j'ai dis tout ça, je n'ai finalement pas dit grand chose, mais je me suis défilé le moins possible. Je m'améliore, non ?

04 décembre 2006

Entracte visuelle et légère






Après deux posts à la gloire de mon amoureux des chevaux préféré, petite pause pour vos yeux seulement, photos prises dans les alentours de la maison de belle-papa et beau-maman around the Great Coogoor. En attendant demain, et le retour de ma verve plus assassine qu'un cri de hyène chez Fogiel pour la copine du mois !

02 décembre 2006

Le copain du mois (décembre)


Loul

Intermittant du spectacle, mais assurant le spectacle en continu, volage et fidèle, poulpe et maquereau, historien, devin, magicien, moins que rien. Ses prises de position improbables mais pleines d'assurance resteront-elles encore dans 300 ans ? Rien n'est moins sûr. Il électrise les foules et fait virevolter les culottes les plus hermétiques aux graves sirènes du rock'n roll. Il scande des allez vous faire foutre tel des slogans d'une manif' LCR, le majeur, buriné par la pratique de son phallus (une Gibson SG) à 6 cordes, tendu bien haut, des invectives qui sonne comme un programme politique ou une chanson de Thiéfaine. Pourtant, c'est un romantique misogyne qui trouve les hommes lâches, qui aime la beauté des lignes d'une croupe sous la couette sans que forcément cela éveille en lui une envie folle de lui faire claquer les deux pattes arrières. Comme tous les artistes séducteurs, il cultive son mystère et sa singulière rhétorique entre deux plants d'une herbe qui pousse à Bombay, une andouillette, Zidane et Beethoven.